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Washington annonce la fermeture de deux consulats américains en Russie

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Washington annonce la fermeture de deux consulats américains en Russie
Washington annonce la fermeture de deux consulats américains en Russie

Washington et Moscou à couteaux tirés. Les États-Unis ne disposeront plus que d’une seule représentation diplomatique à Moscou, après la fermeture du consulat de Vladivostok et le gel des activités de celui d’Ekaterinbourg dans l’Oural.

Washington va fermer ses consulats à Ekaterinbourg et Vladivostok en Russie. Cette décision a été prise en réponse à des problèmes permanents de personnels depuis 2017, date à laquelle Moscou a imposé un plafonnement du nombre de collaborateurs à la mission américaine en Russie.

Les États-Unis ne disposeront plus que d’une seule représentation diplomatique à Moscou, après la fermeture du consulat de Vladivostok et le gel des activités de celui d’Ekaterinbourg dans l’Oural.

Washington annonce la fermeture de deux consulats américains en Russie

Cette décision est lourde de conséquences pour les Russes qui souhaitent obtenir un visa pour les États-Unis, puisqu’ils ne pourront obtenir leur sésame qu’à Moscou, alors que le pays s’étend toutefois sur neuf fuseaux horaires.

La Russie s’interroge pourtant sur le timing et la nature de cet acte qu’on ne peut pas qualifier d’amical.

En effet, dans un mois, le département d’État américain passera sous l’administration Biden et aucun spécialiste russe de politique étrangère ne peut croire que cette décision a été prise en concertation avec l’équipe de transition.

Une autre explication de cette fermeture inattendue réside dans un simple calcul de rentabilité.

Depuis 2017, le nombre de représentants diplomatiques américains a été plafonné et il est possible aussi que le maintien de ces deux consulats ne soit pas suffisamment rentable, Washington préférant se concentrer sur Moscou.

► (Ré)écouter : États-Unis: la future diplomatie de Joe Biden à l’opposée de celle de Donald Trump?

François Bozizé soupçonné d’une tentative de coup d’État en Centrafrique selon le gouvernement

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Centrafrique le gouvernement dénonce une tentative de coup d'État de François Bozizé
Centrafrique le gouvernement dénonce une tentative de coup d'État de François Bozizé

Centrafrique: le gouvernement dénonce une tentative de coup d’État de François Bozizé. Malgré la situation sécuritaire tendue, la nouvelle alliance de l’opposition entre Anicet-Georges Dologuélé et le parti de François Bozize a fait campagne dans les rues de Bangui vendredi 18 décembre.

Le ministre de la Communication centrafricain et porte-parole du gouvernement s’est exprimé, ce samedi 19 décembre, dans un communiqué officiel alors qu’une offensive des groupes armés dans l’Ouest vendredi a contraint l’ONU à déployer ces casques bleus.

Il y dénonce une tentative de coup d’État de la part de l’ancien président François Bozizé, exclu de la présidentielle du 27 décembre prochain.

Dans ce communiqué officiel, les autorités dénoncent « les intentions manifestes de marcher sur Bangui » des groupes armés et évoquent des velléités de coup d’État.

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Si jusqu’à présent son nom n’était que cité à demi-mot derrière l’organisation des derniers événements, le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui affirme ce samedi matin que François Bozizé est à l’origine encore de « cette tentative de déstabilisation ».

Il assure que l’ancien chef d’État s’est attaché les services de mercenaires étrangers en échange de la possibilité pour ceux-ci de piller Bangui pendant 72 heures.

François Bozizé soupçonné d’une tentative de coup d’État …

A l’heure où je vous parle, monsieur François Bozizé Yangouvounda a quitté la ville de Bossangoa où il s’était retranché et se trouve actuellement aux abords de la ville de Bossembélé avec l’intention manifeste de marcher avec ses hommes sur Bangui.

Il s’agit manifestement d’une tentative de coup d’Etat que le gouvernement tient à dénoncer en cette période électorale où le gouvernement cherche à consolider les acquis démocratiques à travers les prochaines consultations.

Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication

Ce communiqué intervient alors que depuis vendredi des mouvements d’hommes armés sont signalés dans le nord-ouest du pays. Une avancée notamment sur les villes de Bozoum, Bossemptélé, Yaloke ou encore Bossembélé, détaille notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset.

Le tenue du scrutin menacée ?

La Minusca et les forces de l’ordre centrafricaines sont intervenues vendredi pour dissuader ces éléments armés identifiés par la force onusienne comme appartenant aux groupes 3R, MPC et anti-Balaka.

Le gouvernement déplore la mort de trois gendarmes durant ces opérations. Dans un communiqué conjoint, ces groupes armés menaçaient il y a quelques jours d’user de « tous les moyens » contre le pouvoir s’il poursuivait l’organisation d’un scrutin qu’ils considèrent manipulé.

