Mangue, Sucrée, vitaminée et un régal pour la peau ! C’est en Asie que l’on trouve l’origine du Manguier.
La mangue est le fruit du manguier, grand arbre tropical de la famille des Anacardiaceae, originaire des forêts d’Inde, du Pakistan et de la Birmanie où il pousse encore à l’état sauvage.
Cet arbre, le Mangifera indica, a un feuillage persistant, dense et vert foncé. Sucrée, vitaminée et un régal pour la peau !
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Mangue, Le secret est dans le noyau…
Arbre originaire d’Inde, le manguier est cultivé dans tous les pays tropicaux, principalement pour ses fruits. La pulpe du fruit, jaune et fibreuse, est délicieuse.
Le noyau contient une amande comestible qui sert à fabriquer une pâte très riche, utilisée localement pour épaissir les sauces. Par pression de cette amande, on obtient également une huile végétale.
NOM : Manguier
EFFICACITÉ COSMÉTIQUE
Antiradicalaire et antioxydant
En cosmétique, l’huile de mangue, riche en acide gras oméga 9, évite la déshydratation de la peau, la nourrit et lui apporte confort et souplesse.
L’extrait de feuille de manguier, riche en dérivés polyphénoliques antiradicalaires et antioxydants, favorise la protection de la peau contre les agressions des UV.
La mangue est consommée dans le monde entier mais elle n’est réellement délicieuse que cueillie à point et donc consommée près de là où elle pousse.
La mangue est mûre lorsqu’elle cède sous une légère pression des doigts et qu’un parfum capiteux s’en dégage, ou, de manière quasi-certaine, quand des traces de sucre sont visibles à la base de la queue.
Une mangue verte n’est pas souvent mûre, mais il y a des exceptions. Le goût de la mangue dépend de la variété et de la maturité ; on peut y trouver des goûts de pêche, de fleurs, de citron, d’abricot, de banane, de menthe… ou même d’essence de térébenthine.
On peut la manger nature ou l’incorporer aux salades de fruits, aux céréales et aux sorbets. On peut la transformer en coulis ou faire de la confiture.
Elle est habituellement utilisée, sous forme sèche et moulue, dans de nombreux plats de légumes de la cuisine du nord de l’Inde pour donner un peu d’aigreur où elle est appelée amchur (parfois écrit amchoor), am étant le mot hindi pour « mangue ».
Elle est délicieuse avec la volaille, le canard et le porc. Dans les Mascareignes, la mangue verte peut être utilisée pour un rougail épicé qui accompagnera les plats de viande.
Valeur nutritive
Valeur nutritionnelle pour 100 g | |
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Énergie | 250 kJ (60 kcal) |
Glucides | 15 g |
dont sucres | 13,7 g |
Fibres alimentaires | 1,90 g |
Graisses | 0,38 g |
Protéines | 0,82 g |
Vitamines | |
Vitamine A equiv.bêta-Carotène
Lutéine/Zéaxanthine | (7 %) 54 μg
(6 %) 640 μg 23 μg |
Vitamine B1 | (2 %) 0,028 mg |
Vitamine B2 | (3 %) 0,038 mg |
Vitamine B3 | (4 %) 0,669 mg |
Vitamine B5 | (4 %) 0,197 mg |
Vitamine B6 | (9 %) 0,119 mg |
Vitamine B9 | (11 %) 43 μg |
Choline | (2 %) 7,6 mg |
Vitamine C | (44 %) 36,4 mg |
Vitamine E | (6 %) 0,9 mg |
Vitamine K | (4 %) 4.2 μg |
Minéraux | |
Calcium | (1 %) 11 mg |
Fer | (1 %) 0,16 mg |
Magnésium | (3 %) 10 mg |
Manganèse | (3 %) 0,063 mg |
Phosphore | (2 %) 14 mg |
Potassium | (4 %) 168 mg |
Sodium | (0 %) 1 mg |
Zinc | (1 %) 0,09 mg |
Les chutneys à la mangue verte sont des condiments doux composés de mangue et d’épices variées.
Ils accompagnent les plats au curry, la viande froide ou les fromages.
Il existe plusieurs recettes de chutneys à la mangue, suivant l’origine jamaïcaine ou indienne.
La matière grasse issue du noyau de la mangue est incorporée à certains aliments tels le chocolat 12.
La consommation du noyau peut causer des crampes sévères.[réf. nécessaire] Elle contient des antioxydants, comme la vitamine C et le lupéol, qui diminue la croissance des cellules cancéreuses, notamment dans le cancer de la prostate.
Alimentation animale
Les déchets de mangue (peaux et noyaux) ont récemment (études publiée en 2013 et mai 2018) été testé avec succès en alimentation porcine, dont comme substitut au maïs13,14.
Les porcs ainsi nourris ont produit une viande moins grasse. Les auteurs de l’étude suggèrent néanmoins moins des « études complémentaires sur la digestibilité des provendes et de meilleures formules seront nécessaires pour affiner les recommandations d’utilisation aux éleveur ».