Revue de presse du 7 mars 2022 se focalise sur le Lancement du 2E Tronçon du TER et d’autres sujets. Le lancement des travaux du deuxième tronçon du Train express régional (TER), le rebond de l’affaire dite Sonko et divers autres sujets résument le menu de la livraison de lundi de la presse quotidienne.
Table des matières
Lancement du 2E Tronçon du TER et d’autres sujets en exergue Revue de presse du 7 mars 2022
« Dopé par la rapidité et l’efficacité du TER déjà sur les rails, le Président Macky Sall a procédé, ce samedi, au lancement de la deuxième phase du Train express régional sur le tronçon Diamniadio-AIBD (aéroport international Blaise Diagne de Diass, NDLR) d’un montant de 207 milliards FCFA », rapporte Kritik’.
D’un linéaire de 19 km pour un coût global de 207 milliards de francs CFA, cette infrastructure permettra de développer un système de transport multimodal pour faciliter les déplacements des populations, selon Le Soleil.
Le quotidien national précise qu’elle va compter 7 rames supplémentaires, 5 ponts-routes, une passerelle piétonne et 45 km de réseaux hydrauliques.
’’TER des ambitions’’, titre à ce propos le journal Le Quotidien, là où le quotidien L’As, citant le chef de l’Etat, placarde à sa Une : ’’Le temps de l’action et des réalisations continue’’.
Macky contre la montre !
L’Info souligne également que les trvaux de cette deuxième phase du TER vont durer 21 mois, entre Diamniadio et Diass, « puis le TER ira à Mbour et à Thiès », note le quotidien Enquête. « Macky contre la montre ! », affiche le même journal, qui renseigne que le chef de l’Etat veut réceptionner le tronçon Diamniadio-AIBD « avant janvier 2024 ».
D’autres journaux parlent de ce tronçon du TER sous l’angle de la rentabilité et du « surendettement » lié aux investissements consentis par ce projet, à l’image du quotidien Le Vrai journal, lequel écrit : « Encore 207 milliards pour une rentabilité improbable ».
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Tribune estime que « Macky passe à côté des priorités », le Sénégal continuant de « s’endetter pour des dépenses jugées trop coûteuses », alors même que l’agriculture « peine à se développer » et que « des tonnes d’oignon et de patate pourrissent par défaut d’investissements ».
« Mais c’est fou, le coût de cette seconde phase du Train express régional », insiste Source A, ajoutant qu’à terme, l’aéroport international Blaise Diagne de Diass « disposera d’une gare ferroviaire de 250 m de long avec 8 points de vente de tickets, des tapis roulants, des espaces commerciaux, entre autres commodités ».
Affaire de viol visant l’opposant Ousmane Sonko
L’actualité relative au TER cache mal le rebond, dans les quotidiens, de l’affaire de viol visant l’opposant Ousmane Sonko, député et désormais maire de Ziguinchor, suite à une plainte déposée par une employée d’un salon de massage dakarois.
La convocation de cette figure de l’opposition avait entraîné, il y a un an, des heurts entre sympathisants de l’opposant et forces de l’ordre, puis des saccages et pillages les jours qui suivui. Le bilan établi par les autorités suite à ces actes de violence rarement enregistrés au Sénégal faisait état de 13 morts du côté des manifestants.
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Convoqué par les gendarmes par un courrier daté du 6 février 2021, Ousmane Sonko refusera, via ses avocats, de se rendre à la convocation en vertu de son immunité parlementaire. Celle-ci sera levée par l’Assemblée nationale le 26 février, bien après la clôture de l’enquête préliminaire.
L’instruction piétinait depuis, jusqu’à ce qu’une récente interview de la victime présumée fasse resurgir l’affaire. La jeune femme, Adji Sarr de son nom, déclare qu’après avoir vécu « enfermée depuis plus d’un an » entre sa chambre et son salon, son vœu le plus cher est de voir l’affaire déboucher rapidement sur un procès.
Les prises de position se sont depuis multipliées, dont celle de Mouhamed Lamine Massaly, un jeune leader libéral un temps proche de l’ancien président Abdoulaye Wade. Il « rompt le politiquement correct et attaque de visu Ousmane Sonko », écrit à ce sujet le quotidien Kakatar, selon lequel Massaly « +condamne+ Sonko avant le procès ».
Dépolitisation de cette affaire et aller sans délai au procès pour libérer Sonko
De son côté, le droit-de-l’hommiste Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, ancien secrétaire général de la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), a « plaidé pour la dépolitisation de cette affaire », rapporte Sud Quotidien. « Il faut aller sans délai au procès pour libérer Sonko », dit-il dans des propos cités par le même journal à sa Une.
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Un autre sujet politique traité par les journaux concerne les prochaines législatives prévues le 31 juillet, en perspective desquelles il est prévu une révision exceptionnelle des listes électorales du 7 au 31 mars.
Selon Vox Populi, après la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), regroupant le parti au pouvoir et ses alliés, Yewwi Askan Wi, la grande coalition de l’opposition, sonne à son tour « la mobilisation pour une inscription massive des jeunes ».
De nombreux journaux, dont L’Info, rapporte que le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) « réclame la tête » d’un de ses responsables à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise.
Le PDS dit déplorer que « Ndiogou Dieng a voté pour la coalition BBY » lors de l’élection du bureau municipal de Guédiawaye, « malgré les injonctions répétées des émissaires » de sa formation, qui est également celle de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Dans les colonnes de Wafquotidien, Ibrahima Sène, un responsable du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) et donc de l’opposition, analyse la configuration actuelle de l’échiquier politique au sortir des dernières élections locales.
’’L’opposition a fait basculter les rapports de force en sa faveur’’, a-t-il dit, au point que son camp est selon lui obligé de négocier. ’’Il n’y a qu’un gouvernement d’union nationale qui peut sauver le Sénégal’’, assène-t-il.