Alors que la question de la possibilité de la tenue des élections dimanche prochain 27 décembre commence à se poser, certains candidats continuent à battre campagne malgré le contexte sécuritaire compliqué.

Pour la première fois la nouvelle alliance de l’opposition entre Anicet-Georges Dologuélé et le parti de François Bozizé (dont la candidature a été invalidée) a battu campagne main dans la main à Bangui vendredi après-midi.

On a fait le tour de certains quartiers de Bangui pour que les populations se rendent bien compte qu’on est ensemble, qu’on fait campagne ensemble.

Le parti d’Anicet-Georges Dologuélé et celui de François Bozizé main dans la main à Bangui

Dans la capitale, la situation est calme ce samedi. Les habitants vaquent à leurs occupations. Les patrouilles de la Minusca se poursuivent de manière importante d’autant qu’un grand meeting du président Touadéra a eu lieu au stade des 20 000 places.

Signe que les activités se déroulent normalement dans la capitale, la distribution des cartes d’électeurs a débuté comme prévu ce samedi matin, rapporte notre envoyée spéciale Florence Morice.

La Minusca mobilisée à Bangui et en province

De son côté, la Minusca affirme avoir pris des dispositions aux abords de Bangui pour protéger la capitale. En province, la situation restait aussi relativement calme mais toujours volatile.

La Minusca affirme être présente dans les villes de Bossemptele et Bossembele où les groupes armés avaient fait irruptions hier.

Cependant plusieurs sources confirment avoir vu des éléments sur l’axe sud au niveau de Boali à environ 80 kilomètres de la capitale. Des mouvements d’hommes armés ont aussi été signalés sur d’autres axes qui convergent vers Bangui.

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Si la situation semble ce matin suspendue à un calme précaire, c’est qu’en coulisse, un bras de fer semble se jouer entre, d’un côté, des groupes armés opposés aux élections dans les conditions actuelles et des acteurs politiques qui poussent pour une transition, et de l’autre côté, les autorités et la communauté internationale pour qui ce n’est pas une option.

Le secrétaire général de l’ONU a d’ailleurs condamné cette escalade de la violence et appelle toutes les parties à « régler leur différend de manière pacifique, et ce, avant les élections du 27 décembre à la date prévue ».

Une houle dangereuse sur la Côte, entre Dakar et Saint-Louis

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L’agence météorologique nationale met les populations en garde contre une « houle dangereuse » pouvant dépasser 2,5 mètres, sur la côte allant de Dakar à Saint-Louis, vendredi, à partir de 23 heures.

Houle dangereuse sur la Côte, entre Dakar et Saint-Louis

La vague pourrait engendrer des « accidents » et des « inondations » le long de cette partie de la côte sénégalaise, selon un bulletin spécial de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

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L’ANACIM conseille « vigilance absolue » aux habitants de la zone côtière, aux pêcheurs et aux autres usagers de la mer.

Ouverture de la 31ÈME Édition des journées cinématographiques de Carthage

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31ÈME Édition des journées cinématographiques ouvre ses portes à Carthage en Tunisie. Youssef Ben Brahim, chef de cabinet du ministre des Affaires culturelles de la Tunise, a procédé vendredi au lancement officiel de la 31ÈME édition des Journées cinématographiques de Carthage, a constaté l’envoyée spéciale.

Malgré la pandémie, le tapis rouge a été conservé pour accueillir les festivaliers adaptés à l’occasion avec des masques parfois assortis à leur tenue même si l’avenue Bourguiba jadis très animée avec les strass et paillettes des actrices a été très calme.

Le directeur artistique des JCC 2020 Ibrahim Letaief, a rendu hommage à tous les professionnels, techniciens intermittents du spectacle qui connaissent des temps durs et a par ailleurs remercié le public d’être au rendez-vous après des mois de fermeture des salles de cinéma.

Dans son discours d’ouverture, le directeur général des JCC, Ridha Béni a évoqué la mémoire du Marocain Nour Eddine Saïl décédé dans la nuit du mercredi au jeudi en estimant qu’il a été ‘’un cinéphile, un assidu des JCC et grand homme de cinéma marocain’’.

31ÈME Édition des journées cinématographiques

Il a également exprimé son soutien à tous les artistes, et à tous ceux qui œuvrent dans le cinéma, ‘’un secteur grandement affecté par la pandémie mondiale du Covid-19. Les JCC sont et restent la tribune de tous les artistes et les cinéphiles’’, a-t-il ajouté.

Les hommages se sont poursuivis lors de cette soirée avec le Tanit d’or honorifique remis à titre posthume au Tunisien Chedli Klibi (1925 – 2020), ancien ministre de la Culture de la Tunisie.

