La différence entre le guépard et la tortue ? Le premier est, en tout cas dans la nature, un grand sportif, obligé de sprinter pour attraper ses proies: cet effort musculaire intense consomme beaucoup d’oxygène et génère un important stress oxydatif.
Comme la majorité des sportifs de haut niveau, il brûle sa vie par les deux bouts, au détriment de sa longévité…
La tortue quant à elle, fidèle à sa réputation dans la fable (avec le lièvre), suit son bonhomme de chemin tout en respirant tranquillement… et remporte la course sur la longue distance!
C’est le grand paradoxe de l’oxygène : d’un côté il apporte la vie et de l’autre il la reprend !
« Le drame avec la vie, c’est qu’on en sors pas vivant » disait Michel Audiard. Mais la vraie question n’est pas de savoir comment nous allons mourir mais plutôt comment nous allons vivre… en dépit de ces fameux radicaux libres!
VIDÉO AIR:
L’air: généralités (6’28)
« Les pollutions » (3’28)
Radicaux Libre et Stress Oxydatif |
Qui dit respiration dit production de radicaux libre et donc vieillissement de l’organisme. On n’y peut rien, c’est comme ça: la vie entraîne la mort après un certain laps de temps de respiration…
Pour faire simple, un radical est un atome ou une molécule qui a gagné ou perdu un électron. La présence d’un électron célibataire – non apparié – induit un dérèglements de son champ magnétique et confère à ces radicaux une grande instabilité. Le principe fut mis en évidence par les chimistes du caoutchouc au début des années 1940.
Dans le cas de la respiration cellulaire, la molécule de dioxygène gagne un électron et, avec un tel nombre impair, devient un radical superoxyde instable cherchant par tous les moyens à capter ou à céder un électron avec une autre molécule, la déséquilibrant à son tour. On parle alors de « radical libre » (libre comme l’air ?) ou plus doctement de « radicaux oxygénés libres« , « Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO) » (Reactive oxygen species ou ROS en anglais) ou encore « Espèces Oxygénées Activés » (EOA). Il faudra quand même un jour se mettre d’accord…
La création de radicaux libres est naturelle pour tout organisme vivant en aérobie puisque toutes les réactions chimiques utilisent l’oxygène qui, comme nous l’avons vu et contrairement à son nom, n’est donc pas acidifiant mais oxydant. Via l’oxygène, l’organisme vit et rouille progressivement, à l’instar du métal abandonné à l’air libre…
La nature fait toutefois bien les choses et notre organisme aérobie dispose de toute une panoplie d’antioxydants afin de lutter contre le phénomène : certains sont produits par l’organisme (enzymes, glutathion réduit, acide urique, acide lipoïque, ferritine,…) mais d’autres (vitamine E, vitamine C, caroténoïdes, polyphénols,…) proviennent de notre alimentation non industrielle, riche en légumes et en fruits frais (de couleurs variés), en huiles végétales biologiques et poissons gras (Omégas 3) et autres thés vert… Voir notre site www.nutriwell.ch
Notre hygiène de vie délétère à base de pollutions intérieures et extérieures, de malbouffe, de barbecue (viande carbonisée), d’exposition prolongée au soleil (rayons UV), de produits industriels chargés en nanoparticules, de médicaments allopathiques, de sport intensif (au contraire du sport modéré) ou de sédentarité, d’interventions chirurgicales et de stress – sans parler de l’alcoolisme ou du tabagisme – a toutefois tendance à les multiplier.
Cette surproduction de radicaux libres par rapport à nos défenses est communément appelée stress oxydant ou stress oxydatif. Les radicaux libres vont peroxyder les lipides insaturés qui composent les structures membranaires de la cellule avec le risque de provoquer des lésions au niveau de l’ADN des cellules voire de les tuer. L’organisme doit alors la remplacer en activant ses cellules souches, risque de cancérisation et de vieillissement accéléré de l’organisme à la clé, les cellules souches ne pouvant éternellement se multiplier (limite de Hayflick selon laquelle les cellules ne peuvent se diviser qu’une cinquantaine de fois avant de mourir).
« Le stress oxydant provoque, à faible ou à moyenne ampleur, la dénaturation (ou l’oxydation) de nombreux éléments de votre corps : protéines, lipides, sucres, et par là, la « rouille » des tissus, des muscles, des artères, et même des cellules nerveuses et/ou cérébrales. Résultat : ces phénomènes accélèrent le vieillissement. Lorsque le stress oxydatif atteint le noyau des cellules, il peut aussi en modifier le code génétique et initier la transformation cancéreuse de ces cellules. » explique Michel Brack, médecin à Paris, spécialisé dans le stress oxydant dans un article de Santé Magazine.
