L’ambassadeur américain, Tulinabo Mushingi, a présenté le programme de bourses scolaires au profit de jeunes sénégalais comme un des plus ’’importants investissements’’ de son pays en faveur du Sénégal.

’’(…) Vous représentez l’un des investissements les plus importants que l’Amérique a consenti pour l’avenir du Sénégal’’, a notamment soutenu le diplomate lors d’une réception organisée mercredi à l’honneur d’anciens étudiants de l’Africa America Institute (AAI).

Outre l’ambassadeur des Etats unis, le président de l’AAI Koffi Appenteng, le ministre de l’Enseignement supérieur du Niger Yahouza Sadissou, ainsi que la première dame du Niger Aissata Issoufou Mahamadou étaient également présents lors de cette cérémonie de réception.

Cette cérémonie précède la cinquième conférence annuelle sur l’Etat de l’éducation en Afrique prévue au Sénégal les 14 et 15 novembre.

Durant cette conférence de deux jours consacrée au thème : ‘‘l’émergence africaine’’, les panélistes et conférenciers vont ’’partager leurs visions (…) et amorcer des idées entreprenantes pour transformer l’enseignement supérieur de façon à répondre aux marchés émergents de l’Afrique’’, a-t-on appris des organisateurs.

‘’Le gouvernement des Etats Unis d’Amérique envoie chaque année des centaines d’étudiants, de chercheurs, de professionnels, des fonctionnaires, entre autres, pour prendre part à des programmes liés à l’éducation et au développement professionnel’’, a rappelé l’ambassadeur américain

’’Nous avons un nombre croissant de compagnies américaines (…) qui transfèrent leur technologie et savoir-faire à la main d’œuvre africaine’’, a-t-il poursuivi.

C’est dans cette perspective ajoute le diplomate qu’une initiative devant encourager de nouvelles collaborations entre les universités des Etats Unis et celles d’Afrique a été lancée.

’’La finalité devrait consister à renforcer les institutions éducatives africaines comme instruments de développement national’’, a souligné Mushingi.

Intervenant lors de cette cérémonie de réception, l’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atépa, ancien boursier de l’AAI (1968) a invité les Etats africains à procéder à des ’’révolutions’’ dans les manières d’enseigner.

’’On ne peut plus continuer à enseigner de la même manière comme on le faisait il y a des décennies’’, estime M. Atépa.

Il a par ailleurs souligné la nécessité pour les pays francophones d’Afrique ’’d’accepter de prendre l’anglais comme une langue officielle, à côté du français.’’

Autrement, prévient-il, ’’les générations africaines futures auront un handicap certain dans le monde professionnel’’.

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