Les premiers combats officiels de MMA (le Mixed Martial Arts) sont organisés ce jeudi 8 octobre à Vitry-sur-Seine. Plusieurs mois après sa reconnaissance officielle, la première réunion officielle du Mixed Martial Arts, le MMA Grand Prix, est organisée ce jeudi 8 octobre à Vitry-sur-Seine dans la banlieue parisienne. Cette discipline venue des États-Unis avait longtemps essuyé des refus de légalisation sur le sol français.
La date restera dans les livres d’histoire du sport français. Ce jeudi 8 octobre, huit mois après sa légalisation, le le Mixed Martial Arts signe son acte de naissance avec le premier événement (MMA Grand Prix) organisé en France, à Vitry-sur-Seine en banlieue parisienne, sous l’égide de la Fédération française de boxe (FFB).
MMA, un sport à l’image sulfureuse en France
La FFB a la mission de structurer ce sport, best-of de tous les arts martiaux pratiqués avec les poings, les pieds, les genoux, ou les coudes, à l’intérieur d’une cage, et qui a déjà conquis une grande partie de la planète. Mais le Mixed Martial Arts, l’acronyme de MMA, faisait débat dans l’Hexagone. Le le Mixed Martial Arts a longtemps souffert d’une image sulfureuse.
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« Nous attendions que la fédération de boxe soit prête à accueillir notre événement. Notre but est de prouver à madame la ministre des Sports qu’elle a eu raison d’autoriser le MMA en France », explique à RFI Eric Konako, promoteur de la soirée, et connu dans l’univers du muay thaï (boxe thaïlandaise).
En 2016, un arrêté ministériel avait explicitement interdit la possibilité pour un sport de combat d’autoriser les coups au sol, chose possible en le Mixed Martial Arts, mais très encadrée. Les coups de pied et coups de genou dans le visage alors que l’adversaire est au sol sont ainsi strictement interdits.
Dans les salles, les frappes au sol ne sont pas autorisées pour les débutants et il faut un certain niveau de pratique avant de pouvoir utiliser toutes les techniques propres au le Mixed Martial Arts. La France compte environ 40 000 pratiquants dans des centaines de clubs.
Les débuts de Laëtitia Blot
Roxanna Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, qui a travaillé pour la légalisation de la discipline, sera présente lors de ce premier grand rendez-vous de le Mixed Martial Arts.
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Et selon les organisateurs, la salle devrait être remplie à sa jauge maximale pour cause de pandémie de coronavirus, c’est-à-dire 1000 spectateurs. Et la soirée sera retransmise sur l’une des plus grosses plateformes de streaming de sports de combat, l’UFC Fight Pass.
Les internautes pourront donc ainsi assister aux six combats de la soirée. Avec notamment Mickaël Lebout, ancien de l’UFC, Karim Ghajji, sept fois champion du monde de kick-boxing, ou encore Laëtitia Blot, championne du monde et d’Europe de judo par équipe et championne de France de lutte, qui entame une nouvelle carrière dans le MMA.
Samedi, Bellator, organisation internationale reconnue, proposera une réunion à l’AccorHotels Arena de Paris. L’histoire du MMA en France est lancée.