Au final, avec le temps, nos défenses s’affaiblissent et les radicaux oxygénés libres (de faire ce qu’ils veulent) attaquent les membranes des cellules de la peau et dégradent le collagène. Des rides et des tâches apparaissent. Pour le respect de sa peau, voir notre site www.beautebio.ch
Le lien entre radicaux libres et le vieillissement fut proposé par le chimiste, biologiste et médecin gérontologue américain Denham Harman dès 1956. Il travailla ensuite sur les antioxydants (vitamines C, E, bêta carotène) et leur rôle dans la prévention de certaines maladies du cœur et des cancers.
Plus précocement et brutalement, ces radicaux sont en effet impliqués dans de nombreuses maladies telles que la cataracte, l’arthrite, les maladies cardio-vasculaires, les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) ou les cancers.
Toute maladie chronique entrainera en outre la surproduction de radicaux libres, ne serait-ce que via la fatigue et le stress induits ou la prise de médicaments allopathiques, fragilisant toujours notre système immunitaire. Pour des alternatives respectueuses de l’organisme, voir notre site www.aromatheque.ch
A noter toutefois – et pour terminer sur une note positive – qu’il arrive aussi à notre système immunitaire (en particulier certains globules blancs) de produire des radicaux « libres » afin de capturer et détruire des bactéries et des micro-organismes.
Les radicaux libres permettent aussi de nettoyer l’organisme en éliminant les cellules malades ou défectueuses. Enfin, ils sont nécessaires à la croissance des neurones. Comme quoi, la liberté a quand même du bon!
Les facteurs du stress oxydatif |
Nous les avons rapidement passés en revue et nous pourrions les résumer aux stress et pollutions de la vie moderne occidentale. Reprenons-les toutefois un peu plus en détail:
Tout d’abord, l’ensemble des facteurs environnementaux dont les pollutions intérieures de nos logements et extérieures. Non seulement l’oxygène est naturellement oxydant mais il véhicule désormais aussi quantité de polluants délétères, dont des nanoparticules contenus dans plus en plus de produits industriels: 2 000 nanoparticules différentes intégrées dans 1 000 catégories de produits dont des jouets, des médicaments et près de 300 produits alimentaires.
Selon la pharmacienne Diane Di Nota, ces nanoparticules « détruisent les molécules antioxydantes qui sont les défenses naturelles de l’organisme contre le stress […] Plus elles sont petites, plus leur capacité à synthétiser des radicaux libres augmente« .
Etrangement jamais abordé par les sites traitant du sujet: la qualité de l’eau! La bioélectronique de Vincent (BEV) nous apprend pourtant que les traitements de l’eau (chlore et ozone notamment) sont excessivement oxydant. L’eau du robinet traitée, avec un pH alcalin et un taux d’oxydation supérieur à 28 se retrouve ainsi sur le terrain des cancers, des virus et des vaccins!
Le pH ou Potentiel Hydrogène mesure la capacité énergétique d’un milieu. Un pH inférieur à 7 est acide et riche en protons H+, créant un champ magnétique positif. A l’inverse, un pH supérieur à 7 est basique ou alcalin, pauvre en protons H+ et avec champ magnétique négatif. Le sang de santé est à 7,1-7,2 (de 38 à 48 milliards de protons / mm3) tandis que le sang cancéreux est à 7,8-8,5 (plus que 1,9 milliards de protons / mm3). Boire une eau alcaline est donc à long terme mauvais pour la santé.
Le rH2 ou redox ou facteur électrique mesure le taux en électrons d’un milieu. Une solution avec un rH2 inférieur à 28 est réductrice (riche en électrons qu’elle cèdera) tandis qu’elle est oxydante entre 28 et 42 (pauvre en électrons qu’elle captera). Le sang d’une personne en bonne santé aura un rH2 de 21-22 (10 millions d’électrons / gramme) tandis qu’une personne atteinte de cancer aura une mesure de 28 (plus que 1 électron/g!). Boire une eau oxydante est donc mauvais pour la santé.
A l’inverse, une eau correctement filtrée et dynamisée apportera santé et vitalité à l’organisme, de même que l’eau hydrogénée au très fort potentiel antioxydant (rH2 entre 5 et 10 seulement!). Pour plus de détails voir notre site www.eaunaturelle.ch
De l’eau à l’alimentation il n’y a qu’un pas mais nous allons encore rester encore un peu en compagnie de la BEV pour constater que si les produits frais et biologiques sont généralement acides et réducteurs (donc riches en protons et en électrons), les produits industriels, pasteurisés ou en conserve tendent vers le basique et l’oxydation (pauvres en protons et en électrons).
