Hommage national à Abbé Jacques SECK

Révélations sur le documentaire "Abbé Jacques Seck, Prêtre musulman – Imam chrétien" [Interview] 1

Quelle était l’ambiance au tournage ? La post-production ?

Une belle ambiance. Lorsqu’on est avec l’Abbé Jacques Seck, on ne s’ennuie jamais. Il nous faisait beaucoup rire. Et il faisait parfois des confidences qu’il ne voulait pas voir diffuser ou écrire.

Pour moi, c’était une façon de nous léguer, à nous jeunes, une part d’histoire. Il y a certaines anecdotes sur le couple présidentiel Diouf, avec qui il a de très bons rapports ou encore le couple Wade, notamment Madame Viviane Wade qui avait beaucoup d’affection pour lui etc.

Mais ces choses ne sont finalement pas contenues dans le film et c’est pour cela qu’il me faudra écrire encore un livre sur Jacques Seck. L’ambiance était donc conviviale.

Nous sommes allés chez lui à Palmarin, au petit Séminaire de Ngazobil ou encore au cours Sainte Marie de Hann où il a fait le pré-séminaire… Et c’était assez intéressant. J’avoue qu’il y a des entretiens intéressants que j’ai réalisés et que j’aurais voulu les insérer.

Mais il fallait faire le tri. Et là, mon monteur a été intraitable. Je ne le regrette pas tout de même. Là, je suis en post-production et je laisse les techniciens faire leur travail.

Le documentaire est fini aujourd’hui. Quelle vie lui souhaitez-vous ? Comment comptez-vous faire sa promotion ?

Déjà, je souhaite qu’Animistes, Chrétiens et musulmans voient ce film. C’est un film pour l’humanité. Je projette de faire une avant-première au Grand Théâtre ou à Sorano sous la présidence effective de son excellence Monseigneur Benjamin Ndiaye.

Et je vais inviter toutes les autorités, du Président de la République au plus simple des citoyens. Ce sera un moment de communion de toutes les couches de notre société, mais ce sera aussi l’occasion de rendre hommage à l’Abbé Jacques Seck pour ce qu’il représente au sein de notre société.

Il est aujourd’hui octogénaire et donc, c’est maintenant que nous devons lui dire notre reconnaissance. J’espère que tout le monde comprendra et acceptera ce message pour que ce jour-là, nul ne rate l’histoire.

L’autre chose que je souhaite, c’est que ce film aille dans des festivals pour que le message qui y est véhiculé aille plus loin encore, aille au-delà de nos frontières.

Et enfin, je souhaite évidemment vendre le produit à une chaîne de télévision ou une maison de production qui serait intéressée.

A lire aussi :
Portrait de Gilles Arsène Tchedji, réalisateur du documentaire « Abbé Jacques Seck, Prêtre musulman – Imam chrétien » . La passion personnifiée

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici