Après dix ans d’existence, le Centre international d’athlétisme de Dakar, ouvert en 1997, est loin de se contenter des succès enregistrés par ses athlètes aux différentes rencontres internationales. Le centre est toujours à la recherche de la haute performance.

Dirigé par le Togolais Raphaël Kodjovi Agopome, le CIAD fonctionne avec un directeur général qui est en même temps le directeur administratif, un directeur technique, quatre entraîneurs principaux et des assistants entraîneurs pour la plupart des Sénégalais. Il accueille 22 athlètes de 14 nationalités africaines dont 8 filles.

Sa mission est de perfectionner les jeunes athlètes africains pour les hisser aux niveaux internationaux. Il vise aussi à favoriser la formation de cadres techniques et s’assigne une mission de détection des jeunes talents pour contribuer au développement de l’athlétisme africain.

Le premier critère de recrutement repose d’abord sur la performance des athlètes. Mais il peut ne pas suffire selon le directeur technique du centre, le français Alain Smail : « on regarde aussi d’autres paramètres tels que l’âge du candidat, son nombre d’années d’entraînement et ses possibilités de progression. »

Grâce aux bourses et aux moyens mis à la disposition du centre par la Fédération internationale d’athlétisme amateur (Iaaf), la France, la Confejes, la Caa et la Solidarité olympique, les pensionnaires bénéficient de conditions de vie assez satisfaisantes à l’internat et s’entraînent tous les matins sur la piste du stade Léopold Sédar Senghor.

Dix ans après son ouverture en novembre 1997, le directeur technique dresse un bilan satisfaisant : « Il y a eu une première étape qui a été marquée par des résultats très forts avec Amy Mbacké Thiam, championne du monde en 2001 à Edmonton.

Ensuite, des athlètes comme le Mauricien Eric Milazar ont fait de bonnes figures au niveau international. Cette première génération a quitté le centre. Une deuxième génération a été mise en place à partir de 2001/2003, elle est en train de mûrir. La preuve, les excellents résultats qu’on a eus aux 16èmes championnats d’Afrique d’Addis-Abeba. »

Une performance qui se stabilise lors des meetings internationaux panafricains (Dakar, Bamako, Alger) au début de la saison internationale : « nous avons participé aux championnats d’Afrique et aux différents meetings panafricains. Maintenant, nous sommes dans une période de transition. Nous allons retravailler pour ensuite quitter vers le 1er juillet Dakar et aller en France pour participer aux meetings européens qui seront préparatoires aux jeux olympiques pour les dizaines d’athlètes qualifiés. Nous espérons qualifier encore deux à quatre athlètes qui vont essayer d’atteindre les minima à travers les meetings européens. Il s’agit des sprinters Wilfried Bingangoye, Béranger Bosse, et des sénégalais Mamadou Hanne Kassé et El hadji Seth Mbow, tous deux spécialistes du 400m haies. »

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