Les abeilles en quelques chiffres. Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones.
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Les abeilles sont en danger
Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité.
Les pesticides en serait la principale cause affectant le système nerveux central mais c’est probablement surtout une combinaison de facteurs (parasites, prédateurs, modification du paysage et rarification des ressources, dérèglement climatiques…) et de cocktails de pesticides.
Ce syndrome est très préoccupant en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice.
En France, plus de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. Conséquence de ce « massacre », en 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
La disparition de l’abeille serait lourde de conséquences tant sur un plan environnemental qu’économique.
Ce serait même une véritable catastrophe pour la nature et l’être humain.
On sait que 80 % des cultures dépendent de l’action des insectes pollinisateurs.
Un affaiblissement généralisé des colonies d’abeilles domestiques a été constaté dans de nombreuses régions du monde et les abeilles sauvages sont aussi affectées.
Un apiculteur qui ne renouvelle pas ses colonies n’a plus du tout d’abeilles en quelques années.
Voici un exemple de disparition totale : Dans une région de Chine, conséquence d’un usage intensif des pesticides, les abeilles ont totalement disparu.
Les agriculteurs sont obligés d’employer des centaines de personnes pour polliniser eux-mêmes les fleurs des poiriers…
Abeille en quelques chiffres
Les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action :
- ♦ la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales
- ♦ la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde – majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d’épices et de stimulants (café, cacao)
- ♦ 35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
- ♦ 10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
- ♦ 153 milliards d’euros par an
- ♦ 20 000 personnes en France dans la filière apicole (miel et autres produits de la ruche), dont 2 000 apiculteurs professionnels
- ♦ 98 000 éleveurs amateurs en France
De l’ordre de 35 000 tonnes par an au début des années 90, la production annuelle française de miel est aujourd’hui d’environ 15 000 tonnes, soit une diminution de plus de 50% sur cette période.
Très stable, la consommation annuelle française est de 40 000 tonnes ce qui signifie que nous importons, de divers pays de l’Union Européenne, de Chine, d’Argentine…etc., plus de la moitié du miel que nous consommons.
Ce miel d’importation est généralement bien moins cher, mais aussi de qualité très faible, voire dangereux pour la santé et produit dans un objectif de rentabilité maximale, au détriment de l’abeille.
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En France, le métier d’apiculteur s’est transmis de génération en génération depuis des centaines d’années.
Nous avons donc un réel savoir-faire dans ce domaine et sommes capables de produire localement un miel de grande qualité, respectueux de l’abeille et de notre santé.
Alors pourquoi aller l’acheter ailleurs ? Soutenir cette production française, c’est militer pour une apiculture locale, artisanale et durable.
Vous ne trouvez donc ici que du miel produit dans notre beau pays par des artisans passionnés par leur métier et amoureux des abeilles.
En danger : 35 % de la production mondiale de nourriture
A peine 25 % des cultures ne dépendent pas de l’action des insectes pollinisateurs.
La plupart des cultures fruitières, légumières, oléagineuses, protéagineuses ainsi que celles des fruits à coques, des épices, du café et du cacao sont majoritairement pollinisées par les insectes.
On estime à 153 milliards d’euros par an l’apport mondial de l’action pollinisatrice des insectes.
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Nous sommes confrontés à la perspective d’une perte économique de grande envergure, mais aussi d’une perte écologique majeure, les insectes ne jouant pas dans les écosystèmes le seul rôle de porteurs de pollen mais s’inscrivant dans de multiples chaînes d’interactions utiles – sinon indispensables – aux divers maillons en présence.
A cette perte économique correspondrait un irréversible dommage pour l’ensemble de la biodiversité : combien d’espèces dépendent, totalement ou en partie, d’une nourriture provenant d’espèces végétales qui survivraient difficilement sans pollinisation.
La France n’est pas non plus épargnée par ce phénomène grave, qui met en péril la survie des abeilles.
Multiplier les chances de survie des abeilles
Le parrainage de ruches permet de participer à la sauvegarde des abeilles et au développement des colonies.
C’est donc le maintien des populations d’abeilles sur notre territoire mais également le soutien à une apiculture locale, artisanale et durable.
Les parrainages donnent une chance supplémentaire de survie à cet indispensable insecte : les phénomènes d’affaiblissement et de disparition ne sont pas uniformes, tant d’un point de vue mondial que sur le plan régional, sans que nous sachions prévoir où ils se manifesteront ni en expliquer les raisons.
Chacun peut participer à cet effort sans être apiculteur : nous vous proposons, sans pour autant que vous ayez à gérer les ruches, de vous inscrire dans cette démarche de protection et de sauvegarde.