Yocheved Lifshitz, une otage israélienne libérée, témoigne : «J’ai vécu un enfer.»

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Yocheved Lifshitz, une otage israélienne libérée, témoigne : «J’ai vécu un enfer.» Yocheved Lifshitz a 85 ans et fait partie des 200 personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre. Elle a été libérée lundi soir.

Yocheved Lifshitz, une otage israélienne libérée, témoigne : «J’ai vécu un enfer.»

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«J’ai vécu un enfer. Nous n’aurions jamais pensé que cela arriverait», a-t-elle témoigné ce mardi depuis l’hôpital Ichilov de Tel Aviv, comme le rapporte le quotidien national israélien Haaretz.

Elle retrace ce moment où elle a été «prise en otage», où les terroristes l’ont «mise sur une moto», avant de lui faire franchir une «clôture électronique dont la construction a coûté 2 milliards de dollars» mais qui n’a «aidé en rien».

Elle poursuit : «J’ai été prise en otage, il n’y avait aucune distinction entre les vieux et les jeunes. C’était très douloureux. Ils m’ont frappé les côtes et m’ont rendu la respiration difficile.»

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Pour arriver jusqu’à la bande de Gaza, Yocheved Lifshitz, habitante du Kibboutz Nir Oz, a marché «des kilomètres» dans un tunnel. Elle décrit «un système géant de tunnels, comme des toiles d’araignées».

«Il y avait un garde pour chacun de nous. Ils nous ont parlé et ont mangé avec nous. Ils ont dit qu’ils ne voulaient pas parler de la politique de ce qui s’était passé», raconte-t-elle.

Si cette femme âgée a été battue pendant l’enlèvement, elle dit avoir été bien traitée durant ces deux semaines de captivité au sein de ces réseaux de tunnels. Un médecin lui a rendu visite et on a répondu à tous ses besoins.

En image. Emmanuel Macron débute sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.

Y. Liftshitz, otage libérée, raconte sa captivité
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Israël ne recherche pas «la confrontation» avec le Hezbollah.

Face à un second front qui menace à sa frontière nord avec le Hezbollah au Liban, l’Etat hébreu clarifie de nouveau sa cible prioritaire dans la bande de Gaza : le Hamas.

Le président israélien Isaac Herzog, lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron mardi matin a prévenu : «Je tiens à préciser que nous ne recherchons pas une confrontation à notre frontière nord ou avec qui que ce soit d’autre […].

Mais si le Hezbollah nous entraîne dans une guerre, il doit être clair que le Liban en paiera le prix.»

Les conseillers de Macron promettent des «propositions aussi opérationnelles que possible».

Tsahal affirme avoir tué trois commandants adjoints du Hamas et attaqué plus de 400 cibles militaires à Gaza
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Des paroles et des actes. Au-delà de la solidarité exprimée par Emmanuel Macron envers Israël lors de son entretien avec le président de l’Etat hébreu Isaac Herzog, les conseillers du chef de l’Etat français ont déclaré qu’il souhaitait faire des «propositions aussi opérationnelles que possible» pour éviter une escalade, libérer les otages, garantir la sécurité d’Israël et œuvrer en faveur d’une solution fondée sur la coexistence de deux Etats.

Refusant de préciser ce que pourraient être ces propositions, un conseiller d’Emmanuel Macron s’est contenté de dire qu’il y avait des choses à faire pour qu’Israël ne se sente pas seul dans sa lutte contre le terrorisme.

Gaza : Macron doit réclamer un «cessez-le-feu», selon LFI. La trêve humanitaire que va chercher à obtenir Emmanuel Macron en Israël ce mardi n’est «pas suffisante» pour LFI.

«Une trêve humanitaire, c’est mieux que rien […] mais ce n’est pas suffisant», a déclaré son coordinateur Manuel Bompard sur RTL.

