Laurent Gbagbo et sa famille politique endeuillé. Les parthisants, sympathisants en larmes et lamentations. Ah, oui. Tenez-vous bien ! En Côte d’Ivoire, Aboudramane Sangaré, président par intérim de la frange dissidente du Front populaire ivoirien (FPI), est décédé des suites d’un cancer.
Hospitalisé à l’Hôtel Dieu d’Abidjan, Aboudramane Sangaré a rendu l’âme à l’âge de 72 ans.
Fidèle de Laurent Gbagbo, Aboudramane Sangaré, président par intérim de la frange dissidente du Front populaire ivoirien (FPI), est décédé dans la matinée de ce samedi 3 novembre 2018, à Abidjan. Admis à l’hôpital dans un état critique, il y a 15 jours, Aboudramane Sangaré souffrait d’un cancer.
Le « gardien du temple », qui incarnait la frange dure du FPI, aujourd’hui dans l’opposition au président Ouattara, s’en est allé. Sa mort survient une dizaine de jours après la disparition de l’ex-directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, un autre pilier du régime de Laurent Gbagbo. Un nouveau coup dur pour le Front populaire ivoirien, écrit RFI.
Le site insiste que les relations entre Laurent Gbagbo et Dramane Sangaré étaient historiques, incarnées par une amitié d’un demi-siècle qui a survécu, même après la chute et l’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) de l’ancien chef de l’Etat ivoirien.
Sangaré, qui estimait que Gbagbo était l’otage de la CPI, a pris la tête d’une frange dissidente au sein de la formation politique avec, la faction jusqu’au-boutiste du FPI, qui avait pour principal objectif, la libération de Laurent Gbagbo.