Selon les organisateurs, ‘’Chedli Klibi est une grande icône de la culture et a grandement contribué à la création des JCC’’.

Un autre Tanit d’or honorifique a été remis à l’acteur égyptien Abdelaziz Makhyoun pour l’ensemble de son œuvre ayant marqué l’histoire des Journées cinématographiques de Carthage.

L’acteur présent a exprimé sa joie pour cette récompense venant des JCC, l’un des plus vieux festivals de la sous-région arabe africain.

L’animation artistique n’a pas été laissée en rade. Le poète tunisien Anis Chouchene a déclamé un poème empreint de toutes les valeurs qui sont les siennes et celle du JCC, l ’Afrique, la liberté, la paix, la justice et la beauté.

La cantatrice Leila Hejaiej a pris le relais rendant ainsi un vibrant hommage musical à la regrettée Naama, ‘’la grande voix de la Tunisie décédée en novembre dernier’’.

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Six courts métrages produits par le Centre national du cinéma et de l’image de la Tunisie intitulés ‘’Les remake’’ librement inspirés de chef œuvre du cinéma ayant marqué les JCC depuis sa création en 1966 ont été projeté pour le public.

Parmi eux, figurent deux courts métrages de Sembene Ousmane ‘’Le Mandat’’ et ‘’La Noire de’’ qui a remporté le premier Tanit d’or aux JCC en 1966.

Victimes des inondations de Saint-Louis dotées des matelas et produits d’hygiène (Gouverneur)

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Victimes des inondations de Saint-Louis ont reçu de l’aide de la par des autorités compétentes. Le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang, a procédé vendredi à la remise de matelas et de kits d’hygiène aux sinistrés des récentes inondations dans le département.

Le gouverneur a rappelé lors de la remise symbolique que les pluies abondantes du dernier hivernage avaient durement impacté les populations du pays et de Saint-Louis où 4.500 familles du département avaient subis des dommages.

Il a indiqué que les autorités administratives, avec l’appui du maire de la ville, avaient mobilisé 50 motopompes, en plus de moyens de l’Etat. Cela avait permis entre autres d’exonder plusieurs maisons, de vider les fosses septiques.

Alioune Aïdara Niang, a également soutenu que des médicaments avaient été remis aux postes de santé des quartiers touchés, en plus d’une enveloppe financière de près d’un milliard de francs Cfa via cash transfert pour des montants variant entre 100.000 francs Cfa et 300.000 francs Cfa, par sinistré.

Victimes des inondations de Saint-Louis

Il a fait savoir que le matériel remis aux sinistrés, les aidera à assainir leur environnement au moment où le Sénégal est confronté à une deuxième vague de la pandémie Covid-19.

‘’J’espère qu’avec cet appui, les populations s’installeront dans une hygiène personnelle et collective, tout en respectant les gestes barrières et le port obligatoire de masque, pour se protéger et protéger les autres’’, a ajouté le gouverneur de Saint-Louis.

Alioune Aïdara Niang a également fait savoir que l’Etat était en train de travailler sur un moyen de restructuration de certains quartiers, où les populations sont installées dans des zones non habitables.

‘’ Saint-Louis ne dispose plus d’assiette foncière, donc il faudra nécessairement trouver une solution avec les communes environnantes, comme Gandon et Ndiébène-Gandiol, qui disposent d’espace pour y installer les personnes déplacées’’, a-t-il préconisé.

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Khardiata Diallo, habitante de Guinaw Rail, un quartier de Saint-Louis a, au nom des bénéficiaires, salué cet appui de l’Etat aux victimes des inondations du département de Saint-Louis.

La méthode 4C : communication-confiance-coopération et créativité

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Figure 7-Processus trialogique de base
Figure 7-Processus trialogique de base

La méthode 4C : communication-confiance-coopération et créativité. L’importance de la communication dans les projets n’est plus à démontrer. Même si elle ne règle pas tous les conflits, par exemple, elle est la base de la confiance puis de la coopération. Ces trois éléments constituent une trilogie qui va caractériser les dimensions humaines du projet :

Phase 1 : intégration humaine

Cette phase constitue, pour tout projet dans ses dimensions humaines, les préalables ou prérequis qui conduiront à asseoir une communication.

Les acteurs du projet ont la même représentation du travail, parlent un langage commun. On s’assure en outre qu’ils ont les « bonnes informations », que les compétences individuelles et collectives sont en adéquation avec les tâches à accomplir et enfin que chaque acteur joue un rôle défini identifié.

Figure 8-Construction du modèle communication
Figure 8-Construction du modèle communication

Phase 2 : projet au quotidien et construction de la coopération

Cette étape est celle de la construction de la coopération dans « l’usage » ou la vie du projet. Les acteurs font à la fois référence au contrat (la partie explicite ou écrite du projet) et posent les premières briques de la confiance.

