La première session extraordinaire du Conseil économique, social et environnementale (CESE), prévue pour débuter ce mardi, et l’arrestation du journaliste Adama Gaye, accusé d’offense au chef de l’Etat font partie des principaux sujets au menu de la livraison du jour de la presse quotidienne. 

« Mimi débute au pas de charge », affiche Le Soleil pour évoquer le début de l’ère Aminata Touré à la tête du CESE qui va « auditionner cinq ministres d’ici le 8 août » et modifier son règlement intérieur, selon le quotidien national.  

Le Témoin quotidien (« Mimi Touré entre en scène ! ») et L’As (« Mimi Touré en scène ») se passent des formules pour parler de cette session extraordinaire du CESE, la première depuis la nomination de l’ancienne Première ministre Aminata Touré à la tête de cette institution, le 14 mai dernier. 

« Jusqu’au 8 août prochain, détaille le premier des deux journaux cités, différentes thématiques seront abordées par les conseillers de cette quatrième institution de la République qui vont également auditionner les ministres Ndèye Sali Diop Dieng, Amadou Hott et Dame Diop ». 

Selon L’As, cette session du CESE est « une grande première pour l’ex-Premier ministre qui doit rénover en profondeur l’institution et lui donner un dynamisme et une nouvelle image, mais aussi coller à la lettre la mission reçue du président de la République Macky Sall ». 

Les journaux, outre la session du CESE, traitent dans le même temps de l’arrestation du journaliste Adama Gaye, « kidnappé par l’article 80 » du Code pénal, indique L’Observateur, selon lequel M. Gaye a été interpellé pour des « posts virulents sur Facebook envers le couple présidentiel ». 

« Le journaliste-consultant risque entre 1 et 5 ans de prison », précise L’Observateur. « Cueilli chez lui, hier à 5h du matin, il risque le mandat de dépôt du fait de l’article 80 qui plane sur sa tête », souligne Vox Populi. 

« Des publications sur Facebook jugées diffamatoires, injurieuses et offensantes lui valent ses déboires judiciaires », renchérit Walfquotidien citant Me Khoureychi Bâ, l’avocat du journaliste-consultant. 

Le Quotidien également évoque cette arrestation avec en manchette « Adama Gaye sous le coup de l’article 80 », Kritik’ précisant que le journaliste est « sous le coup des articles 80 et 256 du Code pénal ». 

« La Sall affaire du journaliste Adama Gaye », titre de son côté le quotidien Tribune, avant de signaler que M. Gaye, après une audition de 3h 30 hier lundi dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC), « a finalement été placé en garde à vue et devrait derechef être interrogé ce mardi par les enquêteurs commis par le procureur de la République ». 

Libération pointe à propos du journaliste « des post orduriers et d’une violence inouïe contre Macky Sall« , Enquête rapportant qu’indépendamment de ces motifs, Adama Gaye « avait commencé une nouvelle offensive dans sa croisade numérique pour la transparence dans les ressources pétrolières et gazières ».

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