L’artiste-chanteur sénégalais Pape Mar Dieng dit Pama Dieng a fait part, lors d’un concert tenu mercredi à Dakar, de son ambition de sortir 52 singles cette année.

« Je vais sortir chaque semaine un single, pendant un an », affirme Dieng, avec l’assurance de son producteur, le journaliste Aliou Ndiaye, président-directeur général de « Pikini production ».

« Cent singles sont déjà prêts. Nous allons en choisir 52 au fur et à mesure, en insistant sur la qualité musicale et thématique », a promis Ndiaye. « C’est un choix à la fois (…) stratégique et artistique. Nous voulons faire un projet qui (…) puisse toucher toutes les sensibilités. Il y aura même des sonorités mandingues, des sonorités locales, bien de chez nous », assure-t-il, concernant l’initiative lancée pour l’année 2018 par l’artiste-chanteur.

Pama Dieng, une nouvelle révélation de la musique sénégalaise, a déjà produit trois singles, « Beusseul Beusseul », « Ouroul Aïny » et « Thiakati », diffusées déjà sur Internet, mais aussi les radios et télévisions sénégalaises. Il a présenté mercredi à la presse culturelle sénégalaise d’autres morceaux en hommage à la femme.

Pama Dieng surfe sur différents styles musicaux, du « mbalax » au R&B en passant par la salsa ou l’afrobeat, etc. Ce fils d’un défunt chanteur de l’orchestre « Baobab », Ndiouga Dieng, dit avoir « tout » appris de ce dernier. « Je ne cessais de lui poser des questions sur la musique, sur sa façon de chanter (…) Au soir de sa vie, il m’a transmis des morceaux qu’il n’a pas pu sortir », confie Dieng à la presse culturelle.

Il dit composer ses chansons avec la « complicité » de son producteur, Aliou Ndiaye, et de son bassiste et arrangeur, Cheikh Dieng.
Selon ce dernier, c’est en mars 2016 que Pama Dieng a entamé la production de la centaine de singles dont seront tirés les 52 à sortir cette semaine par « Pikini Production ».

« Chaque matin, nous étions en atelier, avec des horaires comme de bureau, de 10 heures à 16 heures. Pama composait les morceaux avec l’aide d’Aliou Ndiaye. On y mettait ensuite de la musique, avec le concours de chacun de nous’’, raconte Cheikh Dieng.

’’On faisait trois morceaux par jour, avec voix et guitare. D’autres musiciens sont venus nous accompagner’’, poursuit Cheikh Dieng, très connu du monde musical sénégalais pour avoir arrangé les albums de nombreux chanteurs, dont Fallou Dieng, Abdou Guité Seck, Mamadou Lamine Maïga.

Pama Dieng, lui, suit les pas de son père, ceux de son frère Momo Dieng aussi, dont il a assuré au début les chœurs.

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