L’association Sénégalaise de défense des consommateurs (Adeetels) s’insurge contre les nouveaux tarifs de la Sonatel. L’Opérateur impose aux clients usagers, des citoyen-consommateurs a supporté, de leur poche, les taxes parafiscales et autres surtaxes.
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Adeetels s’insurge contre la Sonatel exige une baisse de 15 %
Selon enqueteplus.com, dans une lettre adressée au Premier ministre à l’occasion de sa déclaration de politique générale, l’Association de défense des usagers de l’eau, de l’électricité, des télécommunications et des services (Adeetels) a fustigé les nouveaux tarifs d’appels de la Société national des télécommunications (Sonatel).
En effet, ces nouveaux tarifs d’appels vers les autres opérateurs, appliqués depuis le 23 novembre 2012, augmentent le prix de communications vers les concurrents que sont Tigo et Expresso.
Un peu plus de 128 FCfa désormais contre moins de 100 FCfa les années antérieures.
Dans leur mémorandum intitulé « Les consommateurs n’en peuvent plus ! », l’association explique qu’il est incompréhensible que l’opérateur historique fixe ces tarifs alors qu’il a fait de bonnes opérations : un profit net de plus 154,377 milliards de FCfa en 2011, l’obtention de l’abrogation du décret n° 2011-1271, instituant un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal ou encore le fractionnement des actions à la bourse BRVM qui valorisé davantage le titre.
AdeeTels exige une baisse de 15 % de l’électricité
L’Association de défense des usagers de l’Eau, de l’électricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS), en veut plus. Elle demande 15% sur les 28,77% de l’électricité, annoncés en faveur du consommateur.
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En conférence de presse ce 27 décembre, Mamadou Anne, président de l’ADEETéIS exige à l’Etat de créer effectivement une tranche sociale à laquelle 250 Kwh seront attribuées. Outre, elle réclame une décote de 25% en faveur de cette tranche sociale.
L’Association qui se veut être un organe de veille, insiste avec force pour une baisse conséquente du tarif de l’électricité.
Le baril ‘’fou’’ de 2011 s’est essoufflé
En novembre 2014, le vent de la baisse a soufflé continuellement. De novembre 2014, 1 er mois de la baisse, à novembre 2016 cela fait 25 mois que le baril a perdu largement plus de 50% de sa valeur.
Au début de la baisse, le mouvement consumériste avait posé la problématique de l’application de la « vérité des prix » quand c’est favorable, que ça le soit aussi pour le consommateur.
Les autorités avaient argué de la nécessité de permettre à la Senelec de se refaire une meilleure santé financière et que l’on partage après, dans 2 ans, les bénéfices résultant de la baisse du baril », a soutenu Mamadou Anne, président de l’ADEETélS.
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Selon lui, la baisse du baril de 28,77% à 35,20% a permis à la Senelec d’acheter ses quatre combustibles avec des pics de baisse pour certains mois variant 47, 88% à 57,82%.
« Le citoyen-contribuable pour qui le budget général de l’Etat complété par des financements, dons et prêts des PTF, a toujours soutenu la Senelec. Et, le citoyen-consommateur a supporté, de sa poche, les taxes parafiscales et autres surtaxes. Ces citoyens là réclament aujourd’hui à la Senelec le retour de l’ascenseur après 2 ans d’embellie », a conclu Anne.
