L’Angola figurera, à partir de mardi 1er octobre, sur la liste des pays de la région de la SADC qui prélèvent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une taxe qui remplacera l’impôt sur la consommation.
La TVA, qui est perçue sur les biens et services produits dans le pays ou importés, aura un taux forfaitaire de 14%.
Cette taxe entrerait en vigueur le 1 er juillet dernier, mais les entrepreneurs nationaux ont demandé une prolongation du délai car ils n’étaient pas bien préparés.
Dans le Budget général de l’Etat 2019 révisé, approuvé en juin par le Parlement angolais, les estimations des recettes de la TVA à percevoir avaient été révisées à la hausse de 60%, passant de 156,3 milliards de kwanzas à 249,3 milliards de kwanzas.
Au cours de cette première phase, la taxe s’appliquera à 1 600 sociétés inscrites au Bureau des impôts des principaux contribuables et à d’autres ayant volontairement adhéré au régime général.
L’Administration générale des impôts (AGT) a déjà validé 103 logiciels de sociétés nationales et étrangères et a autorisé 15 topographies et imprimantes pour des factures et des documents équivalents.
Ainsi, a-t-il ajouté, à compter de mardi, les entreprises autorisées commenceront à facturer la TVA et les factures doivent inclure le taux de taxe à l’aide de systèmes dûment validés par l’AGT.
Adilson Sequeira a averti que les entreprises ne peuvent pas appliquer la TVA sur les systèmes non valables, sous peine de pénalités.
Dans ce cas, toutes les entreprises couvertes par le régime transitoire et le système hors TVA sont couvertes.
Les entreprises qui ont opté pour le régime général de la TVA soumettront désormais une déclaration périodique qui sera contrôlée par l’AGT.
À partir de janvier 2020, ils commenceront à soumettre des factures électroniques, qui feront l’objet d’un contrôle détaillé en termes de suivi de la perception de cette taxe.
«Le recouvrement incorrect est interdit par le code de la TVA. Ceux qui n'ont pas adhéré au régime général ne peuvent pas facturer la TVA », a-t-il averti, affirmant que le montant facturé de manière inappropriée serait restitué au consommateur final.
Pour l’année 2021, il est prévu l’entrée de tous les contribuables ayant un volume annuel de facturation ou d’exploitation en kwanza équivalent à 250 000 $.