Vaccination anti covid-19, le mal français : L’enquête qui pique. Bureaucratie sclérosante, scepticisme tétanisant, lobbying paralysant… Comment le pays de Pasteur s’est retrouvé à la traîne d’une campagne vitale.
« Annuler des rendez-vous de vaccination pour accélérer la vaccination, j’ai un peu de mal à intégrer le concept… », bougonne le Dr Michaël Rochoy.
Vaccination, les sept péchés capitaux français
Ce médecin généraliste à Outreau, dans un Pas-de-Calais confiné le week-end, se rêvait au cœur de la stratégie de sortie de crise concoctée par le gouvernement, qui porte au pinacle la médecine de ville.
Pourquoi la stratégie vaccinale française souffre-t-elle autant de la comparaison par rapport aux autres pays ? La Commission européenne a-t-elle fauté ?
Le gouvernement est-il fautif ? L’analyse et les explications de Nathalie Schuck, journaliste politique au « Point ».
Las, de doses à son cabinet, il n’a point vu venir. « Pas de Pfizer, et du AstraZeneca au compte-gouttes ! »
Un flacon la première semaine, deux la suivante, et des déprogrammations à la chaîne. Si encore les retards de livraison étaient en cause…
Les huit vaccins les plus avancés au banc d’essai
Trois vaccins sont déjà autorisés en France : les deux sérums à ARN de Pfizer-BioNTech et de Moderna, celui à vecteur viral d’AstraZeneca.
D’ici quelques jours, un quatrième, reposant également sur un vecteur viral et développé par le laboratoire Johnson & Johnson, devrait s’ajouter à la liste.
Tous les laboratoires n’ont pas misé sur la même approche pour déclencher une protection immunitaire contre le virus, mais tous ont choisi la même cible : la protéine Spike (ou « spicule » en français), qui sert de clé au Sars-CoV-2 pour entrer dans nos cellules et les infecter.
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