Les pays producteurs de pétrole de l’Opep, ainsi que leurs alliés, Russie en tête, se réunissent ce lundi 1er juillet et mardi à Vienne.

On sait déjà qu’ils vont prolonger leur accord sur la réduction de leur production, afin de maintenir le prix du baril à son niveau. Et cela dans un contexte de fortes incertitudes géopolitiques.

C’est le président russe Vladimir Poutine qui l’a annoncé dès samedi après une rencontre avec le prince héritier saoudien Mohamed ben Salman.

L’accord conclu fin 2016 sur une réduction de la production des pays de l’Opep et de leurs alliés à 1,2 million de barils par jour va être prolongé, pour 6 à 9 mois.

La prolongation de cet accord a pour objectif destabiliser le prix du baril, dans un contexte où la demande mondiale est plutôt morose et l’offre importante.

C’est la production massive de pétrole de schiste aux États-Unis, que les pays de l’Opep et leur allié russe s’efforcent ainsi de compenser.

L’équation est d’autant plus compliquée que si la demande est en berne, elle est surtout incertaine, tant les tensions géopolitiques sont fortes.

À commencer par l’escalade des derniers jours entre les États-Unis et l’Iran, avec des attaques de navires pétroliers imputés à Téhéran, la destruction d’un drone américain, et des frappes sur le sol iranien annulées à la dernière minute par Donald Trump.

La guerre commerciale sino-américaine est elle aussi une préoccupation, même si l’annonce pendant le week-end d’une reprise des négociations est plutôt de nature à rassurer les marchés.

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