L’ONG luxembourgeoise « End Child Prostitution » (Mettre fin à la prostitution des enfants), créée en 1995, a entrepris les démarches idoines pour implanter à Dakar son bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, a annoncé mercredi son directeur exécutif, Thomas Kauffmann. 

« Depuis les années 2000, on est présent au Sénégal dans différents projets destinés à sortir les enfants victimes de prostitution de leur situation. Nous avons pensé avoir un bureau de coordination régionale de notre projet ici à Dakar. Le Sénégal sera ainsi notre point focal pour l’Afrique », a-t-il notamment indiqué. 

S’exprimant dans entretien avec l’APS, M. Kauffmann assure que les démarches entreprises auprès des autorités « sont en train d’être finalisées ». 

L’ONG luxembourgeoise est membre d’un réseau international qui travaille dans le développement de projets de protection des enfants contre la prostitution en Afrique de l’Ouest (Cap-Vert, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal) et en Asie du Sud (Inde et Népal). 

Lutte contre la prostitution des enfants
Lutte contre la prostitution des enfants

« Nous avons jugé qu’il est important de travailler avec les autorités sénégalaises et les structures responsables de la protection des enfants », a expliqué M. Kauffmann. 

Il a assuré que partout où son ONG intervient, elle essaye de réhabiliter les enfants victimes de prostitution. 

« Nous intervenons pour réhabiliter ces enfants. Nous essayons d’emmener à l’école les plus petits et les autres un peu plus âgés, nous leur cherchons une formation professionnelle », a-t-il avancé. 

« Il est important de protéger les enfants et nous, dans notre démarche, nous privilégions la prévention, l’information et la sensibilisation des enfants sur les dangers de la prostitution et voir comment sortir les victimes de leur situation », a poursuivi M. Kauffmann. 

Il a en outre indiqué que sa structure, présente au Mali depuis 10 ans, sera progressivement remplacée par des acteurs locaux.

amnnesty-international-prostitution-enfant
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« C’est en fait le but que nous visons, c’est-à-dire accompagner les pays partenaires jusqu’à un certain moment et leur permettre de prendre eux-mêmes la relève« , a souligné le directeur exécutif de « End Child Prostitution ». 

L’ONG est financée à hauteur de 80% par le gouvernement du Luxembourg, les 20 % restant provenant des partenaires.

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