Les journaux parvenus samedi à l’APS traitent de sujets relatifs à l’application de la directive numéro 5 de l’UEMOA, des concertations en vue du dialogue national prévue le 28 mai et d’autres sujets.

« La justice sur le grill », affiche ainsi à sa une Enquête à propos de la directive numéro 5 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), entrée en vigueur en 2015 et stipulant qu’un mis en cause doit être assisté par un avocat dès son interpellation.

Le journal est revenu notamment sur la sortie du bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mbaye Guèye sur la non application du règlement de l’UEMOA dans les dossiers de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et l’artiste Thione Ballago Seck. 

« Ce qui s’est passé dans les dossiers Khalifa Sall et Thione Seck, c’est la faute des enquêteurs et leurs chefs hiérarchiques, ainsi le procureur de la République et le ministre de la Justice », a martelé Me Mbaye Guèye dans des propos rapportés par Enquête. 

Vox Populi titre de son côté : « Les graves accusations du bâtonnier contre Sidiki Kaba ».

Me Mbaye Guèye déclare dans le journal que « l’ancien ministre de la Justice et le Procureur de la République avaient reçu des instructions de ne pas appliquer le Règlement numéro 5 à Khalifa Sall ».

Il ajoute : « Le juge n’a fait que dire le droit dans l’affaire Thione Seck comme cela devait être déjà le cas avec Khalifa Sall ». 

« Le bâtonnier à charge », écrit à sa une Le Quotidien, en mettant en exergue les propos de Me Mbaye Guèye selon qui « Sidiki Kaba a mis le coude sur la circulaire avec la complicité du procureur’’. 

Le journal écrit que « Me Mbaye Guèye s’en est pris aux procureurs », en soutenant que « l’annulation d’une procédure est pour certains procureurs une affaire personnelle ».

« Si on me pousse à bout, je révèlerai tous leurs secrets », a-t-il encore déclaré dans des propos repris par Le Quotidien. « Agissements des procureurs, affaire Thione Seck, etc.

Le bâtonnier déballe et menace », écrit à sa une L’As. Le bâtonnier de l’ordre des avocats soutient dans cette publication : « Si jamais on me pousse à bout, je révèlerai tous leurs secrets ».

Il ajoute : « Si l’abus de pouvoir des procureurs ne s’estompe pas, je saisirai toutes les juridictions internationales ». 

Sur le non-respect du règlement numéro 5 de l’UEMOA, L’Obs parle d’une « Sévère plaidoirie [de Me Mbaye Guèye] contre la Police et la Gendarmerie ».

Le bâtonnier de l’ordre des avocats déclare dans ce journal : « Nous allons poursuivre devant la Chambre d’accusation tous les Officiers de police judiciaire (OPJ) qui vont violer les droits de la défense ». 

La politique n’est pas en reste dans les quotidiens, certains journaux traitent des travaux de concertations initiées par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, en vue du dialogue national prévu le 28 mai.

Le quotidien Le Soleil affiche à sa une : « Le dialogue politique en marche. Les TDR (Termes de référence) adoptés avec des réserves », illustrant sa manchette par une photo du ministre de l’Intérieur. 

« Les parties prenantes au dialogue politique ont adopté, avec des réserves, les TDR. Toutefois, l’opposition regroupée autour du Front de résistance nationale (FRN) n’a pas pris part à la réunion d’hier (vendredi », précise le journal. 

Pour Walfquotidien, c’est « Un dialogue de sourds », soulignant que « malgré la position prise par l’autorité sur le choix d’une personnalité indépendante et consensuelle pour diriger le processus du dialogue national et de mettre en œuvre les consensus issus de cet exercice, le dialogue ne semble pas progresser ». 

Selon cette publication, « c’est l’éternel recommencement avec des discussions à n’en pas finir ». Sud quotidien souligne de son côté que « l’absence de l’opposition à cette rencontre n’a pas rendu les choses faciles ». 

Source A traite de de « l’arrestation, en Chine, de cinq étudiants sénégalais pour trafic de drogue », et titre « Toute l’histoire ». 

Le journal renseigne que « La Chine allait fusiller les cinq étudiants sénégalais, conformément à ses lois.

Pékin informe Dakar, qui saisit les familles des étudiants +drogués+, pour qu’elles paient, elles-mêmes, les billets d’avions inhérents à leur rapatriement, si elles veulent revoir leurs enfants ». 

Source A est par ailleurs revenu sur « les circonstances de leur arrestation et les rigueurs auxquelles les étudiants seront soumis, lors de leur rapatriement prévu, la semaine prochaine ».

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