Arrêt des cours à l’UCAD : le communiqué officiel. Comme annoncé, le campus pédagogique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar va fermer ses portes du 31 juillet au 4 octobre 2023. Le communiqué officiel de l’Assemblée de l’Université était attendu pour ce mercredi. Il vient d’être publié, signé par le recteur. Voici ce que vous devez savoir sur la fermeture de l’UCAD. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a annoncé qu’elle suspendra ses activités pédagogiques du 31 juillet au 4 octobre 2023.
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Arrêt des cours à l’UCAD : le communiqué officiel
L’UCAD ferme temporairement pour travaux. C’est officiel, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar va suspendre ses activités pédagogiques du 31 juillet au 4 octobre 2023.
Cette décision a été prise par l’Assemblée de l’Université, qui a publié un communiqué signé par le recteur ce mercredi. La raison invoquée est la réalisation de travaux de rénovation et de modernisation du campus universitaire.
Cette décision a été prise par l’Assemblée de l’Université, qui a publié un communiqué officiel ce mercredi, signé par le recteur. Selon le communiqué, cette suspension vise à permettre la réalisation de travaux de rénovation et de modernisation des infrastructures et des équipements du campus.
Le communiqué précise également que les étudiants seront informés des modalités de reprise des cours et des examens en temps opportun. L’UCAD est la plus grande université du Sénégal et d’Afrique de l’Ouest, avec plus de 80 000 étudiants.
Elle est reconnue pour son excellence académique et sa contribution au développement du pays. La fermeture temporaire de l’UCAD est donc un événement majeur, qui suscite des réactions diverses au sein de la communauté universitaire et de la société civile.
L’Ucad suspendue aux discussions
Juin a été le mois fatal. Des parties de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) ont été incendiées, des pierres ayant laissé leurs empreintes sur plus d’un bâtiment. Vacances anticipées, vacances prolongées : ainsi les autorités universitaires en ont décidé.
L’année académique est compromise, la réouverture des campus social et pédagogique incertaine. Le Collectif des écoles et instituts, pour sa part, a exigé une reprise totale.
En face, les autorités universitaires n’ont pas varié dans leur position. Maintien de la fermeture, pour elles. Maintien des appels à la reprise, pour les étudiants.
Ces derniers ont récemment réitéré leur attachement à leurs revendications. La prolongation de la fermeture de deux mois, décidée par les autorités universitaires, n’a pas aidé à détendre la situation.
Cette annonce faite, le collectif a voulu tenir une conférence de presse au sein de l’Ucad pour dénoncer une prolongation qu’ils disent mue par des calculs politiques.
La police s’est opposée à sa tenue, les étudiants ayant à la fin trouvé refuge au lycée Delafosse pour délivrer leur message. Le déplacement n’a pas empêché les policiers de traquer la parole libre.
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Dans tous les cas, disent Baye Niass Ndoye et ses amis, l’année doit être sauvée. Pourtant, le Conseil académique dit vouloir aller dans le sens d’une réouverture de l’Ucad.
Le 9 octobre 2023, il a d’ailleurs pris «un certain nombre de décisions, parmi lesquelles celle de travailler à la reprise des enseignements en présentiel dans les meilleurs délais». Toujours dans cette perspective, il compte organiser «les Assises de l’Ucad les 26 et 27 octobre 2023».
Selon une note parvenue à la rédaction, «l’objectif de cette rencontre est, entre autres, de fixer les modalités d’une reprise effective des activités pédagogiques en présentiel».
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) ne demande qu’un retour à un calendrier académique normal… Les fermetures des universités publiques à cause d’agendas politiques avaient été fustigées par les enseignants-chercheurs.
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Reprise effective voulue, vraisemblablement par tous, des signaux au rouge, des positions bien campées, une université suspendue à des discussions, calendrier académique pas à jour.
On n’est pas aussi à jour, pour ce qui est des réparations des structures touchées en juin. Et le Peuple peut peut-être se faire du souci, puisque qu’à Mbour, Koungheul, Dakar, Matam…, les petits frères sont chassés des classes par les grands frères.
Les petits-fils de Cheikh Anta Diop n’en démordent pas. Ils annoncent devant micros, caméras, et qui veut voir et entendre, que nul n’apprenne dans le pays si les locataires de l’Ucad n’apprennent pas.