Décès du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère. Quinze heures après son “atterrissage brutal” dans une région isolée du nord-ouest de l’Iran, l’hélicoptère qui transportait le président iranien Ebrahim Raïssi a été retrouvé lundi matin par les équipes de secours, qui n’y ont trouvé “aucun signe de vie”, rapporte CNN, citant les agences officielles iraniennes. Tôt lundi matin, son décès, ainsi que celui du ministre iranien des Affaires étrangères et de sept autres personnes, a été annoncé sur la télévision d’Etat, écrit Iran International dans un live.
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Décès du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère
Selon une source citée par l’agence Reuters, l’appareil serait “complètement calciné”. Les informations étaient rares depuis la disparition de l’hélicoptère, qui ramenait le président de la cérémonie d’inauguration d’un barrage dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan orientale, dans le nord-ouest du pays.
Des dizaines d’équipes de secours avaient été dépêchées sur le terrain, où les recherches se poursuivaient sans relâche, compliquées par des conditions météorologiques difficiles, “sous la pluie et dans le brouillard”, raconte El País.
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Lundi matin tôt, l’agence officielle iranienne Irna avait assuré que “les coordonnées géographiques précises” de l’emplacement de l’hélicoptère avaient été déterminées, grâce notamment aux données d’un drone turc, et que “les équipes de secours se dirigeaient vers le lieu potentiel de l’accident”.
Recherches difficiles
“La télévision d’État a diffusé [dimanche] en continu des images de fidèles priant au sanctuaire de l’Imam Reza dans la ville de Mashhad, la ville natale de Raïssi, ainsi qu’à Qom et dans d’autres endroits”, relève Il Corriere della Sera.
De nombreux pays, de la Turquie à Moscou, en passant par la plupart des pays du Golfe, ont envoyé des messages de soutien à Téhéran et ont offert leur aide, comme l’Union européenne (UE), qui avait activé son service de cartographie CopernicusEMS. Washington avait précisé pour sa part “suivre de près les informations”.
“Bataille féroce pour le pouvoir”
Mais avant même que l’épave de l’hélicoptère ne soit retrouvée, la presse internationale, à l’instar The Economist, envisageait la mort “de plus en plus probable” du dirigeant ultraconservateur et rivalisait d’analyses sur un potentiel “après-Raïssi”.
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