Des conflits peuvent surgir, mais les règles de résolution sont en place. Les moyens mis en œuvre permettent l’exécution du travail à faire. La construction de cette coopération est indissociable de l’étape précédente.

Figure 10-Construction du modèle évaluation
Figure 10-Construction du modèle évaluation

Phase 3 : évaluation

Cette phase est à la fois celle de l’issue du projet mais aussi consolide (ou non) la confiance créée tout au long des phases précédentes. La reconnaissance du travail des acteurs est fondamentale.

Elle est différente de la récompense ou rétribution à l’issue du projet. Évaluer objectivement le travail n’est pas évident. À côté d’une mesure objective (objectifs atteints, produit ou service réalisé, etc.), il y a des dimensions subjectives de l’évaluation parce que chaque acteur a une liste de critères d’appréciation plus ou moins personnelle (en plus des critères qu’on peut appeler communs).

L’intérêt de l’évaluation est de poser les jalons d’une coopération future ; pour ce faire, l’harmonisation des points de vue est nécessaire. Chaque acteur précise l’importance qu’il donne à ses critères.

Les bénéfices pour l’acteur dans cette phase peuvent être les connaissances et méthodes apprises, des nouvelles relations professionnelles, « les preuves » de ses compétences envers les autres, etc.

Figure 10-Construction du modèle évaluation
Figure 10-Construction du modèle évaluation

Modèle général 4C

Les trois phases nous conduisent à ce que nous appelons le modèle général 4C. Ces 3 phases du modèle ne sont pas assimilables aux étapes d’un projet tel que défini précédemment. Elles se complètent par un environnement organisationnel propice à la créativité individuelle et collective.

Figure 11-Modèle général 4C
Figure 11-Modèle général 4C

Déploiement du modèle dans le cadre du projet SI

Les difficultés de communication dans le projet de refonte du SI ont été présentées notamment dans les observations des différentes situations entre acteurs.

De l’intégration au projet

Dans le cas concret de mise en œuvre en entreprise, les premiers contacts consistent d’une part à « s’accepter » dans un projet en cours et, d’autre part, contribuent à desserrer les freins et blocages à l’origine des difficultés ambiantes.

Il n’existe pas de méthode ou méthodologie pour intégrer une équipe projet. On est généralement « adoubé » par la hiérarchie, ce qui n’est pas toujours sans conséquences sur l’équipe en place.

La création d’un climat de confiance est la base de la future coopération. Comment alors passer de la méfiance perceptible à l’assurance, puis à la confiance ?

Il est nécessaire de faire adhérer toutes les parties prenantes au projet. Les futurs usagers du système n’ont pas vraiment eu leur mot à dire.

Il est donc impératif de remettre des « outils simples » de la communication. Les réunions avec les salariés, la publicisation dans le journal interne et l’intranet du groupe, le « mot » du DG ont servi de base.

Communiquer sur quoi ?

Les objectifs attendus et même l’après-projet. En effet certains acteurs ont demandé naturellement à être rassurés : cette technologie ne cacherait-elle pas un futur remplacement par la machine (les opératrices téléphoniques par exemple) ?

Ces clarifications (a posteriori) ont été nécessaires dans un environnement projet caractérisé par des blocages. Quelle représentation les protagonistes du projet se faisaient-ils ?

Il n’est pas anodin de se poser cette question car comme le souligne A. Bouzon (2004, p. 129), « la représentation individuelle n’est pas la reproduction fidèle de la réalité mais une construction de celle-ci ».

Les perceptions et représentations de ce projet informatique étaient clairement différentes selon les acteurs :

  • les futurs usagers/clients du système étaient convaincus que la technologie ainsi apportée était un travail supplémentaire (de maîtrise), passablement inutile, parce qu’ils estimaient avoir leur « propre quotidien » ;
  • l’équipe informatique (MOA/MOE) pensait quant à elle qu’une telle nouveauté ne pourrait qu’être bénéfique à l’entreprise.

À travers de multiples réunions et un accompagnement personnalisé, un langage commun s’est installé sur la vision du projet, ses objectifs.

La méthode 4C

Cette émergence de fonds commun d’évidence a conduit à travailler de façon un peu plus communicative entre l’équipe informatique et les autres acteurs directement impactés par le projet.

Beaucoup de résultats de recherche indiquent que la formation est l’un des éléments les plus importants dans une exécution réussie de projet.

La formation est souvent le lieu pour la communication de la nouvelle stratégie d’organisation, des nouvelles valeurs, des nouveaux outils, et des nouvelles manières d’effectuer le travail.

