Nouvelle arrestation de Pape Alé. Le Collectif des journalistes démocrates dénonce un acharnement. Après un séjour carcéral de près d’un (1) mois à la prison de Sébikotane pour un délit d’opinion, revoilà le monstre qui surgit des ténèbres pour embastiller à nouveau le confrère Pape Alé Niang pour un live sur Facebook avec l’influenceur Mollah Morgan et une sortie jugée « tendancieuse » orientée vers le directeur général de la Police dont il n’a nullement cité le nom.
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Nouvelle arrestation de Pape Alé dénoncée comme un acharnement
Une arrestation vivement condamnée par le Collectif des journalistes démocrates qui interpelle la Coordination des associations de presse (CAP), non sans exiger sa libération immédiate.
Selon le coordonnateur du CJD « le combat pour la liberté des journalistes doit être mené avec courage jusqu’au bout, sans complaisance aucune, ou bien on laisse tomber et nous résigner face à l’arbitraire ».
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Mouhamadou Bamba Sall rappelle que « la presse reste et restera un contre pouvoir au service exclusif du peuple et de l’intérêt national, n’en déplaise à l’autorité suprême ».
Sous un autre angle, le CJD considère l’arrestation du journaliste comme une diversion, dans ce contexte où les dix-sept (17) millions de Sénégalais attendent de voir la suite que le président Macky Sall va donner au rapport accablant de la Cour des Comptes sur la gestion des mille (1000) milliards F Cfa mobilisés dans le cadre de la campagne de résilience avec la mise en place du Fonds force Covid-19.
Liberté d’un voleur au Sénégal
C’est pourquoi le coordonnateur et ses camarades exigent toute la lumière autour de cette nébuleuse et demandent à ce que les auteurs à quelque niveau où ils se situent, soit traduits devant la justice.
« La liberté d’un voleur au Sénégal, ne saurait être plus sacrée que celle d’un journaliste qui n’a de tort que d’avoir exercé son métier avec professionnalisme » a-t-il ajouté.
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En outre, le Collectif des journalistes démocrates conseille au président de la République d’observer le principe de la séparation des pouvoirs pour le temps qui lui reste au pouvoir.
Mieux « le chef de l’Etat doit lever le coude sur les nombreux dossiers qui mettent certains de ses proches, au banc des accusés », conclut Mouhamadou Bamba Sall.