Manchester City 1-0 Inter Milan – Les Tops et Flops immortalisent à juste titre Le Calvaire de Romelu Lukaku Inter Milan lors de la finale de la Ligue des champions. Manchester City pensait s’en sortir grâce au talent d’Erling Haaland ou de Kevin De Bruyne, ce sont finalement ses défenseurs, et son gardien, qui les a sauvés. Côté Inter Milan, le plan était presque parfait. Les Italiens ont manqué d’imagination en attaque et n’ont pas été aidés par la maladresse immense du pauvre Romelu Lukaku. Voici les tops et les flops de la finale.
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Romelu Lukaku Inter Milan Le Calvaire lors de la finale de la Ligue des champions 2023
C’est pour cela que, cette fois-ci, City est allé au bout. Voilà des années que ce club était programmé pour soulever la Ligue des champions. Mais l’équipe, mal bâtie, penchait vers l’avant.
C’est parce que les lourds investissements consentis en défense ont rééquilibré l’affaire que Manchester est enfin champion d’Europe.
S’il fallait un symbole ce samedi, ce serait sans doute Ruben Dias, infranchissable patron des lignes arrières, qui, lui, n’a pas déçu contrairement aux stars de l’équipe.
Et c’est un défenseur central qui a fait la différence devant avec l’ouverture et le décalage créés par Samuel Akanji.
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Ederson, 15 minutes décisives
Fébrile, à l’image de son équipe, Ederson ne semblait pas dans son assiette à Istanbul. Même son jeu au pied, son grand point fort, l’a complètement lâché et on l’a vu balancer des ogives dans les tribunes.
En difficulté dans la gestion de la profondeur, il a offert deux occasions pour ne pas être sorti quand il le fallait.
Alors qu’il était sur un fil, le Brésilien a sauvé les siens dans le dernier quart d’heure et notamment sur cette envolée à la dernière seconde du match.
Il restera un héros du soir et ses quinze dernières minutes effacent ses inhabituelles approximations.
Le plan d’Inzaghi
Bien sûr, Manchester City a paniqué ce samedi. A trop gamberger, les Citizens ont déjoué. Mais ils ont aussi dû affronter un adversaire qui n’a pas son pareil pour faire déjouer ceux qu’il affronte.
La défense à cinq des Italiens a anesthésié le quatuor De Bruyne, Graelish, Bernardo Silva, Haaland. La grosse densité dans l’axe a éteint l’influence de Gündogan.
L’Inter, plus mordante dans ses interventions à l’image d’un Dimarco omniprésent, était parfaitement paré pour le combat.
Il lui a simplement manqué un peu d’imagination devant pour espérer mieux. Mais Inzaghi et l’Inter avaient bigrement bien préparé leur affaire.
LES FLOPS
Une finale qui n’en avait que le nom
Ce devait être le bouquet final de la saison. Au bout d’une année extraordinaire, Manchester City a peiné pour imposer son jeu et ses idées.
Ce fut un combat d’une grosse heure avec une ribambelle de fautes d’antijeu, très peu d’occasions de but et des erreurs inhabituelles à ce niveau.
Quinze dernières minutes avec, enfin, du frisson et des émotions. Quinze minutes, c’est trop peu mais Manchester s’en fiche bien ce samedi soir.
Kevin De Bruyne et Erling Haaland, un blessé et un absent
City a eu la trouille et a franchement déjoué. L’Inter a fait avec ses armes, limitées. Le but de Rodri a offert une fin de match plus palpitante en ouvrant les espaces.
City a décroché la lune sans ses deux meilleurs joueurs. Décidément maudit lors de ses finales de Ligue des champions, Kevin De Bruyne a dû quitter ses coéquipiers prématurément comme face à Chelsea en 2021.
Sans n’avoir jamais été en mesure de faire basculer la rencontre, le Belge a quitté le terrain la tête basse dès la 36e minute.
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Erling Haaland, lui, a disputé l’intégralité de la rencontre. Mais il fut transparent. Une seule occasion gâchée par une frappe trop écrasée et beaucoup trop de duels perdus, notamment dans les airs.
Le meilleur buteur de la compétition (12 unités) a disparu, comme en demi-finale. Une prestation qui pourrait lui coûter un Ballon d’Or.
Romelu Lukaku, bis repetita
En six mois, Romelu Lukaku a vécu deux naufrages au pire moment de sa carrière. En décembre à Doha face à la Croatie (0-0), il multiplie les ratés dont quelques immanquables qui en feront le bouc-émissaire de l’élimination inattendue des Belges dès la phase de poule.
Ce samedi, en finale de la Ligue des champions, il a vécu un nouveau calvaire. Entré dès la 56e minute, il a d’abord repoussé involontairement une tête de Dimarco qui semblait prendre le chemin du but.
A la 89e minute, il a la balle d’égalisation au bout du crâne. Mais il rate sa tête. Comme la Belgique, l’Inter a pleuré toute la nuit.
