Le Real trop fort pour Liverpool, Naples s’offre un quart historique. Tout simplement trop fort. Vainqueur 2-5 à Anfield fin février, le Real Madrid a validé son ticket pour les quarts de la Ligue des champions en s’imposant une nouvelle fois face à un Liverpool impuissant.
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Le Real trop fort pour Liverpool, Naples s’offre un quart historique
Les Merengues, avec un Courtois impérial, n’ont pas laissé de place pour un exploit des Reds en maitrisant totalement leur avantage acquis lors du huitième de finale aller, ce mercredi soir.
Dans l’autre rencontre de la soirée, Naples a encore largement dominé Francfort grâce à un doublé d’Osimhen (3-0) et rejoint pour la première fois de son histoire le top-8 de la plus belle compétition européenne.
Il s’agit également du troisième club italien qualifié après le Milan AC et l’Inter, du jamais vu depuis 2006.
Le Real s’impose sans trembler
Tout en contrôle, les “Rois d’Europe” ont eu de nombreuses occasions, mais ce n’est qu’à la 78e que Benzema a réussi à percer la muraille Alisson, en profitant d’un ballon traînant glissé par Vinicius, après une très belle passe filtrée par Eduardo Camavinga à travers la défense anglaise.
Mais le goleador Français a grimacé aussitôt après avoir marqué: de retour d’une blessure bénigne à la cheville après une semaine d’absence, le “Nueve” du Real a demandé le changement dans la foulée et est sorti en boitant, visiblement touché à une cheville, encore.
Un détail à surveiller pour Carlo Ancelotti. Mais malgré ce hic, la “Maison blanche” est devenue mercredi la dernière équipe à rejoindre les quarts de C1, et connaîtra son adversaire du prochain tour lors du tirage au sort de vendredi à Nyon (Suisse).
Courtois au rendez-vous
Liverpool a eu ses chances de réduire l’écart de quatre buts qui le séparait des quarts avant le coup d’envoi. Mais ni Mohamed Salah (7e), ni Diogo Jota (18e), ni Cody Gakpo (26e), ni Darwin Nunez (33e) n’ont réussi à franchir Thibaut Courtois, impeccable.
L’homme du match
- ♦ Fautif sur un but à l’aller, Thibaut Courtois a livré une superbe prestation au retour.
- ♦ Le portier merengue a réalisé 5 arrêts.
- ♦ Le Diable Rouge a réalisé son 3e clean-sheet de sa saison en Ligue des champions.
Il faut dire qu’une défaite par plus de trois buts d’écart au Bernabéu était hautement improbable: selon le statisticien espagnol MisterChip, le Real n’a perdu que onze de ses 1.777 matches au Bernabéu par plus de trois buts d’écart. Et aucun en compétitions européennes.
Mais Liverpool l’avait déjà fait: en 2019, les Reds s’étaient inclinés 3-0 au Camp Nou, puis avaient remporté le match retour 4-0 à Anfield, devenant la quatrième équipe à réussir à se qualifier après avoir perdu le match aller de trois buts ou plus. Cette fois, face au Real, la marche était trop haute.
L’histoire d’amour continue
Mercredi, pour son 300e match de Ligue des champions, le Real Madrid a donc offert une soirée pleine à ses supporters: après la “Champions des miracles” l’an dernier, la 14e de l’histoire du club, l’histoire d’amour entre la “Coupe aux grandes oreilles” et le club espagnol continue.
De son côté, Liverpool, largué dans la course au titre en championnat (6e à 24 points d’Arsenal), et éliminé de toutes les autres compétitions, n’a désormais presque plus rien à jouer.
Klopp devra tenter de garder son groupe mobilisé pour tenter d’accrocher le top 4 en Premier League, synonyme de qualification pour la prochaine édition de la Ligue des champions. Tottenham, 4e, est à six points des Reds.
Karim Benzema, attaquant du Real Madrid
Naples vole en quarts et offre un triplé à l’Italie
L’Eintracht Francfort n’a jamais été en mesure de contester la suprématie napolitaine dans une rencontre précédée par des heurts en ville dans l’après-midi entre des supporters allemands et les forces de l’ordre, sur fond d’images de guérilla urbaine, dont une voiture de police incendiée, diffusées par les médias.
Ces supporters ont fait le déplacement sans pourtant avoir accès au stade napolitain, où ont été diffusés des messages en italien et en allemand appelant au “respect du football”. Les autorités italiennes avaient interdit en amont la vente de billets aux résidents de Francfort par crainte de débordements.
Sur le terrain, comme souvent, ce sont l’insatiable Osimhen et l’insaisissable Khvicha Kvaraskhelia qui ont mis le feu. Avec son attaque de feu, Naples confirme que ses ambitions ne se limiteront pas à l’Italie, où le scudetto est déjà quasiment en poche à douze journées de la fin.
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Après avoir fini en tête de sa poule devant Liverpool, les joueurs de Luciano Spalletti ont encore survolé la double confrontation contre le tenant du titre de la Ligue Europa, diminué par l’absence de son meilleur buteur Randal Kolo Muani, suspendu en Campanie après son exclusion à l’aller.
Avec l’Inter et Milan
L’entraîneur de Naples l’a rappelé mardi: son équipe n’entend rien lâcher, décidé à rejoindre dans l’histoire du club la génération Maradona championne d’Italie en 1987 et 1990.
Avec lui, c’est toute l’Italie qui retrouve des ambitions européennes: le pays aura trois clubs en quarts de finale après les qualifications de l’AC Milan et de l’Inter Milan, une première depuis la saison 2005-06.
Rédaction 15-03-23, 22:55 Dernière mise à jour: 15-03-23, 23:59