Donald Trump cité à comparaître devant la commission du 6 janvier. Le monde entier se souvient encore de cette image étrange et choquante tirée d’une vidéo où un tweet de l’ex-président Donald Trump est affiché lors de la commission d’enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021 lors d’une audition, le 13 octobre 2022.
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Donald Trump cité à comparaître devant la commission du 6 janvier
La commission parlementaire qui enquête sur le rôle de l’ancien président Donald Trump dans l’assaut contre le Capitole du 6 janvier 2021 veut entendre l’ex-chef de la Maison Blanche : jeudi, la commission a décidé à l’unanimité de citer Donald Trump à comparaître.
Le milliardaire républicain se pliera-t-il à la convocation ? Dans une première réaction, il a vivement dénoncé les élus de la commission. « Pourquoi ne m’a-t-elle pas demandé de témoigner il y a des mois ?
Pourquoi ont-ils attendu jusqu’à la toute fin, jusqu’au dernier moment de leur dernière réunion ?
Parce que la commission est un FIASCO total qui n’a servi qu’à diviser davantage notre pays », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social. En tout cas, la convocation suscite beaucoup de commentaires dans la presse.
« Un baroud d’honneur qui a peu de chances de déboucher sur la comparution de l’ex-président », estime le journal canadien Le Devoir, qualifiant Donald Trump « d’agitateur en chef ».
Le quotidien québécois s’interroge aussi sur l’impact du travail de la commission et des audiences publiques qui ont pris fin jeudi.
Le Devoir estime que « la tonalité du débat politique ne changera pas d’un iota. Une majorité d’électeurs républicains, enfermés dans le mensonge de l’élection volée, boivent les sottises que Trump et ses loyalistes disséminent encore dans l’espace public tel un poison fielleux ».
Un avis partagé par le New York Times.
« Ceux qui soutiennent Donald Trump ne changeront pas leur opinion ». Selon des sondages cités par le quotidien, environ un tiers des Américains pensent que le président Joe Biden a gagné les élections seulement à cause des fraudes électorales.
Un taux qui reste stable depuis des mois. Et c’est sans oublier le fait, ajoute le Washington Post, que la moitié des candidats républicains aux élections de mi-mandat ont adopté la narrative du scrutin volé.
Voilà pourquoi les « midterms » sont aussi un test pour la démocratie, écrit le Washington Post.
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Brésil : pression sur des salariés à voter pour Jair Bolsonaro
La campagne présidentielle entre les deux tours se poursuit, et des fois avec des méthodes illicites. Le patron d’une entreprise de textile aurait fait pression sur ses employés pour qu’ils votent en faveur du président sortant Jair Bolsonaro.
C’est à lire dans la Folha de Sao Paulo. Plusieurs salariés de l’entreprise située dans le sud du pays se sont plaints auprès du ministère du Travail qui a mis en garde l’entreprise.
Selon des témoignages, le patron aurait dit que le maintien des emplois dépendait de la victoire de Jair Bolsonaro.
Il aurait aussi organisé des réunions pour dénigrer le candidat de gauche Lula et exalter son rival, le président sortant.
Selon Folha de Sao Paulo, ce n’est pas la première fois pendant cette campagne qu’un chef d’entreprise utilise son pouvoir pour inciter ses salariés à voter en faveur de Jair Bolsonaro.
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Les États-Unis durcissent leur politique d’immigration envers les Vénézuéliens
Le gouvernement a décidé de renvoyer au Mexique tout Vénézuélien entré illégalement sur le territoire américain.
En revanche, Washington accepte d’accueillir 24 000 Vénézuéliens selon une nouvelle procédure mise en place et déjà en vigueur pour les réfugiés ukrainiens.
Chaque candidat doit avoir un parrain aux États-Unis qui soutient la demande d’immigration et finance le projet.
Selon le journal El Nacional, le début des expulsions de ressortissants vénézuéliens a surpris leurs compatriotes tout juste arrivés à Tapachula, dans le sud du Mexique.
Selon ces migrants, des centaines d’autres, d’origine vénézuélienne et colombienne, sont en route pour rejoindre le Mexique avec le souhait de passer aux États-Unis.
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Crash d’avion dans les Andes : 50 ans après, les survivants se souviennent
C’était il y a 50 ans… Un avion qui transportait une équipe de jeunes rugbymen uruguayens s’écrasait dans la cordillère des Andes. Les rescapés ont passé 72 jours coupés du monde, avec une température de -30 degrés sur un glacier, à 3 700 mètres d’altitude.
La presse argentine publie ces jours-ci des témoignages émouvants des rescapés des 49 passagers et membres de l’équipage. Seulement 16 ont survécu.
Gustavo Zerbino est l’un d’eux. À 68 ans, ce drame est à jamais gravé dans sa mémoire. Il a cru mourir plusieurs fois pendant ces 72 jours à attendre les secours, explique-t-il au journal Clarin.
Mais malgré les souffrances qu’il a endurées, malgré la décision de se nourrir des cadavres de ses coéquipiers, Gustavo Zerbino se souvient aussi avoir vécu des moments de joie intenses.
« Chaque seconde aurait pu être la dernière. Donc, nous l’avons vécue intensément, nous avons célébré chaque jour de plus qui nous a été donné. »
Comment ont-ils fait pour survivre dans de telles conditions ? « Parce que nous voulions vivre », a répondu Gustavo Zerbino.