Joies et déceptions à Doha : Les sélectionneurs réagissent au verdict du tirage au sort final

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Joies et déceptions à Doha. Les sélectionneurs réagissent au tirage au sort final. Le tirage au sort final de l’épreuve a réservé son lot d’affiches alléchantes, et suscité des questions et des débats s’agissant des équipes les mieux loties.

Sélectionneurs réagissent au tirage au sort final Qatar 2022

  • Le tirage au sort final de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™ s’est tenu à Doha.
  • Une phase de groupes riche en affiches alléchantes.
  • Nous avons recueilli les réactions de sélectionneurs présents au tirage.
  • Le chemin menant à la gloire lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™ a été tracé le 1er avril dans un Centre des
  • Expositions et des Congrès de Doha qui affichait complet.

Plusieurs sélectionneurs d’équipes candidates au titre étaient présents parmi les 2 000 invités, tandis que leurs joueurs avaient les yeux rivés sur leurs écrans chez eux. Les commentaires derrière les micros ou sur les réseaux sociaux n’ont donc pas manqué une fois le verdict connu.

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Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal

« Nous souhaitons un tirage abordable. Mais est-ce qu’il existe un tirage abordable en Coupe du Monde? », s’est questionné le coach Cissé faisant allusion au niveau élevé de la compétition qui accueille les meilleurs nations du football mondial. « Il faut donc que nous nous préparions à toutes éventualités ».

« Je ne crois pas à cette catégorisation de grandes et petites équipes », dit Aliou Cissé qui s’explique en citant la récente CAN qu’il a remporté où des équipes considérées « petites » ont créer la surprise générale, ainsi que la Macédoine qui a éliminé le Champion d’Europe, l’Italie, qui va manquer cette Coupe du Monde Qatar 2022.

« Nous irons à cette Coupe du Monde sans complexe. Nous croyons et avons la volonté de pouvoir réaliser quelque chose au Qatar. Cette croyance et cette volonté ne sont nullement des mots en l’air car elles sont animées par des réalisations, un travail acharné et un long parcours depuis sept, huit ans. », conclut l’unique sélectionneur qui a réussi l’exploit de gagner une CAN avec le Sénégal et de le qualifier à deux reprises au Mondial de la FIFA.

Luis Enrique, sélectionneur de l’Espagne

« C’est un groupe relevé puisque l’Allemagne en fait partie mais nous avons obtenu le statut de tête de série grâce à nos performances et au travail que nous avons accompli ces dernières années. S’agissant des autres équipes du groupe, je ne vais pas mentir : je ne sais presque rien à leur sujet. Le moment est venu de prendre le temps de les étudier, et de continuer à croire en notre identité d’équipe. Que l’on soit en Coupe du Monde ou en amical, nous n’allons pas modifier notre façon de jouer. Notre style est très affirmé et ce sera très difficile de jouer contre nous. »

Lionel Scaloni, sélectionneur de l’Argentine

« Nous sommes forts et nous croyons en nous. Nous n’avons pas à nous plaindre du tirage mais il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer non plus. Nous connaissons le Mexique, la Pologne s’est qualifiée en battant la Suède, et l’Arabie Saoudite a fait une très bonne campagne qualificative. C’est un groupe difficile. Mais mon message est le suivant : rester calmes et profiter de la Coupe du Monde. J’espère qu’au bout, l’Argentine sera en finale. »

Kasper Hjulmand, sélectionneur du Danemark

« Ce n’est pas idéal. Nous aurions aimé éviter la France car au vu des talents incroyables dont elle dispose, j’estime qu’elle fait partie des meilleures équipes du monde. Et si le Pérou passe le barrage, cela fera une autre équipe extrêmement solide à affronter. Pour se qualifier, il faudra absolument battre la Tunisie. »

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Tite, sélectionneur du Brésil

« On ne peut pas parler de groupe de la vie ou de la mort. C’est la même chose qu’à Russie 2018. Il manque juste le Costa Rica ! Il y a la Suisse et la Serbie, à savoir les équipes qui ont barré la route à l’Italie et au Portugal, mais aussi le Cameroun, qui est une équipe très solide de l’école africaine. Nous devrons hausser notre niveau de jeu. »

Didier Deschamps, sélectionneur de la France

« Il faut toujours rester mesuré après un tirage, quel que soit l’adversaire. On peut parler du Danemark, ce qu’ils ont réalisé, demi-finaliste du dernier EURO, 11ème au classement FIFA. Ils font partie des très, très bonnes nations européennes. On a ce titre de champion du monde, mais c’était il y a quatre ans. Bien évidemment, on va aller à cette Coupe du Monde avec beaucoup de détermination et d’ambition. Ce n’est pas une pression. C’est du bonheur évidemment. Ça amène encore plus d’exigence, encore plus d’attentes de la part du public, mais ça ne m’enlève pas ma tranquillité, ma sérénité. La pression, c’est autre chose. C’est plus de l’adrénaline, de l’excitation par rapport à ce que représente cette Coupe du Monde. »