Le député des Bouches-du-Rhône a écrit à Emmanuel Macron en ce sens pour qu’il «rétablisse la parole de la France», c’est-à-dire «qu’il demande et qu’il crée les conditions pour qu’on puisse obtenir un cessez-le-feu immédiat».

Il reformule : «Un cessez-le-feu, ça veut dire demander à l’armée israélienne de cesser ses opérations de bombardement qui […] sont des crimes de guerre.»

Alors que la voix du parti a été largement fragilisée par son refus de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, le coordinateur assume : «Si vous voulez obtenir la libération de vos otages, vous êtes obligés malheureusement de négocier avec vos adversaires et vos ennemis.

Il faut sortir de l’hypocrisie. Les Etats-Unis, la France ont confié à des intermédiaires en Egypte, en Turquie le fait de négocier avec le Hamas pour obtenir la libération de nos otages.»

La guerre entre le Hamas et Israël risque d’avoir de «graves» conséquences économiques. La guerre entre le Hamas et Israël risque d’avoir de «graves» conséquences économiques, a averti ce mardi le président de la Banque mondiale, lors d’une conférence d’investisseurs à Ryad en Arabie saoudite.

«Je pense que ce qui se passe en Israël et à Gaza […] aura un grave impact sur le développement économique», a déclaré Ajay Banga. Pout le président de la Banque mondiale, «nous nous trouvons à un moment très dangereux».

Le porte-parole de Tsahal déclare que les soldats sont prêts pour une offensive terrestre à Gaza. Daniel Hagari l’affirme, l’armée israélienne est «prête et déterminée» pour une offensive terrestre à Gaza.

Selon le porte-parole de Tsahal, elle n’attend plus que les instructions du gouvernement pour entrer dans l’enclave palestinienne avec l’objectif affiché de détruire le Hamas.

Emmanuel Macron : «Ce qu’il s’est passé en Israël ne doit jamais être oublié». Lors de sa rencontre avec son homologue israélien Isaac Herzog à Israël, Emmanuel Macron a exprimé «la solidarité de la France aujourd’hui et demain» avec l’Etat hébreu.

«Ce qu’il s’est passé en Israël ne doit jamais être oublié», a insisté Emmanuel Macron ajoutant à propos des attentats du 7 octobre que «ces gens ont été tués simplement parce qu’ils étaient juifs et parce qu’ils voulaient vivre en paix.»

Le chef de l’Etat a également insisté «il est de notre devoir de lutter contre le terrorisme, sans confusion, et sans élargir ce conflit» et a rappelé que le «premier objectif est maintenant de libérer tous les otages, sans distinction».

Emmanuel Macron en entretien avec le président israélien Herzog

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Le président français Emmanuel Macron rencontre le président israélien Isaac Herzog à Jérusalem, le 24 octobre 2023. Emmanuel Macron se rend en Israël pour témoigner de la solidarité de la France avec le pays et poursuivre les efforts en vue de la libération des otages détenus à Gaza.

Après une rencontre d’une heure avec des familles de victimes israéliennes, le chef de l’Etat français est actuellement au palais présidentiel de Jérusalem, en entretien avec le président de l’Etat hébreu Isaac Herzog.

Macron s’apprête à rencontrer ce mardi le président palestinien Abbas à Ramallah. L’Elysée aura entretenu le flou jusqu’au bout.

En déplacement ce mardi en Israël, Emmanuel Macron va rencontrer dans la journée le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, selon les services de ce dernier.

La rencontre entre les deux dirigeants au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah «doit commencer à 16 h 30 (heure française)», selon des responsables au bureau du président palestinien. Ce déplacement n’a toujours pas été confirmé dans l’immédiat par l’Elysée.

Tsahal affirme avoir tué trois commandants adjoints du Hamas et attaqué plus de 400 cibles militaires à Gaza

Yocheved Lifshitz, une otage israélienne libérée, témoigne «J’ai vécu un enfer.»
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Un homme se recueille lors des funérailles de Palestiniens tués par des frappes israéliennes, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 24 octobre 2023

Des dizaines de membres du Hamas ont été tuées cette nuit, dont trois commandants adjoints du Hamas, selon un communiqué de Tsahal.

