Les rues d Buenos Aires débordées des fans. En Argentine c’est une marée humaine pour l’accueil des champions. Après le sacre de 1986, et les deux finales perdues contre l’Allemagne en 1990 et en 2014, les Argentins ont dû attendre 36 longues années pour se retrouver à nouveau au sommet du football mondial. Ce qui pourrait expliquer en partie cette scène de liesse, jamais vécue en Argentine selon Juan Sébastien Veron.
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Marée humaine en Argentine pour l’accueil des champions
Cet ancien international argentin pense en outre que ce sacre mondial de l’Albicéleste pourrait surtout soulager le peuple argentin face aux multiples défis qui hantent actuellement le pays:
« Cela nous fait oublier tout le reste en Argentine, tous les problèmes du pays. Tout est laissé de côté actuellement en raison de ce succès. Le bonheur est écrasant.
Le football est un sport qui peut vous laisser les pires souvenirs, mais il peut aussi vous faire oublier tout ce qui vous pèse dans une période comme celle-ci », a-t-il fait savoir.
Argentine – Une journée de fête qui se termine en chaos
Les médias locaux estiment à des millions, le nombre de personnes qui se sont déversées sur les grandes artères, les autoroutes et les viaducs dans une tentative d’apercevoir l’équipe nationale.
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Le bus qui transportait les joueurs argentins avançait à pas de tortue pendant plus de quatre heures à travers les foules humaines avant que le défilé terrestre ne soit annulé en faveur de voie aérienne.
Les Argentins dans les rues de Buenos Aires
Après avoir survolé par la suite, les points clés de Buenos Aires où les supporters s’étaient rassemblés, les hélicoptères qui transportaient les joueurs, sont retournés au siège de la Fédération argentine de football.
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Le président de la Fédération argentine de football, Claudio Tapia a imputé aux forces de l’ordre la responsabilité de ce changement de plan :
« Les champions du monde ont survolé tout le parcours en hélicoptère car il était impossible de continuer par voie terrestre en raison de l’explosion de joie des gens », a écrit Gabriela Cerruti, porte-parole du président Alberto Fernández, sur les médias sociaux afin de tranquilliser les supporters en colère.