Quelques mesures de Bioélectronique tirés des livres de Roger Castell, La bioélectronique Vincent (Ed. Dangles) et du Dr. Pierre Bressy, La bio-électronique et les mystères de la vie (Le Courrier du livre) pour illustrer ce principe:
On se doutait un peu que la malbouffe ne correspondait pas aux besoins de l’organisme mais manger 5 fruits et légumes par jour ne suffit pas non plus: tout dépend de leur qualité! Les fruits et légumes de l’agriculture productiviste sont toujours plus alcalins et oxydants que leurs variantes bio!
Même chose avec le type de cuisson: acheter bio mais tout cramer sur une plaque chauffante à plus de 100 degrés Celsius – sans parler du micro-ondes déstructurant les aliments – ne sera pas très logique vis-à-vis des nutriments et vitamines anti oxydantes… Pour plus de détails et des solutions de cuisson douce, voir www.nutriwell.ch
Un autre sujet rarement abordé est l’influence des ondes électromagnétiques, classés « probablement cancérigènes » par l’OMS en 2011. Dans une étude biologique réalisée par les inventeurs des CMO, on note par exemple un effondrement (en rouge) de la production de mélatonine lors de l’exposition à un écran d’ordinateur avec pour conséquence une accélération du stress oxydatif et un vieillissement prématuré.
Sur cette question, voir ce site www.protection-ondes.ch
Air, eau, ondes et nutrition… Si ces fondamentaux sont correctement traités, nous pourrions penser que l’essentiel est fait. Il n’en est rien car il demeure le facteur sans doute le plus oxydant qui soit: notre obsession de la performance et notre stress qui en découle! De 60 à80% des consultations médicales seraient ainsi liées au stress et à nos émotions délétères !
Nous avons expliqué dans la section Respiration le principe de base : lorsque je suis stressé, le système nerveux sympathique (SNS) accélère le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire, ce qui conduit à un surplus d’oxygène oxydant par rapport au CO2.
Le stress pourrait aussi être montré du doigt dans le cas du tabagisme ou de l’alcoolisme: si tout allait bien dans nos vies, nous aurions nettement moins souvent recours à ces drogues! Sur ces questions et comment y remédier, voir notre site www.psychowell.ch
Le sport bon pour la santé ? Un esprit sain dans un corps sain… Partant de l’idée que ce qui s’applique à l’esprit doit aussi s’appliquer au corps, certaines personnes tentent d’atteindre 100% de leurs capacités physiques (certains, comme les culturistes, vont même largement au-delà) : les sportifs professionnels. « Qui gagne sur son corps gagne la course ! » déclare ainsi un slogan sportif. Logique, si l’on considère que le mot « athlète » dérive du mot grec « athlos » qui signifie la guerre… […] Le sport est certainement bon pour la santé mais pas tous les sports et pas à n’importe quelle dose. […] Chimie et substances mises à part, la nocivité du sport se traduira surtout par des problèmes osseux ou musculaires : le professeur Yannick Guezennec a ainsi démontré qu’au-delà de 100 à 120 kilomètres de course à pied par semaine une inversion de la relation bénéfique du sport sur l’ossature chez les hommes se produisait. Chez les femmes, la perturbation des règles ou leur absence – l’aménorrhée – toucherait de 4 à 60% des sportives de haut niveau (contre 2 à 5% pour l’ensemble de la population), avec des proportions différentes selon les sports pratiquées : quasiment toutes les adolescentes gymnastes, 65 à 75% des cyclistes ou 30 à 40% des jeunes nageuses. Et c’est ainsi que la cycliste Cathy Marsal se retrouva à 29 ans avec le squelette d’une femme de 75 ans… […] Il y a aussi des problèmes respiratoires : une étude suisse a démontré que les athlètes professionnels seraient aussi touchés 144 fois plus tôt par l’asthme que le reste de la population. Sans oublier les radicaux libres responsables du vieillissement : ceux-ci se forment dès qu’il y a utilisation d’énergie (digestion, sport ou simple respiration). Outre une alimentation équilibrée, l’organisme dispose de défenses antioxydantes naturelles. Si celles-ci sont stimulées par la pratique modérée du sport, il n’en va pas de même lors des efforts physiques intenses : les défenses de l’organisme ne sont alors pas suffisantes pour gérer le surplus de production de radicaux libres et il y a alors risque de vieillissement accéléré. Extraits de L’obsession de la performance, Editions Jouvence, 2009 Offert gratuitement à tout visiteur de notre Centre Oasis à Genève en 2015. |
La question du stress est généralement abordée sous l’aspect de la psychologie mais les sportifs de haut niveau soumettent clairement leur organisme à un stress et des tensions délétères. Point trop n’en faut! « Mieux vaut se recentrer et viser le juste milieu » diraient Lao Zi ou les bouddhistes: pas de sport trop intensif mais pas de sédentarité non plus! Voir dans la section Solutions les exercices respiratoires.