Au cours de la dernière journée, plus de 400 cibles militaires dans la bande de Gaza ont été frappées, y compris le quartier général opérationnel du Hamas et des zones de rassemblement où se trouvaient, selon ce porte-parole, des membres armés de l’organisation terroriste islamiste prêts à attaquer l’Etat hébreu.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères, basé à Ramallah, a de son côté déclaré ce mardi que plus de 120 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes qui visaient des maisons habitées dans différentes zones de la bande de Gaza.

Emmanuel Macron : «Nous sommes liés à Israël par le deuil». Actuellement en déplacement en Israël, le chef de l’Etat français a rappelé sur X (ex-Twitter) le lourd bilan humain de cette guerre pour la France après sa rencontre avec dix-huit familles de victimes israéliennes.

«Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre», écrit-il en ajoutant que «neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage». Ce bilan compte deux personnes de plus que le précédent.

Pour le Qatar, Israël «ne devrait pas recevoir de feu vert inconditionnel et d’autorisation illimitée pour tuer». Lors de son discours annuel d’ouverture du conseil consultatif du Qatar, l’émir Tamim bin Hamad Al Thani, a déclaré : «Nous disons stop, Israël ne devrait pas recevoir de feu vert inconditionnel et d’autorisation illimitée pour tuer.» Tamim bin Hamad Al Thani s’inquiète également d’une contagion et de l’importation de ce conflit armé. «Cette dangereuse escalade menace la région et le monde», a-t-il martelé.

Au moins 10 ressortissants britanniques tués dans le conflit. Le Royaume-Uni compte ses morts. Au moins 10 ressortissants britanniques ont été tués dans la guerre entre le Hamas et Israël et six autres sont toujours portés disparus, a déclaré Victoria Atkins, ministre britannique des Finances, au Times Radio ce mardi matin.

Dans une autre interview, la ministre a estimé à six le nombre de ressortissants retenus en otage. «Ils sont notre priorité absolue», a-t-elle déclaré à Sky News. Symboles de la société cosmopolite qu’est Israël, au moins 30 Français, dont beaucoup de binationaux, figurent également parmi les 1 400 victimes de l’attaque terroriste du 7 octobre. Notre article.

Gaza : six employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés tués en 24 heures.

Allocution de Emmanuel Macron en Israël en résume 5 points forts 1
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Le bilan s’alourdit encore. Six employés de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été tués à Gaza en l’espace de 24 heures, a annoncé lundi soir le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Cela porte à 35 le nombre de membres du personnel de l’UNRWA morts depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le 7 octobre.

«Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont nos amis et nos collègues. Beaucoup étaient des enseignants dans nos écoles. L’UNRWA pleure cette énorme perte», a déclaré l’agence sur X (ex-Twitter).

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a lui déploré, sur ce même réseau social, ces morts et dit se tenir «aux côtés de nos collègues qui font tout ce qu’ils peuvent pour aider ceux qui sont dans le besoin».

Fin de la rencontre de Macron avec les familles de victimes. La rencontre d’Emmanuel Macron à Tel-Aviv avec les dix-huit familles des victimes israéliennes vient de se terminer.

Cette dernière a duré une heure. Le chef de l’Etat français est actuellement en route pour le palais présidentiel de Jérusalem où est prévu un entretien avec le président de l’Etat d’Israël, Isaac Herzog.

«Les bombes tombent partout» : l’appel à l’aide d’une famille française pour ses proches à Gaza

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Des Palestiniens inspectent une station-service touchée par une frappe israélienne à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 24 octobre 2023.

Alors que les bombardements israéliens s’intensifient, un Français marié à une Palestinienne relate à Libération le désespoir grandissant de sa famille piégée dans l’enclave.

Comme plusieurs ONG, il appelle à un cessez-le-feu humanitaire. Son témoignage.

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