L’heure n’est plus aux beaux discours. La Sûreté urbaine « à l’affut du moindre geste » : Les populations débosselées. C’est le Enquête qui avait donné l’information. La Sûreté urbaine a mis hors d’état de nuire un groupe qui prévoyait des actes subversifs le 30 mars en marge du procès en diffamation qui oppose Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko.
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Sûreté urbaine « à l’affut du moindre geste » : Les populations débosselées
Ils se font appeler, selon ce journal, « commando de Pastef » et sont dirigés par deux anciens militaires. Comme Kaba Diakité, Famara Mané alias Nianthio et Cie ont été arrêtés.
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Ils avaient dans leur ligne de mire des ministres, le juge Maham Diallo, les infrastructures du Ter et du Brt, ainsi que les magasin Auchan et les stations Total.
En effet, les forces occultes dont parlait le ministre de l’intérieur Antoine Diome seraient les mêmes que ce Commando.
Les investigations ont montré que ce sont les mêmes profils. Ils ont été suivis par les réseaux sociaux et dans certains groupes WhatsApp.
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Ainsi, cette affaire, similaire à celle dite de la ‘’Force spéciale’’, est entretenue par Mouramani Kaba Diakité qui a été interpellé.
Après des investigations rondement menées par le commissaire Bara Sangaré, il a été établi que Kaba Diakité, en complicité avec d’autres individus bien identifiés, préparait des actes
de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles graves.
Des indices graves et concordants mis à la disposition du boss de la Sûreté urbaine de Dakar ont précipité son arrestation.
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Kaba Diakité a été cueilli chez lui alors qu’il prenait le repas en compagnie de Sébastien Sagna, membre de la bande.
La première mesure prise après cette interpellation a été de paralyser toutes les activités du groupe ‘’Commando de Pastef’.
Ainsi, en coupant la tête du groupe, les activités de la bande ont été à l’arrêt. En effet, selon des sources de L’Observateur, Mouramani Kaba Diakité était le leader et coordinateur de toutes les activités subversives et violentes.
Dépeint comme un expert dans le maniement des armes et artificier, Kaba Diakité avait la charge de fabriquer tous les cocktails Molotov et autres artifices explosifs.
Au cours de leurs investigations, les redoutables enquêteurs de la Sûreté urbaine ont appris que le mis en cause a acquis ce savoir-faire durant son séjour aux États-Unis.
La suite de l’enquête a conduit les hommes de Bara Sangaré sur la piste de Famara Mané dit Nianthio.
Ancien du bataillon des commandos, Famara a été vite localisé et arrêté. Les policiers ont trouvé sur lui une partie des cocktails Molotov qu’il cherchait à évacuer à Mbour, après avoir appris l’arrestation de Kaba Diakité.
Famara Mané habite à Grand-Yoff, à proximité du Lycée Hyacinthe Thiandoum. Poussant l’enquête, la Sûreté urbaine de Dakar a trouvé la seconde partie des cocktails Molotov détenue par un certain Djiba qui vit dans l’hôtel appartenant à Kaba Diakité, sis à Guédiawaye, en face du stade.
Ainsi, les équipes d’intervention sont parvenues à identifier la plupart des membres de la “Force occulte’’.
S’agissant du ‘’Commando de Pastef’’, les enquêteurs de la Sûreté urbaine de Dakar sont parvenus à décrypter son organisation, son mode de fonctionnement, ses cibles et objectifs éventuels des prochains jours de manifestations.
Ce commando, selon des sources de L’Observateur proches de l’enquête, est chargé de perpétrer les actes de vandalisme et des attentats sous la supervision de Kaba Diakité, ancien émigré aux États-Unis, réinstallé à Dakar.
Chef opérations à mener sur le terrain, il est secondé par trois agents de sécurité issus des forces de défense et sécurité ou du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
Il s’agit de Sébastien Sagna, ancien gendarme, propriétaire d’une entreprise dénommée Sinaï vers le pont de Yoff. Selon des sources de L’Observateur, Sébastien Sagna y tient ses réunions avec les membres du ‘’Commando de Pastef’’ au toit de l’immeuble qui héberge ses bureaux.
Ancien membre du Bataillon de commandos (classe 2003)
Mieux, il serait en connexion avec des officiers de gendarmerie qui seraient dans le deal. Ensuite, il y a le nommé Mamadou qui serait un ancien combattant du Mfdc.
Selon les mêmes sources, il fait partie des commandos qui exécutent les actes de violence sur la voie publique. Il dispose d’une moto Jakarta pour commettre ses forfaits.
Enfin, il y a le nommé Famara Lankoumane Mané. Ancien membre du Bataillon de commandos (classe 2003), l’homme, un proche de Kaba Diakité, se déplace également en moto. Ce cercle restreint est lecerveau du ‘’Commando de Pastef’’.
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Les investigations des hommes de Bara Sangaré leur ont permis d’établir que les membres de ce cercle restreint communiquaient exclusivement par Instagram.
Ils étaient chargés de recruter des commandos destinés à perpétrer des actes de violence. Rémunérés 100 000 FCFA par mois, ils tenaient leurs réunions de coordination nuitamment sur le palier supérieur du stade de Guédiawaye.