Si tout ce qui précède est correctement adressé – et sans stresser devant tous ces fondamentaux, certes à respecter du mieux possible mais en s’accordant tout de même ponctuellement le droit à l’erreur ou à la déviance – vous devriez être globalement en bonne santé et en grande vitalité! Tant mieux car cela vous permettra ainsi d’éviter les médicaments allopathiques ou les opérations chirurgicales, tous deux reconnus comme favorisant le stress oxydatif! Pour les soins et thérapies naturelles, voir nos sites www.aromatheque.ch et www.lestherapies.ch
Il ne vous reste plus qu’à surveiller la cuisson: celle de vos viandes sur le barbecue afin d’éviter la carbonisation et celle de votre peau sous le soleil afin de lutter contre son vieillissement prématuré. Bonnes grillades!
Les solutions antioxydantes
Le plus simple serait presque de changer de climat pour des solutions anti-occident(es): vivre d’amour, d’eau fraiche et de pêche au sein d’un petit village exotique coupé des mauvaises nouvelles médiatiques… Sauf qu’il y aura alors le stress des typhons et des moustiques… associé à celui de s’être déconnecté de sa culture et de ses responsabilités!
Plus sérieusement, l’herbe est rarement plus verte ailleurs passé le temps de la surprise et c’est chez nous qu’il conviendrait de travailler à changer de paradigme!
Du développement au contentement… Le système nous parle de profit et de rentabilité ? Répondons par le partage et la solidarité. Le système nous pousse à aller toujours plus vite ? Retrouvons le contrôle de la lenteur. Le système tourne à l’avidité et grâce à notre consommation ? Devenons adeptes de la simplicité volontaire. « La modération est la santé de l’âme » selon La Rochefoucauld mais c’est aussi le meilleur moyen de dépasser les manipulations. Afin de ne pas subir de plein fouet les conséquences des politiques menées depuis des décennies, décider de changer consciemment de voie pourrait être la meilleure hygiène possible. Agir plutôt que réagir ! « La véritable force est celle que nous exerçons à chaque instant sur nos pensées, nos sentiments, nos actes » disait Morikei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido. Voilà bien le seul endroit où l’accumulation de richesse est bénéfique : notre esprit ! Le moment est peut être venu de se libérer des mythes et d’accéder à une réflexion « supérieure » c’est-à-dire véritablement individuelle. Le moment est peut être venu de passer du développement au contentement personnel… Conclusion de L’obsession de la performance, Editions Jouvence, 2009 Toujours offert gratuitement à tout visiteur de notre Centre Oasis à Genève en 2015. |
Nous avons vu plus haut, dans les facteurs du stress oxydatif ce qu’il valait mieux éviter de faire et nous avons donné à chaque fois le lien vers notre site traitant de la question. Nous n’allons évidemment pas les reproduire ici!
Globalement, les solutions anti-oxydantes sont assez simple et peuvent se résumer en une formule: « Le minimum de tensions et de chimie, le maximum de sérénité et de naturel. »
Facile à dire ? « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. Qui ne veut rien faire trouve une excuse » dit un proverbe arabe. Au-delà des polluants de l’air extérieur et du très naturel processus du vieillissement, nous avons tous la responsabilité de notre stress oxydant ou Occident!
PS: le dernier site ci-dessus, du Dr Michel Brack, propose un petit test (très simplet) pour mesurer son risque de stress oxydatif. Le résultat n’est malheureusement envoyé que moyennant les données personnelles de l’internaute, ceci afin apparemment de nous vendre ensuite un bilan sanguin complet! Méfiance, d’autant que ce genre de bilan est forcément stressant et que le stress est, rappelons-le, un facteur de radicaux libres. Il serait plus simple de considérer que nous sommes tous plus ou moins en situation de stress oxydatif et de veiller ainsi à son hygiène de vie, notamment en privilégiant les fondamentaux ! Mais si vous désirez quand même un bilan de votre stress oxydatif associant également l’intoxication aux métaux lourds, nous sommes équipés de l’Oligoscan !