Revue de presse du 20 juin 2024 : A la Une, les performances de l’économie et les affrontements au Camp pénal de Liberté 6. Les performances de l’économie sénégalaise mises en exergue par le Fonds monétaire international (FMI) et les affrontements entre détenus et gardes au Camp pénal de Liberté 6 sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus, jeudi, à la rédaction.
Table des matières
Performances de l’économie et les affrontements au Camp pénal de Liberté 6 Revue de presse du 20 juin 2024
‘’Après un séjour de deux semaines dans notre pays, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), sous la conduite d’Edouard Gemayel, a fait face à la presse hier pour discuter des échanges avec les autorités sur la deuxième revue du programme économique et financier qui lie le Sénégal au FMI.
Profitant de cette tribune, Edouard Gemayel s’est félicité des performances de notre pays qui demeure le meilleur élève dans la sous-région, avant d’annoncer de bonnes perspectives pour l’année 2025’’, rapporte le quotidien L’As, qui fait état d’une baisse de l’inflation à 2% et d’une croissance à deux chiffres.
‘’Les perspectives économiques du Sénégal sont bonnes’’, écrit Le Quotidien. ‘’D’après les projections du Fonds monétaire international (Fmi), le taux de croissance du Sénégal pour 2024 est maintenu à 7.1, tandis que pour 2025, le pays va atteindre un taux à 2 chiffres (10.1%).
→A lire aussi
La mission du Fonds monétaire international (Fmi), qui a séjourné au Sénégal du 6 au 19 juin 2024 pour la deuxième revue du programme économique et financier, l’a fait savoir hier lors d’une conférence de presse’’, note le journal.
Selon Le Soleil, ”l’économie sénégalaise poursuit son renouveau après les nombreux chocs qui l’ont secouée”.
”La deuxième revue du programme de réformes économiques du gouvernement du Sénégal soutenue par le Fmi a été l’occasion de déceler les belles performances et les niches d’amélioration. Pour 2025, le Sénégal table sur une croissance de 10,1 %, soit la plus forte de l’Afrique subsaharienne”, note le journal.
Les Echos signale que le FMI, ‘’voué aux gémonies, il y a quelques semaines encore, vient à la rescousse des nouvelles autorités’’ à travers un décaissement de 230 milliards de francs Cfa prévu vers mi-juillet.
Le journal revient sur ‘’les graves affrontements entre détenus et leurs gardes’’ au Camp pénal de Liberté 6.
‘’Pris dans des affrontements entre détenus et surveillants, l’établissement carcéral de Camp pénal a été secoué hier mercredi.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est rendu sur les lieux afin d’évaluer la situation désormais +sous contrôle+.
Toutefois, des blessés graves ont été enregistrés, selon les vidéos sur les réseaux sociaux. Les détenus ont refusé la fouille de la chambre 8 provoquant un déferlement de violence dans les geôles du Camp pénal. Une enquête a été ouverte’’, écrit Les Echos.
Le quotidien Bës Bi rapporte que ‘’ce fut une chaude journée à la prison du Camp pénal. Un mercredi de colère et de fumée, à l’origine une mutinerie des détenus qui n’auraient pas apprécié la fouille pourtant routinière des matons. Mais des sources confient que tout est parti d’une découverte de chanvre indien dans les chambres’’.
Pensionnaires de la chambre 8 du camp pénal de Liberté 6 ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif
Dans un communiqué, l’administration pénitentiaire parle d’un ‘’incident’’ survenu, mercredi, à 9 heures après que les pensionnaires de la chambre 8 du camp pénal de Liberté 6 ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif, qui reste une mesure de sécurité obligatoire.
‘’Ces images et vidéos (…) résultent d’un incident survenu après que les pensionnaires ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif (…) Ils ont par la suite délibérément mis le feu sur leurs effets de couchage’’, a expliqué le service de communication.
→A lire aussi
Sud Quotidien s’intéresse aux véhicules de fonction, logements et passeports diplomatiques et s’exclament ‘’ces privilèges qui perturbent !’’.
‘’Au Sénégal, la bonne gouvernance est fortement impactée par la gestion des véhicules et logements de fonctions ainsi que des passeports diplomatiques.
En effet, de plus en plus, de non-ayants droit sont réticents à rendre ces privilèges auparavant mis à leur disposition dans le cadre de leurs missions.
D’où le récent bras de fer engagé par le nouveau pouvoir contre tous ces récalcitrants qui rechignent à restituer les atours de la République attribués suite à leurs anciennes fonctions’’, écrit le journal.