John Herdman, sélectionneur du Canada

« Une nouvelle occasion nous est donnée de montrer le nouveau visage du Canada. Nous allons aborder cette compétition sans peur, en sachant que nous avons déjà bâti une culture de la ténacité et de la détermination. Nous allons faire appel à notre intelligence, mais nous n’aurons pas de craintes. »

Louis van Gaal, sélectionneur des Pays-Bas

« Nous ne savons rien de ces équipes, donc nous avons du pain sur la planche. En 2014, nous étions tombés dans le groupe le plus relevé, avec l’Espagne, championne du monde, le Chili, qui était la troisième équipe d’Amérique du Sud à l’époque, et l’Australie, avec sa combattivité. Si l’on compare, ce tirage est plus favorable, même si cette fois, nous nous retrouvons face au champion d’Afrique. »

Gregg Berhalter, sélectionneur des États-Unis

« C’est un groupe relevé. En Coupe du Monde, tous les adversaires sont difficiles mais c’est vrai qu’avec l’Angleterre, on a droit à une grosse affiche. Avec Gareth Southgate, on se connaît depuis longtemps. C’est quelqu’un dont je m’inspire et qui a toujours été là pour moi, pour me donner des conseils. Je suis entré en contact avec lui lorsque j’ai été nommé à ce poste et je lui ai demandé s’il accepterait de m’en dire davantage sur le football international. Je le considérais comme un mentor et depuis, nous sommes restés en contact. »

Hansi Flick, sélectionneur de l’Allemagne

« Pour nous, c’est un groupe enthousiasmant et intéressant. Le Japon est une équipe qui est toujours présente dans les grands rendez-vous et dont beaucoup de joueurs évoluent en Bundesliga. C’est une sélection de grande qualité. Nous avions affronté le Costa Rica lors de notre entrée en lice en 2006 et nous en gardons de bons souvenirs. Toutes ces équipes ont progressé et elles ont toutes leurs qualités. Nous devons simplement faire en sorte d’avoir le dessus. »

Vahid Halilhodžić, sélectionneur du Maroc

« C’est un tirage très difficile, avec la Croatie, la Belgique et la meilleure équipe d’Amérique du Nord. Au Brésil en 2014 avec l’Algérie, nous avions failli accomplir un énorme exploit contre l’Allemagne (défaite 2-1 après prolongation en huitième), donc je vais essayer de faire la même chose avec le Maroc. Tout est possible, il faut simplement y croire. »

Murat Yakin, sélectionneur de la Suisse

« Ce sont de grands défis, de grandes équipes, de grandes nations, de grands joueurs. Nous connaissons le Brésil et la Serbie pour les avoir affrontés à la Coupe du Monde 2018 et nous n’allons pas leur rendre la tâche facile. Le Cameroun possède aussi une équipe très intéressante. Je suis content de ce tirage et nous avons hâte d’affronter ces trois adversaires. »

Roberto Martinez, sélectionneur de la Belgique

« C’est un tirage vraiment pas évident pour différentes raisons, mais il nous a réservé des équipes fantastiques que nous avons hâte d’affronter. Il existe une connexion avec le Maroc au sein de la sélection et nous avons des joueurs comme Marouane Fellaini et Nacer Chadli qui ont des racines dans ce pays. Le Canada a fait une campagne de qualification très solide donc cela promet également un bon match. La Croatie, nous la connaissons bien, elle n’a pas été finaliste en 2018 par hasard. »

Fernando Santos, sélectionneur du Portugal

« C’est comme l’histoire du verre à moitié plein et à moitié vide. Si l’on s’en tient aux Coupes du Monde précédentes, l’Uruguay serait favori. Si l’on regarde le classement, ce serait le Portugal. Mais il ne faut pas oublier le Ghana et la Corée du Sud, qui ont de très bons joueurs. Paulo Bento (sélectionneur portugais de la République de Corée) fait un excellent travail pour le football sud-coréen. C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect. »

Gareth Southgate, sélectionneur de l’Angleterre

« Les États-Unis et la RI Iran, nous ne les avons pas affrontés depuis un moment. S’agissant de la troisième équipe (Pays de Galles ou le vainqueur d’Écosse-Ukraine), c’est un grand point d’interrogation, mais il y a la possibilité d’avoir un derby britannique. On les connaît par cœur. Quand on est tête de série, on a l’avantage d’éviter six ou sept grosses équipes. Mais il y a des équipes très haut dans le classement dans le chapeau 2, les États-Unis en particulier. Je connais très bien Gregg Berhalter. On s’est rencontrés quelques fois et on a longuement discuté sur différents sujets. Les Américains ont de très bons joueurs et on sait ce dont ils sont capables quand ils évoluent sous leur drapeau national. »

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