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Aux compétences métiers de chacun s’ajoutent des compétences à acquérir sur l’utilisation des outils notamment informatiques, sur lesquels sont formés ces acteurs : être capable de faire de la gestion documentaire (création, publication, archivage…) dans la base conçue à cet effet.

De la construction de la coopération

La durée un peu longue montre les freins auxquels ce projet a été confronté malgré les moyens mis en œuvre. Le premier travail a relevé de la simple ingénierie de projet qui consiste à revoir les phases et des jalons pour l’exécution du travail restant à faire.

En effet, certaines années de la vie du projet n’ont pas été un exemple d’organisation. Cette apparente « désorganisation » a cristallisé les freins.

Il a fallu refonder les bases de la coopération entre l’équipe informatique et les autres acteurs du projet.

Parmi ces derniers, certains éprouvaient des difficultés dans la maîtrise de l’outil informatique et la prise en compte de ces difficultés par l’apport d’une aide (formation, accompagnement) fut perçue positivement.

Relation-client-4c
Relation-client-4c

Les réunions programmées pour cet accompagnement constituent un terrain propice à « l’expression libre » sur le projet :

  1. estimation de la charge de travail restante en fonction de leur niveau d’appropriation de l’outil ;
  2. présentation des nouveautés et des fonctionnalités du système ; etc.

La clarification des rôles de chacun dans le projet a participé aussi de cette construction de la coopération.

L’instauration d’un dialogue permanent à travers des « forums sur l’informatique », questionnaire anonyme, a fait avancer le projet.

C’est un lieu où la parole est « libérée » pour permettre aux collaborateurs de dire ce qu’ils pensent du projet, comment ils le vivent, la compréhension des tâches à effectuer (plan d’amélioration, indicateurs de performance, etc.)

De l’évaluation du projet

L’évaluation passe par la reconnaissance du travail de chacun. La particularité de ce projet est que cette phase n’a pas été spécialement mise en avant.

L’upgrade du système a certes été obtenu à l’issue du projet mais les perceptions du résultat par les usagers du SI d’une part, l’équipe qualité et la maîtrise d’ouvrage du projet (direction générale), d’autre part, ne sont pas les mêmes : les premiers ont le sentiment d’avoir « été forcés » au résultat et les seconds ainsi que la hiérarchie pensent qu’il s’agit là d’un succès éclatant !

Objectivement, on peut mesurer le résultat obtenu puisque le système marche techniquement ; les indicateurs fonctionnent pour évaluer l’activité.

Cependant il n’est pas possible de savoir quelles ont été pour les usagers/clients, les retombées non mesurables comme l’acquisition de nouvelles compétences, les nouvelles relations professionnelles, etc.

Ce travail de démarche de progrès n’a pas été initié. Il n’est pas non plus possible d’évaluer pour ce projet si la confiance a été consolidée ou non et si des nouveaux jalons d’une future coopération ont été posés. Il s’agit d’une observation qui se fera sur le long terme.

Axe d’amélioration de la méthode

Le modèle n’est pas construit pour résoudre les conflits personnels (la démission d’un certain nombre d’acteurs en est la preuve). Dans ce cas, aucune communication ne saurait être d’une grande efficacité.

En outre, la coopération relève de la volonté ou non de chaque acteur : on peut faire semblant de coopérer.

Une autre amélioration à apporter dans ce modèle est que la cognition individuelle n’a pas été suffisamment développée. La construction du projet est tributaire de la construction de l’identité et du sens par chaque acteur.

Si les trois éléments de la cognition individuelle (information, représentation, évaluation) ont été mis en évidence dans ce modèle, trois autres (décision, émotion, action) demandent à être approfondis.

Conclusion

La place de la communication dans le projet, dès sa genèse, a été fondamentale pour conduire cette concertation puis construire la coopération entre les acteurs impliqués.

Ces éléments ont constitué avec la confiance une « boucle récursive », une trilogie nécessaire pour créer un meilleur environnement de projet.

De cet environnement nous avons fait l’hypothèse qu’il contribue d’une part à desserrer les freins naturellement inhérents à la composante humaine dès lors qu’il s’agit d’outils de changement organisationnel en particulier l’utilisation du numérique par le client (usager) de l’entreprise.

Comme souvent, les outils de communication mis en œuvre, notamment le modèle 4C, n’ont pas pesé sur l’ingénierie et le pilotage de projet. Ce travail a contribué à montrer qu’il en est pourtant bien ainsi.


Notes


Ces expériences sont connues sous le nom d’expériences de Hawthorne du nom de l’usine ; elles se sont déroulées entre 1927 et 1929. L’équipe Mayo en conclut que l’estime de soi, la cohésion étaient plus importantes pour la productivité que l’état matériel de l’environnement de travail. C’est la rupture avec les hypothèses de Taylor qui étaient basées sur l’intérêt individuel. C’est aussi la naissance de l’école des relations humaines.

