Au Cameroun, le torchon brûle entre la Fecafoot et Le Coq Sportif. En réponse à une communication de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) annonçant la suspension de sa collaboration avec Le Coq Sportif, l’équipementier s’est adressé à Samuel Eto’o sur un ton plutôt menaçant.
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Fecafoot et Le Coq Sportif, le torchon brûle
La menace a l’avantage de ratisser large. Elle vise la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et tout tiers, notamment tout équipementier concurrent, qui « viendrait à porter atteinte aux droits » dont Le Coq Sportif se dit « titulaire ».
Elle est écrite noir sur blanc, dans un courrier adressé à Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot, par Marc-Henri Beausire, directeur général de la marque française de sport sous contrat avec les Camerounais depuis janvier 2020.
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La correspondance datée du 11 juillet dernier, adressée également au ministère camerounais des Sports et aux services contentieux de la Fédération internationale de football (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF).
La lettre est une réponse circonstanciée à une communication de la Fecafoot du 1er juillet, exprimant publiquement la volonté de résilier, à l’issue de la CAN féminine, le contrat équipementier en cours, soit un an avant son terme prévu en 2023.
Vers une procédure judiciaire ?
À n’en pas douter, Le Coq Sportif est manifestement agacé, lui qui assure n’avoir eu de cesse de tenter de prendre attache avec les services du nouveau président Eto’o pour un règlement à l’amiable du différend afin de poursuivre la préparation des commandes d’ores et déjà engagées.
Des démarches qui seraient restées vaines, selon Marc-Henri Beausire, l’instance camerounaise préférant manifestement laver le linge sale sur la place médiatique.