Manifestation d’étudiants : Ziguinchor a vibré au son des casseroles. Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont fait vibrer la ville de Ziguinchor, au son des casseroles pour revendiquer auprès de Ousmane Sonko, maire de la ville, le renouvellement du contrat de bail de l’immeuble qu’ils occupent à Dakar et la remise de des subventions non encore perçues.
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Ziguinchor a vibré au son des casseroles lors de la manifestation d’étudiants
Les étudiants en tee-shirt rouge et en brassards rouges, scandent à l’unisson le slogan de la manifestation.
La procession des pensionnaires de l’Ucad, venus en masse, a débuté au portail du Lycée Djignabo Bassène, pour prendre fin devant les locaux de la Mairie de la ville éponyme.
Marche de protestation des étudiants et élèves contre le maire Ousmane Sonko
Les étudiants ressortissants de la région de Ziguinchor ne sont pas contents des autorités municipales, notamment Ousmane Sonko.
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Menacés d’expulsion de leurs logements, ils dénoncent l’inaction de la mairie qui n’a pas respecté ses engagements financiers vis à vis de leur bailleur.
Sonko refuse de leur répondre, les étudiants de Ziguinchor passent à la vitesse supérieure
Après une première manifestation à Ziguinchor pour protester contre la rupture annoncée du contrat de location de leur immeuble à Dakar, les étudiants ziguinchorois de l’UCAD ont repris de plus belle ce mercredi. Sans réaction du maire, Ousmane Sonko, ils ont décidé d’organiser un… concert de casseroles.
Pour protester contre les « dérives » de Macky Sall, Ousmane Sonko a lancé le concept « concert de casseroles ».
Le 31 décembre dernier lui et les autres membres de l’opposition l’ont remis, lors du discours de Macky Sall. Mais ce mercredi, les choses se sont retournées contre lui.
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Pour protester contre sa décision de rompre le contrat de location des étudiants ziguinchorois à Dakar, ces derniers ont décidé d’organiser un concert de casseroles dans les rues de la capitale du Sud.
La manifestation a accueilli beaucoup de monde, qui a fait du bruit jusqu’aux portes de la mairie dirigée par le leader de Pastef.
Nous ne faisons pas de politique. Mais ceux qui sont dans cette mairie, c’est nous qui les y avons placés.
S’ils doivent prendre une décision qui va nous mettre en péril, on sera là pour lutter », a déclaré Modou Badji, un des leaders.