Abraham Maslow (1908-1970) classe les besoins des individus suivant une pyramide de cinq niveaux qui va des besoins physiologiques nécessaires à la survie humaine (boire, manger, etc.) aux besoins d’accomplissement de soi comme besoins les plus élevés à satisfaire. Ce modèle a été critiqué pour sa linéarité, et même sa légitimité a été contestée.

La société de l’information, glossaire critique, p. 87, La documentation française.

Selon Mélèse, « il s’agit de caractériser l’unité comme un élément de l’organisation elle-même, considéré comme un système informationnel : idéalement, il faudrait repérer les productions et échanges de significations entre l’unité d’une part, l’organisation et l’environnement d’autre part, afin dévaluer le système d’information comme l’ensemble de ces significations » (Mélèse, 1979, 30).

Des nombreuses publications dans ce domaine (Volle et al, 2003, Morley et al, 2002) montrent le rôle vital de l’urbanisation des SI dans les stratégies des entreprises. Ces SI doivent justement être en phase avec l’évolution constante des marchés, la recherche d’une compétitivité toujours plus forte.

Le Moigne, 1973 ; B. Guyot, 2004.

L’interlocution client consiste à (re) placer le client au cœur de la stratégie de l’entreprise et surtout de son système d’information. Concernant l’IRCEM l’interlocution client devrait permettre au groupe de connaître ses clients afin de leur proposer des produits adaptés et leur rendre les services attendus. Cette démarche contribuerait « à la simplification des démarches administratives de tout adhérent du groupe, au développement de l’image du groupe, à augmenter la productivité, etc. » (Source : note de lancement du projet).

La première véritable étude sur la difficulté des projets informatiques est celle de Frederick Brooks à travers l’ouvrage The Mythical Man-Mont: Essays on Software Engineering (1975) où pour endiguer la dérive coûteuse du projet de système d’exploitation, IBM a cru bon d’ajouter d’autres personnes puisque le projet était estimé en jours-hommes, ce qui ne fit qu’empirer la situation. Il en est de même dans les projets multimédias (Durand et al., 1997 ; Huart et al., 2000).

Avant les années 1980, on parlait de directeur informatique (appellation moins prestigieuse que DSI). L’appellation DSI est récente et, au début, la fonction était considérée comme une voie de garage, car on ne savait pas à quoi correspondait exactement un DSI. Aujourd’hui les entreprises attendent du DSI qu’il soit « visionnaire, bâtisseur, réformateur, conducteur de changement, etc. » !

Les fonctions de l’informatique regroupent une nébuleuse d’une trentaine de métiers selon le Club informatique des grandes entreprises de France (CIGREF) en 2003. Ces métiers sont sans cesse réactualisés, souvent nés avec la technologie en vogue.

À l’image d’autres projets-phares comme la certification ISO, le projet Pi.com, l’informatique du groupe en général, est le domaine réservé du Directeur général adjoint.

Colloque « Du Mépris à la Confiance, de nouveaux comportements pour faire face à la complexité » organisé par l’Université de Technologie de Compiègne (TSH/IDTH), sous la direction de G. Le Cardinal et de J.F. Guyonnet en 1991.

Groupe américain de courtage en énergie qui a fait faillite alors qu’il jouissait de la confiance des actionnaires, qui faisaient aussi confiance au cabinet d’audit censé déceler les irrégularités financières et comptables.

Mis en ligne sur Cairn.info le 29/06/2011

JCC : Une bourse de six millions remportée par Cheikh Ahmadou Bamba Diop pour son projet de film

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Le réalisateur sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba Diop a obtenu (JCC), vendredi, une bourse d’aide au développement de plus de six millions de francs CFA pour son projet de film long métrage documentaire intitulé ‘’Les routiers de l’espoir’’ présenté aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) a constaté l’APS.

Cette récompense a été octroyée au jeune cinéaste dans le cadre du networking ‘’Chabaka’’ de la plateforme Carthage professionnelle (Carthage pro) organisé en marge de la 31ème édition des JCC.

Le jury a dévoilé les résultats lors de la cérémonie d’ouverture du festival. Au total, cinq projets ont été primés à cette occasion sur les sept présentés lors de l’atelier.

Le film documentaire du réalisateur sénégalais raconte l’histoire d’un chauffeur africain qui part de la ville de Marseille avec une voiture achetée sur place pour rentrer en Afrique afin de la revendre. Dans son périple, il va rencontrer des migrants qui ont entrepris le voyage du retour sur le continent africain.

Selon le synopsis du film, le trajet se mène sur fond de découvertes, de motivations, d’espoir et de désespoir ainsi d’évocations de projets futurs une fois le sol d’origine de nouveau foulé.

