Au procès du massacre du 28 septembre, Moussa Dadis Camara face aux fantômes du passé. En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre.
Moussa Dadis Camara face aux fantômes du passé
Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Le procès a débuté il y a plus de trois mois et, des heures durant, Moussa Dadis Camara a subi les foudres de ses adversaires et co-accusés.
Cette fois-ci, le match retour a commencé, et c’est au tour de l’ex-putschiste de pointer du doigt ceux qu’il estime coupables du massacre du 28 septembre 2009.
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Lui n’assume qu’une responsabilité morale, due à sa qualité de chef de l’État au moment des faits.
Il se dit « choqué » par les crimes commis, il les « regrette ».
Ce jour-là, au stade de Conakry, 157 manifestants opposés à l’éventualité de son maintien au pouvoir ont été tués, une centaine de femmes violées, des milliers de personnes blessées.