Au cours de sa carrière, Pelé avait inscrit 1 281 buts en 1 363 matchs. Joueur emblématique de la sélection brésilienne qu’il a rejoint en 1958, à l’âge de 17 ans, il remporte trois Coupes du monde (1958, 1962 et 1970), un record.
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Pelé avait inscrit 1 281 buts en 1 363 matchs
La légende du football mondial, le Brésilien Edson Arantes do Nascimento dit Roi Pelé, est mort ce jeudi à 82 ans, à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo.
Après sa retraite, il a été tour à tour acteur, compositeur de musique, ministre des Sports de 1995 à 1998. Pelé était aussi un homme d’affaires, qui a multiplié les engagements humanitaires.
Plus qu’un mythe de foot, Pelé incarne l’extraordinaire talent et charisme qu’un joueur peut représenter. Il était le plus complet de tous.
Pelé ou Maradona ?
La question restera éternelle même après la disparition des deux légendes du foot mondial.
Pelé rejoint Maradona en quittant la vie à 82 ans. Qu’est-ce qu’on peut écrire et dire sur lui ?
Tous les mots, toutes les métaphores ne sauraient exprimer le talent, l’ingéniosité et le charisme qu’avait cet immense joueur qui a émerveillé les gens de sa génération, mais aussi celles et ceux venus après.
Depuis la moitié des années 50 et jusqu’à 1974, Pelé a marqué les esprits au Brésil et ailleurs, au point d’être considéré par les autorités du pays comme trésor national et intransférable.
Disparition de Pelé : Adieu le Roi !
Même si l’on n’était pas présent pour le regarder jouer en live et en télévision (on raconte bien la magie du moment avec l’avènement de la télévision en couleur).
On peut facilement tomber sous le charme du roi Pelé, rien que de voir les quelques images disponibles de ses exploits à la Coupe du monde 58 ou 70.
Pelé est le plus fort de tous, à notre avis, pour une simple raison : il était le plus complet.
Buteur, fantaisiste, récupérateur, mobile, régulier et précoce : il donnait au Brésil, à côté d’autres monstres qui jouaient avec lui, une autre dimension.
Rien qu’en voyant Pelé devant eux
En plus de cela, tout comme Maradona, il avait le charisme et l’aura pour attirer des millions de fans partout dans le monde.
Là où il débarquait, les gens se mettaient en foules pour rentrer en «délire» rien qu’en voyant Pelé devant eux.
Au Brésil de la ségrégation et de la «suprématie» de la race blanche, Pelé a brisé ce tabou pour permettre à des Brésiliens d’avoir leur droit à la reconnaissance et non à l’exclusion pour la couleur de leur peau.
C’est ça Pelé, un précurseur, un leader, plus qu’un grand joueur de foot.
Tous ceux qui ont joué avec ou contre lui disent qu’il était imparable sur un terrain, qu’il était tout simplement le génie des génies.
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Joueur, puis par la suite ministre des Sports et collaborateur avec la Fifa (c’est ce qui le distingue de Maradona, l’anti-Fifa, l’anti-système), sans oublier ses apparitions comme consultant, Pelé était celui qui ne pouvait pas passer inaperçu.
Lui, il aimait se montrer, aimait être le plus adulé, et ne voyait pas quelqu’un de meilleur que lui.
En tout cas, on n’arrêtera pas de parler de lui, de ses qualités, de ses 1.281 buts «officieux» (la Fifa reconnaît 767 buts «officiels»), de ses prouesses les plus folles (cette inoubliable feinte du corps et ce «plus beau» but non marqué contre l’Uruguay en 1970).
Adieu le roi tu resteras toujours le plus grand, le plus complet, le plus époustouflant!