Exclusif ! Sadio Mané à cœur ouvert : Le champion d’Afrique évoque l’𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 accueil 𝐚̀ 𝐃𝐚𝐤𝐚𝐫 ? P𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐥𝐚̂𝐜𝐡𝐞́ ? …

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Sadio Mané, le champion d'Afrique y a également évoqué sa personnalité-Capture
Sadio Mané, le champion d'Afrique y a également évoqué sa personnalité-Capture

Exclusif ! Sadio Mané à cœur ouvert. Dans un entretien avec beaucoup d’humilité donné au magazine France Football, Sadio Mané est revenu sur le triomphe du Sénégal en Coupe d’Afrique des nations…

Table des matières

Sadio Mané à cœur ouvert

Le champion d’Afrique évoque l’𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐚̀ 𝐃𝐚𝐤𝐚𝐫 ? V𝐨𝐮𝐬 𝐞̂𝐭𝐞𝐬-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐥𝐚̂𝐜𝐡𝐞́ ? …

Le champion d’Afrique y a également évoqué sa personnalité… Extrait

𝐀̀ 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐨𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́ 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐚̀ 𝐃𝐚𝐤𝐚𝐫? 𝐕𝐨𝐮𝐬, 𝐥𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞́, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐞̂𝐭𝐞𝐬-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐥𝐚̂𝐜𝐡𝐞́?

J’ai fait comme tout le monde, on a tous relâché. Vraiment! (Il pouffe.) C’est la première fois que ça m’arrive. J’ai appris à danser avec mes coéquipiers, toute la nuit. On n’a fait que danser, sans dormir.

Je n’oublierai jamais ces moments de partage, c’était génial. Et voir toute cette foule réunie sur notre passage, je m’en souviendrai toute ma vie. Habituellement, il faut une quarantaine de minutes pour aller de l’aéroport au palais présidentiel.

Là nous avons mis huit heures! Mais je ne regrette pas une minute tellement c’était beau et fou à la fois.

𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐳 𝐝𝐮̂ 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐬 𝐠𝐚𝐫𝐜̧𝐨𝐧𝐬, 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐢𝐥𝐬 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐳 …

Bien sûr. Voir tous ces gamins heureux, vous ne pouvez pas imaginer ce que cela représente, surtout en ces moments parfois durs. Tous ces sourires, ces cris, ça vaut de l’or. C’est gravé en moi à jamais.

𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐠𝐚𝐦𝐢𝐧 𝐬𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐝𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞𝐫? 𝐃’𝐚𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐢𝐧𝐠 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐳𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐨𝐫𝐧𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐧𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐝’𝐚𝐥𝐈𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞?

De surtout toujours croire en ses rêves. C’est ce que moi, petit garçon de Bambali, je fais depuis le début.

Et c’est le message que je répète à tous ceux que je croise dans le cadre de ma mission d’ambassadeur pour l’éducation des jeunes.

Si vous avez un projet, il ne faut pas seulement y croire très fort, il faut surtout s’en donner les moyens.

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Moi, c’est vrai, au village, je me levais tôt le matin pour aller faire mes footings avant l’école. Je savais que la réussite passait par la souffrance.

Au-delà de la résistance physique, ces séances me permettaient de tester ma motivation, jour après jour. Je n’ai jamais lâché.

C’est un peu devenu ma marque de fabrique, autant sur les terrains qu’en dehors. J’ai une grosse volonté. Parce que j’ai toujours faim, en fait. Je ne suis jamais rassasié.

𝐀𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐮 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐒𝐞𝐧𝐠𝐡𝐨𝐫, 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐢𝐥 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐊𝐨𝐝𝐣𝐢 𝐚𝐮𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐳 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮’𝐢𝐥 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐣𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐃𝐚𝐤𝐚𝐫, 𝐥𝐚̀ 𝐨𝐮̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞́?

Non, je ne l’ai pas vu mais je l’ai eu au téléphone. Il fait partie de ceux qui ont changé ma vie. Moi qui lui avais volé tant de noix de cajou, je me souviendrai toujours de la fois où il m’a convoqué.

Ça fait partie de mon histoire.

Je pensais que c’était pour me faire à nouveau la leçon. Mais pas du tout: c’était pour m’aider à aller tenter ma chance loin de Bambali parce qu’il avait entendu parler de mes talents de footballeur. Sans lui, je ne sais pas si j’aurais pu un jour y arriver.

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐢𝐫𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐞̂𝐭𝐞𝐫 𝐜̧𝐚 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐯𝐨𝐮𝐬, 𝐚̀ 𝐁𝐚𝐦𝐛𝐚𝐥𝐢?

Généralement, chaque mois de juin, je passe par là-bas. Parce que j’en ai besoin. Mais aussi de me rebrancher à mes origines. Là-bas, je redeviens le petit garçon de Bambali.

Je monte aux arbres cueillir des mangues, comme lorsque j’étais petit. Je vais au fleuve me baigner avec mes amis.

Et je joue au foot aussi, bien sûr, dans la rue. Ça donne des parties extraordinaires, avec les enfants notamment. Si tout se passe bien je reviendrai donc avec la coupe en juin prochain.

𝐀𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐪𝐮’𝐚𝐮 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐳 𝐩𝐞𝐫𝐝𝐮 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞: 𝐥𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐪𝐮𝐢𝐥𝐥𝐢𝐭𝐞́? 𝐃𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐞̂𝐭𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐞 𝐡𝐞́𝐫𝐨𝐬 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐋𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐮𝐧 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞́𝐯𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐟𝐨𝐮 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭 …

Pour quelqu’un qui n’aime pas trop se mettre en avant, c’est sûr que ça va être compliqué. Mais je ne voudrais pas que ça reste comme le succès de Sadio Mané.

Car c’est faux et ça me gênerait. C’est tout un groupe qui est entré dans l’histoire, pas seulement le dernier tireur.

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