Vidéos Baltasar … l’identité des femmes de ministres et généraux impliquées dans ce scandale, ces noms cités. Les vidéos intimes de Baltasar Ebang Engonga révèlent un système où l’argent public finançait des relations filmées avec des femmes de l’élite équato-guinéenne.
Table des matières
Vidéos Baltasar : l’identité des femmes de ministres et généraux impliquées dans ce scandale, ces noms cités
L’argent public équato-guinéen finançait les ébats filmés de Baltasar Ebang Engonga. Selon Jeune Afrique, le directeur de l’administration fiscale versait des sommes importantes aux épouses de dignitaires en échange de relations intimes dans son bureau.
Les vidéos, filmées devant le drapeau national, exposent un système organisé de corruption sexuelle au sommet de l’État.
→A lire aussi
Les enquêteurs ont découvert un réseau complexe de transactions financières. Des virements partaient des comptes publics vers les îles Caïmans, puis revenaient sous forme de paiements aux femmes filmées.
« Il utilisait sa position de directeur du fisc pour détourner l’argent public », révèle une source citée par Jeune Afrique.
Le montant total des détournements reste inconnu. Mais les premières estimations parlent de millions d’euros. Les femmes recevaient entre 5000 et 50 000 euros par vidéo, selon leur position sociale et celle de leur mari.
Un système de chantage
La prison de Black Beach a livré les secrets des ordinateurs de Bello. Plus de 400 vidéos montrent des scènes intimes avec des femmes de l’élite.
L’épouse du superviseur de la sécurité présidentielle, Jesús Edu Moto Mangue, figure parmi les protagonistes régulières de ces enregistrements.
→A lire aussi
« Ces vidéos servaient d’assurance-vie », explique un proche du dossier à Jeune Afrique. « Bello savait que ces images le protégeaient. Personne n’oserait s’attaquer à lui sans risquer de voir sa femme exposée sur les réseaux sociaux ».
Les conséquences politiques
Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a pris les devants. « Les relations sexuelles sont interdites dans les bureaux », a-t-il déclaré lors d’une réunion de crise. Cette affaire fragilise la position de la famille Engonga dans l’appareil d’État.
→A lire aussi
L’enquête s’étend jusqu’à Paris. La sœur de Bello, Marisa Nlang Engonga Esono, représente la Guinée équatoriale à l’Unesco.
« Le vice-président va saisir l’opportunité de faire le ménage », confirme une source proche du pouvoir à Jeune Afrique. Le scandale pourrait entraîner une purge dans les hautes sphères du régime.