L’heure est grave. Benno au bord de l’implosion! Macky remanie ce week-end. Le président Macky Sall s’apprête à remanier son gouvernement ce week-end, selon des sources proches du pouvoir. Ce changement intervient dans un contexte de crise au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui soutient le chef de l’Etat depuis 2012. Plusieurs partis membres de la majorité présidentielle ont exprimé leur mécontentement face à la gestion du pouvoir et à la répartition des postes. Certains ont même menacé de quitter la coalition si leurs revendications n’étaient pas prises en compte.
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Benno au bord de l’implosion : Macky remanie ce week-end
La coalition présidentielle est en effet secouée par des dissensions internes, des ambitions personnelles et des critiques à l’égard de la gestion du pouvoir. Plusieurs leaders de BBY ont exprimé leur mécontentement ou leur désaccord avec la politique menée par Macky Sall, notamment sur les questions de la gouvernance, de la justice, de l’éducation et de la relance économique.
Parmi les principaux frondeurs, on peut citer le Parti socialiste (PS), qui a récemment décidé de se retirer du dialogue national initié par le président, le Parti démocratique sénégalais (PDS), qui réclame la libération de son leader Karim Wade, condamné pour enrichissement illicite, ou encore le Mouvement du 23 juin (M23), qui dénonce le non-respect des engagements pris par Macky Sall lors de son élection.
Face à cette situation, le président de la République aurait décidé de procéder à un remaniement ministériel pour redonner un souffle à son action et renforcer la cohésion au sein de sa majorité. Selon nos informations, plusieurs ministres seraient sur la sellette, notamment ceux en charge des secteurs stratégiques comme l’économie, les finances, l’énergie, l’éducation ou la santé.
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Le remaniement ministériel pourrait être l’occasion pour Macky Sall de calmer les tensions et de renforcer la cohésion de son camp, à moins d’un an de l’élection présidentielle de 2024. Selon les rumeurs, plusieurs ministres pourraient être remerciés ou changer de portefeuille, notamment ceux qui sont en charge des secteurs stratégiques comme l’économie, la santé, l’éducation ou la sécurité. Le président pourrait aussi faire appel à de nouvelles personnalités issues de la société civile ou du monde des affaires, afin d’apporter un souffle nouveau à son action.
Par ailleurs, le bilan de la première année de la 13e législature de l’Assemblée nationale est mitigé. Si les députés ont adopté plusieurs lois importantes, comme celle sur le code électoral ou celle sur le statut des magistrats, ils ont aussi été critiqués pour leur faible présence dans l’hémicycle ou leur manque de contrôle sur l’exécutif. Certains observateurs estiment que le Parlement sénégalais est trop docile et ne joue pas pleinement son rôle de représentation du peuple et de contre-pouvoir.
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Enfin, le phénomène Tik Tok continue de faire des émules au Sénégal. De plus en plus de jeunes utilisent cette application de partage de vidéos courtes pour exprimer leur créativité, leur humour ou leur engagement. Des stars de la musique, du cinéma ou du sport se sont aussi mises à Tik Tok, attirant des millions d’abonnés. Mais cette plateforme n’est pas sans risques. Certains contenus peuvent être choquants, violents ou inciter à la haine. Des cas de cyberharcèlement, de chantage ou d’escroquerie ont été signalés. Il faut donc être vigilant et respecter les règles d’utilisation et les bonnes pratiques.
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Le chef de l’Etat pourrait également nommer de nouvelles personnalités issues de la société civile ou du monde des affaires, afin d’apporter une touche de modernité et d’efficacité à son gouvernement. Il pourrait également faire appel à des figures politiques issues de l’opposition ou du centre, dans une logique d’ouverture et de consensus.
# Assemblée nationale : un an après, quel bilan ?
Il y a un an, le 30 juillet 2022, les Sénégalais étaient appelés aux urnes pour renouveler les 165 députés de l’Assemblée nationale. Un scrutin qui avait été marqué par une large victoire de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui avait obtenu 125 sièges, contre 19 pour la coalition Wattu Senegaal, conduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS), et 7 pour la coalition Manko Taxawu Senegaal, menée par le maire de Dakar Khalifa Sall.
Un an après, quel bilan peut-on dresser du travail législatif accompli par les députés ? Selon le site officiel de l’Assemblée nationale, 36 lois ont été votées durant cette première année de législature, dont 24 lois organiques ou ordinaires et 12 lois autorisant la ratification d’accords internationaux.
Parmi les textes adoptés, on peut citer la loi portant révision constitutionnelle, qui a introduit le parrainage citoyen pour les candidatures à l’élection présidentielle, la loi portant code électoral, qui a modifié les règles du scrutin législatif et local, la loi portant statut général des fonctionnaires, qui a réformé le régime indemnitaire et disciplinaire des agents publics, ou encore la loi portant code général des impôts, qui a instauré une taxe sur les services numériques.
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Cependant, ces lois ont souvent été contestées par l’opposition et une partie de la société civile, qui les ont accusées d’être taillées sur mesure pour favoriser le camp présidentiel ou pour restreindre les libertés publiques. Certains députés ont également dénoncé le manque de dialogue et de concertation au sein de l’hémicycle, ainsi que le rôle prépondérant du groupe BBY, qui dispose d’une majorité écrasante.
Par ailleurs, l’Assemblée nationale a été confrontée à plusieurs affaires qui ont entaché son image, comme la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viol, ou la suspension du député Moustapha Cissé Lô, sanctionné pour ses propos injurieux à l’égard de ses collègues.
# TikTok : le phénomène qui révolutionne les réseaux sociaux
TikTok, vous connaissez ? Il s’agit d’une application mobile qui permet de créer et de partager des vidéos courtes, souvent humoristiques ou musicales. Lancée en 2016 en Chine sous le nom de Douyin, puis étendue au reste du monde en 2017 sous le nom de TikTok, elle compte aujourd’hui plus de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde, dont 15 millions au Sénégal.
TikTok se distingue des autres réseaux sociaux par son format original et créatif, qui repose sur le montage, les effets spéciaux, les filtres et les challenges. Les utilisateurs peuvent ainsi exprimer leur personnalité, leur talent ou leur humour à travers des vidéos de 15 à 60 secondes, qui sont ensuite diffusées sur une plateforme où chacun peut les liker, les commenter ou les partager.
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TikTok est également un vecteur de tendances et de viralité, qui influence la culture populaire, la mode, la musique ou encore la politique. De nombreux artistes, célébrités, influenceurs ou personnalités publiques ont ainsi rejoint l’application pour se faire connaître ou pour interagir avec leurs fans. Des mouvements sociaux ou des campagnes de sensibilisation ont également émergé sur TikTok, comme le #BlackLivesMatter ou le #StopCovid19.
Toutefois, TikTok n’est pas sans susciter des controverses et des critiques. L’application est en effet accusée de collecter et d’exploiter les données personnelles de ses utilisateurs, notamment les mineurs, qui représentent une large part de son audience. Elle est également soupçonnée de censurer certains contenus politiques ou sensibles, sous la pression du gouvernement chinois, qui contrôle sa maison-mère ByteDance.
Face à ces enjeux, TikTok a pris plusieurs mesures pour renforcer la sécurité et la transparence de sa plateforme. Elle a notamment mis en place un centre de modération basé à Dublin, qui vérifie le respect des règles communautaires et des lois locales. Elle a également lancé un programme éducatif pour sensibiliser les utilisateurs aux risques liés aux réseaux sociaux et aux bonnes pratiques à adopter.