Revue de presse française : Donald Trump boycottera l’investiture de son successeur À la Une

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À la Une de Revue de presse française : Donald Trump boycottera l’investiture de son successeur. Le 20 janvier 2021, Donald Trump quittera ses fonctions de président des États-Unis.

« Trump snobe l’intronisation de Biden », lance Le Parisien, en évoquant ce « rituel quasi immuable aux États-Unis. Seuls trois présidents s’y étaient refusés avant lui, rappelle ce quotidien. Et la dernière fois, c’était en… 1869, lorsqu’Andrew Johnson avait boudé l’intronisation d’Ulysses Grant.

« C’est une bonne chose », lui a rétorqué hier Joe Biden. Et d’enfoncer le clou : « C’est une des rares choses sur lesquelles nous sommes d’accord », a ajouté Joe Biden », pointe encore Le Parisien.

Pour décrire ce qui se passe en ce moment à Washington, Le Figaro y va d’une formule toute littéraire : « La chute de la maison Trump », en référence à La chute de la maison Usher, célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe.

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Car le Capitole, symbole du pouvoir parlementaire investi par une foule rassemblée à l’instigation du pouvoir exécutif, « a soudain dessillé une partie des élus conservateurs quant au prix du pacte faustien passé avec un président plus préoccupé par lui-même que par l’avenir du pays et de leur parti ».

En France, conséquence de la crise sanitaire liée au coronavirus, la crise économique à venir inquiète. À l’heure où est mis l’accent sur l’accélération de la vaccination, une autre priorité porte sur les conséquences économiques de l’épidémie :

Pour Le Figaro, il est plus que jamais urgent d’« immuniser l’économie ». Car « mise à l’arrêt au printemps, relancée à l’été, à nouveau stoppée à l’automne, réoxygénée à Noël en attendant une probable interruption dans les semaines à venir… la machine, à force de cahoter, n’en finit pas de se détériorer », souligne ce quotidien.

Aussi, « face à l’urgence, il n’est plus temps d’ergoter, enjoint en Une Le Figaro : grande campagne nationale de communication, commandes massives de vaccins, élargissement des lieux de vaccination, passeport sanitaire… aucune arme contre le virus ne doit être négligée. Pour espérer vaincre la crise sanitaire, bien sûr. Mais aussi pour éviter un désastre économique et social ».

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On termine par le tueur en série Miche Fourniret, soupçonné dans un dossier de disparition d’une femme en 1993 en Normandie. Son ex-femme est à son tour mise en examen :

C’est « la dernière affaire Fourniret », lance en Une Libération, en évoquant la disparition il y a vingt-sept ans, dans un village normand, d’une femme de vingt-neuf ans nommée Lydie Logé, disparue sans laisser de traces. Trois semaines après Michel Fourniret, son tueur en série d’ex-mari, Monique Olivier (l’ex-femme de ce dernier, donc), vient en effet à son tour d’être mise en examen dans ce dossier par la juge d’instruction Sabine Keyris.

La date de la disparition de Lydie Logé n’est « pas anodine », souligne Libération, car elle tombe dans la fameuse « période blanche » de Michel Fourniret, « cette immaculée décennie entre 1990 et 2000 où aucune victime n’a été répertoriée. Non pas qu’il se soit rangé, plutôt qu’on ne l’a pas démasqué, pensent les enquêteurs ».

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Ayant eu accès à une synthèse du dossier d’instruction, Libération révèle que, le 12 novembre 2019, en garde à vue, face à une photo de la disparue Lydie Logé, Michel Fourniret, « amateur de formules elliptiques, lâche : « Son visage me dit quelque chose »,avant de préciserqu’il ne voit « que lui » pour avoir mis fin au « parcours de vie » de la jeune femme. Avant de mimer un geste d’étranglement », complète Libé.

Lequel quotidien signale aussi que, dans le cadre d’un autre dossier, Fourniret a évoqué « un déplacement » dans le département de l’Orne, en Normandie, donc, un déplacement « remontant à 1993 », soit en époque et lieu de la disparition de Lydie Logé.

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