La moto au Burkina Faso est une affaire de femmes. A Ouagadougou, « il y a plus de motos que de voitures, et plus de femmes que d’hommes sur ces motos », déclare le réalisateur de » Burkina Babes ».
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Moto au Burkina Faso : une affaire de femmes
Des femmes qui conduisent les motos, une image banale à Ouagadougou. En effet, au Burkina Faso, il y a plus de femmes que d’hommes en moto. Les Ouagalaises ont franchi le Rubicon depuis plus de 40 ans.
« Cela définit la femme burkinabé, le courage de la femme en fait. C’est du courage, il faut avoir du courage. », se félicite Valérie Dambré, habitante de Ouagadougou.
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C’est ce courage que le réalisateur nigérian Kagho Idhebor a porté à l’écran. Son documentaire « Burkina Babes’’, fait l’éloge de cette bravoure.
Conduire des motos avec autant d’attitude et d’indépendance
» J’ai visité plusieurs parties du monde et même au Nigéria, on voit beaucoup de motos, des hommes qui conduisent des motos, mais je n’ai jamais vu de femmes dans ce pays conduire des motos avec autant d’attitude et d’indépendance et cela m’a captivé. », raconte le réalisateur.
Au Burkina Faso, les femmes ont fait voler en éclats le plafond de verre. Elles découvrent de plus en plus des métiers habituellement réservés aux hommes.
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Bérénice Zagali est formée à la mécanique au Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers.
« Vous voyez les hommes qui font ça, les autres hommes essaient de vous décourager, ils disent : « Toi, femme, pourquoi tu viens ici pour faire ça, c’est un travail d’homme, pourquoi tu viens ici, ta place est à la cuisine, au bureau », mais pourquoi pas moi aussi ? Je peux faire mieux que ça, oui », explique la ouagalaise.