Le projet ‘’Les routiers de l’espoir’’ de Cheikh Ahmadou Bamba Diop a ‘’séduit’’ par sa force de proposition et par son approche cinématographique, selon l’un des membres du jury, Sébastien Onomo.

‘’On a été séduit par cette proposition de documentaire très ambitieuse portée par un réalisateur engagé et motivé par son histoire. Cela nous a convaincu, l’approche cinématographique du réalisateur aussi et on s’est dit de manière unanime que ce prix pourrait l’aider ainsi que son producteur à aller plus loin dans cette proposition’’, a-t-il expliqué

Il a souligné que le jury avait trouvé le projet ‘’hyper touchant, intéressant, très universel, profondément humain et inspirant’’.

JCC : Une bourse de six millions remportée par Cheikh Ahmadou Bamba Diop pour son projet de film

Producteur de cinéma, le Français Sébastien Onomo fait remarquer qu’une génération de réalisateurs et réalisatrices émergents veulent raconter l’Afrique autrement.

‘’L’Afrique ce n’est pas que du misérabilisme, c’est aussi des personnages comme ce chauffeur qui essaie de s’en sortir et qui dans sa volonté de changer les choses, va finalement faire un bout de chemin avec des gens qui ont changé, qui sont revenus de leur rêve d’Occident et qui vont amener leurs expériences à la terre mère’’, fait-il valoir.

‘’Ce prix est une volonté d’encourager le réalisateur qu’on pense très talentueux’’, a-t-il ajouté.

Le jury a par ailleurs estimé que les projets étaient ‘’d’une grande qualité’’ expliquant les difficultés de choix.

La distinction a été remise au lauréat par Souad Houssein de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Très ‘’fier’’ de cette bourse reçue, Cheikh Ahmadou Bamba Diop explique que l’idée de ce projet a débuté en 2014 avec la rencontre de ce chauffeur.

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‘’J’ai fait des recherches en Mauritanie, au Mali et Maroc pour documenter cette idée en 2018 avec une aide reçue pour l’écriture dans un atelier piloté par +Génération africain+ une structure basée en Afrique du sud’’, a-t-il rappelé.

Il s’agit d’éveiller la conscience des populations africaines. Chacun a sa part de responsabilité dans ce phénomène de la migration. Le projet a été présélectionné au fonds jeune création francophone.

Le film ‘’Les routiers de l’espoir’’ sera produit par la société ‘’Les films du crocodile’’ du réalisateur Moussa Touré.

Voici le palmarès du‘’Chabaka’’

2- Prix CNCI a été attribué au projet « Les saisons de Jannet » de Moufida Fedhila de Tunisie

3-Prix TV5 Monde a été attribué au projet  » Angle Mort » de Lotfi Achour de Tunisie

4-Prix OIF a été attribué au projet  » Les routiers de l’espoir » de Ahmadou Bamba Diop du Sénégal

5- Le prix supplémentaire offert par Dreamer’s House a été attribué au projet « Les saisons de Jannet » de Moufida Fedhila de Tunisie

Lauréats ‘’Takmil’’

1- le prix OIF revient au film « The sharpness edge of Nature » d’Alexandre Sibomana Rwanda
2- le prix CNCI revient au film “Black Médusa” d’Ismaël Louati de Tunisie
3- le prix IFT revient au film “ we are inside” de Farah Kassem du Liban

Le CICES lance des opérations de nettoiement de son Centre International d’Échanges

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Le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), en partenariat avec la société vidange, assainissement du Sahel (VICAS), a mobilisé ce samedi, 350 techniciens de surface pour le nettoiement et le désencombrement de son centre d’échanges, a indiqué Saliou Keita, son directeur général.

‘’’Nous avons mobilisé 350 techniciens de surface pour nettoyer et désencombrer le centre international d’échanges grâce à notre collaboration avec la Société de vidange, assainissement du Sahel (VICAS)’’, a-t-il dit lors de la journée consacrée à cette activité.

En présence du directeur général de la Société VICAS, Ibra Sow, Keita a expliqué que cette initiative s’inscrit dans sa volonté d’organiser une remise à niveau du site et de rendre le CICES agréable, accueillant et convivial.

Le CICES lance des opérations de nettoiement de son Centre International d’Échanges

Il a ainsi souligné deux défis à relever en termes de propreté du site et de la diversification des offres pour booster le taux d’occupation et de fréquentation du CICES.

Il a par ailleurs insisté sur ‘’le maintien de la date de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) qui se tiendra entre le 25 mars et 8 avril prochain en raison de la pandémie du coronavirus’’.

