Corée du Nord, « Sea-Watch 3 », G20… les six infos à retenir du week-end

0
168

Vous avez décroché de l’actualité pendant le week-end ? Voici les principaux titres à retenir des samedi 29 et dimanche 30 juin.

  • Donald Trump devient le premier président américain à franchir la frontière nord-coréenne après sa rencontre avec Kim Jong-un
Donald Trump et Kim Jong-un, du côté nord-coréen de la DMZ, dimanche 30 juin.
Donald Trump et Kim Jong-un, du côté nord-coréen de la DMZ, dimanche 30 juin.

Une chaleureuse poignée de main du président Donald Trump et du dirigeant Kim Jong-un, dimanche, en un lieu hautement symbolique – Panmunjom, le seul point de contact de la zone démilitarisée (Demilitarized Zone, DMZ) qui coupe la péninsule en deux – suivie du franchissement de la ligne de démarcation par le président américain à l’invitation de son interlocuteur resteront les images emblématiques d’une page en train de se tourner dans l’histoire tourmentée de la Corée.

Le franchissement par Donald Trump de la ligne de démarcation, matérialisée au sol par une ligne de béton, a eu lieu entre deux des baraquements bleu ciel des Nations unies, où ont lieu des rencontres intercoréennes et qui sont traversés aussi par celle-ci dans le sens de la largeur. Kim Jong-un l’avait rejoint descendant l’escalier du bâtiment officiel du côté nord-coréen.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi La rencontre entre Trump et Kim en Corée ouvre la voie à un dialogue plus constructif

  • L’UE conclu un accord de libre-échange avec le Mercosur, un « G19 » réaffirme son engagement pour le climat

La Commission européenne a annoncé, vendredi soir, avoir conclu un vaste accord commercial avec l’union sud-américaine rassemblant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay.

Les négociations entre les deux blocs avaient débuté en 2000 et il a fallu pas moins de 39 cycles de négociation pour parvenir à cet accord provisoire.

Le texte, qui suscite déjà de vives critiques dont celle l’ancien ministre Nicolas Hulot, doit toutefois encore être approuvé par les vingt-huit Etats membres et, si tel est le cas, validé par le Parlement européen.

Lire aussi Que contient l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur ?

Cet accord est intervenu un peu avant que le G20 se termine à Osaka, au Japon. Dix-neuf des vingt membres du G20 y ont alors réaffirmé leur engagement pour « la mise en œuvre complète » de l’accord signé en 2015 à Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Les signataires, dont la Chine, la France et l’Allemagne, s’accordent sur « l’irréversibilité » de cette entente, dans une déclaration finale rédigée en des termes similaires à ceux publiés à l’issue du G20 de l’an dernier, mais obtenue avec difficulté face à l’opposition de Washington. Les Etats-Unis se sont en effet retirés de l’accord de Paris en 2017.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi A Osaka, le G20 limite les dégâts face à Donald Trump

  • Migrants en Méditerranée : le « Sea-Watch 3 » accoste à Lampedusa malgré le refus du gouvernement, sa capitaine arrêtée
Un jeune migrant est évacué du « Sea-Watch 3 », à Lampedusa en Italie, le 27 juin. HANDOUT / AFP
Un jeune migrant est évacué du « Sea-Watch 3 », à Lampedusa en Italie, le 27 juin. HANDOUT / AFP

Soixante heures après avoir déclaré l’état d’urgence, le bateau humanitaire Sea-Watch 3 est entré dans le port de Lampedusa et sa capitaine, Carola Rackete, qui avait forcé le blocus des eaux territoriales italiennes, a été arrêtée samedi 29 juin. La capitaine, qui risque jusqu’à dix ans de prison, selon les médias italiens, est descendue du navire encadré par des agents, sans menottes, avant d’être emmenée en voiture.

« Nous attendons encore et toujours une solution qui ne se dessine malheureusement pas. C’est pourquoi j’ai maintenant moi-même décidé d’accoster dans le port », avait expliqué la capitaine du navire dans une vidéo relayée par Sea Watch sur Twitter. Elle a alors forcé le passage au beau milieu de la nuit, malgré la vedette de police chargée de l’en empêcher.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Qui est Carola Rackete, la capitaine du bateau humanitaire « Sea-Watch 3 » ?

