Plaidoyer pour la sécurisation du capital semencier

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Le député pour la cause des paysans fait un plaidoyer pour la sécurisation du capital semencier. Des acteurs de la filière arachidière ont plaidé, jeudi, pour des « directives fortes » allant dans le sens de sécuriser le capital semencier « gage de la pérennisation d’une bonne agriculture et de la chaîne de valeur ».

Plaidoyer pour la sécurisation du capital semencier

« La campagne de commercialisation interpelle les acteurs nationaux mais également d’autres intervenants venant de l’extérieur, s’il n’y a pas de directives fortes pour sécuriser le capital semencier on peut avoir des surprises’’, a soutenu le Président du Comité national de suivi de la campagne arachidière.

Alioune Dia intervenait lors de la réunion préparatoire de la campagne de commercialisation arachidière en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Moussa Baldé, de producteurs, semenciers, huiliers, transformateurs et exportateurs.

Bonne campagne de communication et de commercialisation

« Les fortes pluies de cette année augurent d’une bonne campagne arachidière », a assuré Alioune Dia. Mais pour lui, quelle que soit la production, s’il n’y a pas une bonne campagne de communication et de commercialisation en tenant compte du facteur semences, les répercussions se feront sur la prochaine saison.

Selon lui, « s’il n’y a pas les financements qu’il faut pour les nationaux le problème se posera pour la reconstitution du capital semencier, élément essentiel pour une bonne santé de la production agricole ».

La chaîne de valeur va du producteur au transformateur en passant par l’huilier

« Pour que chacun s’y retrouve, notamment les producteurs, les semenciers, les huiliers, les transformateurs, il faudrait des directives pour permettre à chaque acteur d’évoluer dans la filière », a-t-il souligné.

Le Président de l’Union nationale interprofessionnelle des semences, Modou Thiam, a de son côté soutenu que la chaîne de valeur va du producteur au transformateur en passant par l’huilier. Mais, il estime que « la ressource précieuse que constitue la semence doit être préservée en qualité et en quantité ».

Exportation sans semences, il n’y a point d’agriculture

« Il faut tout faire pour ne pas amener la semence dans la transformation et dans l’exportation parce que sans semences il n’y a point d’agriculture », a-t-il lancé au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

En phase avec les préoccupations des semenciers, le Directeur général de la SONACOS, Modou Diagne Fada a également plaidé pour des propositions concertées, afin de permettre aux producteurs de continuer à tirer leur épingle du jeu et aux industriels d’avoir de bonnes quantités de matière première à triturer et à transformer en huile et en tourteau.

Propositions pertinentes pour permettre aux huiliers

« Tous les acteurs de la filière sont conscients de cette nécessité pour aller dans le sens de soutenir des propositions pertinentes pour permettre aux huiliers de pouvoir mettre sur le marché une huile de qualité à des prix abordables tout en continuant à créer des emplois », a-t-il ajouté.

La rencontre d’une journée tenue dans la salle de réunion du ministère de l’Agriculture, à Diamniadio, permettra de mettre en place des commissions pour trouver un canevas de travail permettant de régler les problèmes identifiés par tous les acteurs.

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