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Le directeur général de la Société de vidange, assainissement du Sahel (VICAS), Ibra Sow a, de son côté, déclaré que ‘’le CICES est une vitrine du Sénégal indiquant qu’elle peut servir de baromètre pour les étrangers sur le niveau de propreté du pays.

‘’C’était une opportunité à saisir pour faire quelque chose pour mon pays lorsque j’ai entendu le directeur général du CICES à travers les médias décliner sa feuille de route et accorder une attention particulière à la propreté du site’’, a-t-il fait valoir.

’’Nous avons eu à lui expliquer ce que nous avons comme logistique en termes de camions hydro-cureurs, de bennes crapauds, de deux balayeuses et 350 technciens de surface’’, a ajouté M. Sow.

Du matériel de nettoiement de plus de 8 millions francs aux écoles de Tambacounda

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La mairie de Tambacounda a mis samedi du matériel de nettoiement d’une valeur de plus de 8 millions de francs à la disposition de 23 établissements scolaires de la commune, a-t-on constaté.

Le matériel de nettoiement est composé de charrettes et ânes, de 460 poubelles réglementaires, 65 brouettes, 128 râteaux, 128 pelles, 128 fourches et d’un lot de masques, de gants et de bottes pour les charretiers.

Il est destiné à deux établissements secondaires (Lycées Mame Cheikh Mbaye et Tamba-commune), cinq collèges d’enseignement moyen et 16 écoles élémentaires.

Il s’agit d’une phase pilote, les autres structures scolaires, notamment le préscolaire, le privé et le reste des établissements publics seront enrôlés, a fait savoir le maire de la commune, Mame Balla Lô.

Tambacounda reçoit du matériel de nettoiement de plus de 8 millions francs aux écoles

Il procédait à la signature d’un protocole d’accord entre la Mairie et l’Inspection Académie de Tambacounda pour la mise en œuvre d’un programme de nettoiement dans les structures scolaires de la Commune.

‘’ Nous avons pour ambition avec l’Inspection de l’éducation et de la formation de Tambacounda de rendre propres nos structures scolaires, afin de permettre à nos enfants et aux personnels de ces structures de travailler dans un environnement saint’’, a dit le Maire.

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Selon l’édile, ce programme d’une portée inestimable s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une crise sanitaire sans précédent.

‘’ La pandémie de Covid-19 n’épargne aucun pays et aucun secteur. Rendre nos cadres de vie propres contribue à lutter contre la pandémie et mettre le virus hors d’état de nuire, surtout dans le milieu scolaire, un des secteurs les plus sensibles et les plus exposés’’, a-t-il dit.

La BAD autorisée à lever plus de 10 milliards de dollars sur les marchés de capitaux

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Le Conseil d’administration de la BAD (Banque africaine de développement) a autorisé l’institution financière à emprunter jusqu’à 10, 4 milliards de dollars en 2021 sur les marchés de capitaux, a-t-on appris.

Cette décision permet à la Banque de mobiliser, l’an prochain, des fonds sur les marchés de capitaux internationaux afin de contribuer au financement de ses projets et de son programme sur le continent africain.

Cette décision prise à l’occasion de la réunion du Conseil d’administration tenue le 11 décembre a été rendue publique ce vendredi dans un communiqué dont l’APS a reçu une copie.

Il indique que la BAD est active sur plusieurs marchés internationaux continuera de promouvoir le développement des marchés de capitaux africains avec l’émission de dette libellée en monnaie locale pour faciliter le financement de ses opérations dans ces mêmes devises, parallèlement à d’autres initiatives.

La BAD autorisée à lever plus de 10 milliards de dollars sur les marchés de capitaux

‘’La Banque est très active dans le domaine des investissements socialement responsables et continue d’être un émetteur régulier d’obligations vertes et sociales. Cette année, la Banque africaine de développement a émis une obligation sociale appelée « Combattre le Covid-19 » de trois milliards de dollars américains sur trois ans’’, rapporte le communiqué.

Il souligne que cela a valu à l’institution financière sa désignation de meilleur émetteur d’obligations liées au Covid-19 lors des Global Capital Bond Awards 2020.

L’Hommage du président de la BAD à Gon Coulibaly, ’’un leader exemplaire’’
L’Hommage du président de la BAD à Gon Coulibaly, ’’un leader exemplaire’’

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La BAD a également continué d’utiliser ses priorités opérationnelles, les « High 5 » pour l’émission de 19 obligations thématiques, dont celles en rapport avec les priorités consistant à ‘’améliorer la qualité de vie des populations en Afrique’’ et à ‘’éclairer l’Afrique’’, fait-on remarquer.

La Banque rappelle qu’elle bénéficie d’une note d’endettement à long terme +AAA+ (perspective stable) des principales agences de notation internationales, et est également notée par des agences de notation +ESG+ (environnemental, social et gouvernance).

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