  • A la Marche des fiertés, « il y a encore des luttes à mener pour les homos »
La Marche des fiertés LGBT a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes, samedi 29 juin, à Paris. CHARLES PLATIAU / REUTERS
A participant holds up a placard which reads « PMA (Fertility treatment) for all » as she takes part in the gay pride parade in Paris, France, June 29, 2019. REUTERS/Charles Platiau

Une loi, mais pas à n’importe quelles conditions : c’était l’état d’esprit partagé, samedi sous un soleil de plomb, par les familles et les associations LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) qui ont défilé à Paris, lors de la Marche des fiertés qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes, derrière le mot d’ordre « PMA, filiation : pas de loi a minima ».

Une référence à la présentation, fin juillet en conseil des ministres, du projet de loi sur la bioéthique qui prévoit, dans son article premier, que toutes les femmes puissent désormais avoir accès aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA), jusqu’à présent réservées aux couples hétérosexuels qui ne parviennent pas à avoir d’enfant.

Reportage : A la Marche des fiertés, « il y a encore des luttes à mener pour les homos »

  • Evacuation musclée d’une manifestation écologiste à Paris : Castaner demande des explications au préfet
Plusieurs dizaines de personnes, occupant le pont de Sully, à Paris, pour presser le gouvernement d’agir en faveur du climat, ont été évacuées de façon musclée par les forces de l’ordre, vendredi 28 juin. CHARLES PLATIAU / REUTERS
French CRS riot police remove French youth and environmental activists as they block a bridge during a demonstration to urge world leaders to act against climate change, in Paris, France, June 28, 2019. REUTERS/Charles Platiau

Christophe Castaner a demandé un rapport au préfet de police de Paris sur « les modalités » de l’évacuation controversée, vendredi à Paris, d’une manifestation écologiste au cours de laquelle des militants ont été aspergés à bout portant de gaz lacrymogène, a annoncé le ministère de l’intérieur dimanche.

Le blocage et l’évacuation ont eu lieu vendredi sur le pont de Sully. Des images de l’intervention des forces de l’ordre ont été largement partagées sur Twitter : elles montrent des policiers aspergeant abondamment de gaz lacrymogènes des militants participant pacifiquement à un sit-in lors de l’occupation de ce pont du centre de Paris par l’organisation Extinction Rebellion, un mouvement originaire du Royaume-Uni qui prône la désobéissance civile.

Lire aussi Des militants écologistes évacués violemment par les CRS lors d’un rassemblement pour le climat à Paris

  • Coupe du monde féminine : les Suédoises brisent le sort face aux Allemandes et filent en demi-finale
L’attaquante suédoise Stina Blackstenius est félicitée par ses coéquipières après avoir marqué le but de la victoire en quart de finale de la Coupe du monde féminine, au stade Roazhon de Rennes. (Photo by LOIC VENANCE / AFP) LOIC VENANCE / AFP LOIC VENANCE / AFP
Sweden’s forward Stina Blackstenius (C) is congratulated by teammates after scoring a goal during the France 2019 Women’s World Cup quarter-final football match between Germany and Sweden, on June 29, 2019, at the Roazhon park stadium in Rennes, north western France. (Photo by LOIC VENANCE / AFP)

Après la défaite de l’équipe de France, vendredi soir, face aux Etats-Unis (1-2), les Suédoises ont réussi l’exploit de faire tomber les Allemandes, samedi à Rennes (2-1).

Cela faisait vingt-quatre ans qu’elles n’avaient plus battu les Allemandes dans une compétition majeure.

La Suède, 9e au classement FIFA, affrontera mercredi en demi-finale les Pays-Bas, champions d’Europe et qualifiés aux dépens de l’Italie plus tôt dans la journée (2-0).

La première demi-finale, qui aura lieu mardi, opposera les Etats-Unis à l’Angleterre.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici