Le leader de Pastef ou ex, Ousmane Sonko contemple le film de la vague de malédiction Benno Bokk Yakaar. La situation politique au Sénégal est de plus en plus tendue et incertaine. La coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, est secouée par des divisions internes et des défections de ses membres. Le choix de Amadou Ba comme candidat à la succession de Macky Sall a provoqué la colère et la frustration de plusieurs hommes et femmes de la coalition, qui estiment être marginalisés et ignorés.
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Vague de malédiction Benno Bokk Yakaar : Ousmane Sonko contemple le film
Ils menacent de quitter le navire et de rejoindre l’opposition. Dans ce billet nous allons passer en revue la situation politique au Sénégal où la présidentielle de 2024 s’annonce comme un tournant décisif pour l’avenir du Sénégal.
De l’autre côté, l’opposant Ousmane Sonko, qui a été victime d’un complot visant à le discréditer et à l’éliminer de la course à la présidentielle, voit sa popularité augmenter auprès du peuple sénégalais.
Il accuse le pouvoir en place d’être responsable de la vague de malédiction qui s’abat sur le pays, marquée par des violences, des arrestations arbitraires, des morts et des blessés parmi les manifestants.
Il appelle à la résistance et à la mobilisation pour faire tomber le régime de Macky Sall.
Depuis l’arrestation du leader de l’opposition Ousmane Sonko
La situation politique au Sénégal est de plus en plus tendue depuis l’arrestation du leader de l’opposition Ousmane Sonko, accusé de viol et de menaces de mort.
Sonko, qui dénonce un complot ourdi par le président Macky Sall, a reçu le soutien de milliers de manifestants qui ont affronté les forces de l’ordre dans les rues de Dakar et d’autres villes du pays.
Plusieurs personnes ont perdu la vie dans ces affrontements, dont un adolescent de 17 ans.
Face à cette crise, la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) semble être frappée par une vague de malédiction.
Hors mis les démissions en chaine, plusieurs de ses membres ont été victimes d’accidents, de maladies ou de décès inattendus.
Certains y voient la main divine qui punit les comploteurs contre Sonko, tandis que d’autres parlent de coïncidences malheureuses.
Parmi les victimes de cette vague de malédiction, on peut citer :
- – L’ex ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Sidiki Kaba, qui a été hospitalisé d’urgence après avoir fait un malaise lors d’une réunion du Conseil des ministres le 10 septembre.
- – Le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye, qui a été victime d’un accident de la circulation le 12 septembre, alors qu’il se rendait à Saint-Louis pour assister aux obsèques du khalife général des Layènes.
- – Le député et maire de Nioro du Rip, Amadou Diarra, qui est décédé le 13 septembre des suites d’une longue maladie.
- – Le député et maire de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, qui a perdu son père le 14 septembre.
- – Le député et maire de Gossas, Matar Bâ, qui a perdu sa mère le 15 septembre.
Ces événements tragiques ont suscité des réactions contrastées sur les réseaux sociaux.
Certains internautes ont exprimé leur compassion et leur solidarité envers les membres du BBY, tandis que d’autres ont ironisé sur leur sort et les ont accusés d’être responsables du chaos qui règne dans le pays.
Ousmane Sonko, quant à lui, n’a pas manqué de commenter la situation. Dans un message publié sur sa page Facebook le 16 septembre, il a affirmé que la rétribution divine était en marche et que les comploteurs allaient payer pour leurs actes. Il a également appelé ses partisans à rester mobilisés et à ne pas céder à la provocation.
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« La vague de malédiction qui frappe le BBY n’est que le début des conséquences de leurs forfaits. Ils ont voulu me salir, me détruire, me faire taire. Ils ont voulu étouffer la voix du peuple qui réclame le changement.
Ils ont versé le sang innocent des manifestants sénégalais qui ont bravé la répression pour défendre la démocratie.
Ils ont bafoué la Constitution, violé les droits humains, pillé les ressources du pays. Ils ont trahi la confiance du peuple qui les a élus. Mais ils ne pourront pas échapper à la justice divine. Dieu est grand et il voit tout. Il saura récompenser les justes et punir les injustes.
Qui rira le dernier dans ce labyrinthe émaillé de sang ? Ce sera nous, le peuple sénégalais, qui allons triompher de ce régime corrompu et dictatorial. Ne baissons pas les bras. Ne nous laissons pas intimider. Restons unis et déterminés. La victoire est proche », a écrit Sonko.
Ce message a suscité plus de 10 000 réactions et plus de 2 000 commentaires sur Facebook.
La plupart des internautes ont apporté leur soutien à Sonko et ont salué son courage et sa détermination. D’autres ont critiqué son discours jugé incendiaire et irresponsable.
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La présidentielle de 2024 s’annonce donc comme un tournant décisif pour l’avenir du Sénégal. Qui sortira vainqueur de ce labyrinthe émaillé de sang innocent? Qui rira le dernier dans cette bataille sans merci? Le peuple sénégalais saura-t-il faire entendre sa voix et choisir son destin?
