À la Une revue de presse Amériques 18 janvier 2022, un photojournaliste assassiné au Mexique. Des policiers et des soldats mexicains montent la garde sur les lieux de l’assassinat du photojournaliste Margarito Martinez, abattu lundi dans la ville mexicaine de Tijuana, à la frontière des États-Unis.
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Photojournaliste assassiné au Mexique À la Une revue de presse Amériques 18 janvier 2022
Lundi soir, Margarito Martinez Esquivel « a été exécuté dans la colonie Sanchez Taboada, à Tijuana, en Basse-Californie, qui depuis plus de 15 ans est frappée par de nombreux crimes », rapporte Milenio. Selon la police, indique La Jornada, « on a entendu une dispute, trois tirs et le moteur d’un véhicule ». Margarito Martinez Esquivel, explique le journal, était « spécialiste des sujets de sécurité et de justice » depuis plus de 20 ans. Reforma rappelle que « suite à de fausses accusations lancées par un blogueur, qui l’accusait de participer à un site internet sur lequel étaient dénoncés divers trafics de drogue, le journaliste bénéficiait du Mécanisme de protection pour les défenseurs des droits humains et les journalistes ».
Margarito Martinez Esquivel avait été interviewé à plusieurs reprises par des médias internationaux sur la couverture des crimes graves commis à Tijuana, explique Cronica. Mais malgré cela, rapporte Reforma, « il a été menacé à plusieurs reprises par les autorités ».
Coïncidence, hier, Ramirez Cuervas, le porte-parole du gouvernement fédéral, a « indiqué qu’il a proposé que les peines visant les autorités qui agressent ou répriment les défenseurs des droits de l’homme ou les journalistes soient augmentées », rapporte Excelsior. Selon lui « 60% des agressions les visant sont commises par des responsables municipaux et de l’État, par exemple des policiers et des fonctionnaires, et dans certains cas, elles sont commises avec l’aide du crime organisé ».
« Mexico est le pays le plus violent de l’hémisphère nord pour les journalistes », rappelle le journal, qui rapporte les chiffres d’une ONG new-yorkaise de protection de la presse : depuis décembre, neuf journalistes auraient été assassinés dans le pays.
La mémoire de Martin Luther King
Pour l’anniversaire de la naissance de Martin Luther King, chaque année, rappelle le New York Times, « des marches, des cérémonies et des discours sont organisés ». Mais ce lundi, c’était aussi l’occasion de « faire pression sur le Sénat pour qu’il passe une nouvelle législation sur le droit de vote », car ce mardi, rappelle le journal, le Sénat se penche à nouveau, « dans ce qui semble être un effort voué à l’échec », sur la nouvelle législation défendue par le président Joe Biden – qui doit contrer les textes passés dans des États républicains restreignant le droit de vote des Afro-Américains.
Pour autant, les participants à la marche qui a eu lieu hier à Washington « n’abandonnaient pas » : on peut le voir sur les panneaux et les bannières qu’ils brandissaient, reproduits par le Wall Street Journal : « Agissez pour le droit de vote », « Droit de vote étendu = intégrité des élections ».
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Martin Luther King III, un des fils du pasteur assassiné en 1968, a parlé lors de cette marche, rapporte le New York Times, de ces démocrates qui refusent de modifier le fonctionnement du vote au Sénat pour faire passer la loi : « l’histoire les jugera durement », rappelant que son père critiquait « les modérés blancs plus dévoués à l’ordre qu’à la justice ».
Dans son éditorial, le Boston Globe s’interroge : « Dans cinquante ans, est-ce que les efforts actuels pour empêcher les gens de voter sembleront moins cyniques que ceux des bigots qui craignaient le pouvoir du vote des noirs dans les années 60 ? (…) Aujourd’hui, aucun hommage à Martin Luther King ne serait aussi approprié ou durable que le renouvellement par le Sénat du vœu de notre nation de préserver, protéger et défendre le droit des Américains contre cette nouvelle race d’ennemis – ceux qui veulent supprimer le vote, non plus avec des gourdins, mais avec des lois ».
La Chine accuse le Canada d’avoir « envoyé » sur son territoire le variant Omicron
« La Chine affirme que le premier cas du variant Omicron à Pékin aurait pu arriver par l’intermédiaire d’une lettre envoyée de Toronto », sur laquelle des traces du variant ont été détectées, rapporte le National Post. Une spécialiste de la Chine à l’Université d’Ottawa, Margaret McCuaig-Johnston, estime dans le journal que suggérer que le virus a pu survivre sur une enveloppe ou un paquet qui a franchi de si grandes distances est « ridicule ».
Dans La Presse, Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada à Pékin, « y voit une accusation contre « un bouc émissaire en or », le Canada ». Le journal rappelle que « la relation sino-canadienne a été empoisonnée par l’arrestation de Meng Wanzhou, de la société Huawey », à laquelle la Chine avait réagi en arrêtant sur son territoire deux Canadiens. Selon Guy Saint-Jacques, l’objectif est surtout de faire oublier ce qu’il appelle « le péché originel : que la Covid-19 a commencé à Wuhan ».
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Par © Kafunel Avec © AFP