Le XIXe siècle marque l’essor de la bourgeoisie. Cette nouvelle classe sociale cherche à adopter le mode de vie de l’aristocratie en achetant des maisons à la campagne pour y passer des vacances. Les enfants de l’aristocratie et de la bourgeoisie rejoignent donc leurs parents à la campagne notamment pour chasser. Les vacances scolaires duraient alors du 15 août au 1er octobre.
Il n’existait pas encore de vacances intermédiaires car la majorité des enfants étaient internes et les déplacements prenaient trop de temps. Les écoliers disposaient seulement de 6 jours de semaines de vacances à Pâques afin de laisser les familles célébrer cette fête religieuse.
Tout au long du XIXe siècle les vacances scolaires vont avancer dans le temps pour débuter ainsi les premiers jours d’août. Les recteurs disposaient alors de 8 jours de congés à donner aux élèves quand ils jugeaient bon dans l’année scolaire.
En 1925, deux semaines de vacances apparaissent à Pâques et à Noël.
Durant le Front Populaire (élu en 1936), une nouvelle coupure apparaît à la Toussaint et à Mardi gras. C’est le début des vacances d’automne et d’hiver.
En 1959, les vacances d’été sont avancées au 1er juillet pour s’achever mi-septembre.
En 1972, pour développer le tourisme dans les stations de sport d’hiver sont instituées les vacances d’hiver ainsi que le zonage A.B.C. Cela permet ainsi de développer l’économie et de limiter les embouteillages.
En 1983 les vacances d’été sont réduites à deux semaines afin de développer les vacances intermédiaires. Le rythme de 7 semaines de cours/2 semaines de vacances est conseillé par tous les spécialistes de l’enfance mais n’est pas toujours mis en application en raison de la pression des différents acteurs touristiques du pays.
Ballon d’Or 2019 : Lionel Messi brise enfin le silence
Meilleur buteur du championnat espagnol, de la Ligue des champions et Soulier d’or en Europe, meilleur passeur du vieux continent, meilleur dribbleur et joueur le plus décisif, Lionel Messi a des statistiques d’un Ballon d’or. Mais seul hic dans son tableau, la « Remontada » face à Liverpool et sa Copa America manqué au Brésil. Invité spécial de Sport ce jeudi, l’Argentin a été interrogé sur le Ballon d’Or 2019.
« Je ne sais pas si je suis le favori. C’est tellement rare de voir un favori au sujet du Ballon d’Or. Vous ne savez pas qui est favori ou pas. Dernièrement, vous examinez davantage les résultats au niveau de l’équipe, ce qui n’est pas mauvais. La Ligue des champions a beaucoup d’importance. D’autres fois, cela se passe avec la Coupe du Monde, un tournoi auquel on attribue parfois beaucoup d’importance et parfois pas. Je ne sais pas. La vérité est qu’il n’existe pas de définition précise du vainqueur du Ballon d’Or, je ne me suis jamais senti favori ni préféré. J’ai déjà dit que les récompenses individuelles sont secondaires », lance le quintuple Ballon d’Or.
Messi : « La remontada a tout gâché »
Interrogé sur sa bonne forme la saison dernière malgré la défaite en demi-finale de Ligue des champions, Messi pense qu’ils ont gâché la saison en 2 matches. « Nous avons eu une excellente saison jusqu’aux deux derniers matches. Ensuite, Liverpool et l’élimination nous ont marqués, alors qu’à ce moment-là nous allions bien. Un match qui nous a laissé de côté. Ensuite, on a disputé la finale de la Copa del Rey. Nous avons eu du mal à comprendre ce qui s’était passé à Liverpool. Nous ne jouons que la deuxième partie sérieusement. Ce fut une mauvaise saison entre guillemets, car seule la Ligue a été gagnée. Personnellement, je me sentais très bien, même si je dis toujours que ce qui m’intéresse, ce sont les titres collectifs. Et l’année dernière, nous n’avons pas atteint les objectifs », fait savoir la Pulga.
Tout au long de la journée, le présentateur collecte des informations pour construire son journal. Il prépare les séquences en plateau : l’interview de l’éventuel invité, les échanges avec les chroniqueurs. Il rédige aussi de brèves informations (couvertes ou non par des images). Dès leur retour de tournage, les journalistes communiquent des éléments d’information pour permettre au présentateur d’écrire les lancements des reportages. Enfin, il rédige les titres qui ouvriront le journal télévisé.
Pour écrire les lancements, le présentateur s’appuie sur les éléments de lancement et les informations fournies par les journalistes et, s’il en a le temps, sur le visionnage des reportages au fur et à mesure qu’ils sont PAD (Prêt A Diffuser). Il s’agit de :
Replacer le reportage dans son contexte (historique, géographique),
Donner des informations sur ce qui a généré ce reportage : conférence de presse, événement factuel, anniversaire ou commémoration, effet d’agenda,
Mettre en valeur le traitement et de l’angle : exclusivité, originalité, proximité, suivi de l’information.
LE PIED POUR COMPLÉTER LES INFORMATIONS DU REPORTAGE.
Après diffusion, le présentateur peut compléter le reportage par un commentaire en plateau pour :
Apporter une information pratique : numéro de téléphone, adresse, dates.
Annoncer la suite que la rédaction apportera à ce reportage dans les éditions suivantes.
Constituer une balise pour marquer la fin d’une page spéciale ou d’un dossier.
LES TITRES EN OUVERTURE DU JOURNAL TÉLÉVISÉ.
A la télévision, les titres sont souvent des titres en images sous-titrées par un bandeau et commentées en off par le présentateur. Il y a 3 ou 4 titres par journal :
Les premiers titres reflètent la hiérarchie de l’information.
Pour garder les téléspectateur jusqu’à la fin du journal télévisé, le dernier titre renvoie souvent à un reportage situé en bas du conducteur (rubriques culture ou sport).
Pour accrocher les téléspectateurs, le journal peut ouvrir sur un premier reportage sans l’annoncer dans les titres : c’est une « fausse-ouverture » évoquant le « fait du jour » ou une information de dernière minute…
Le journal télévisé peut se terminer par un rappel du ou des titres principaux.
Chaque titre est composé de 2 à 3 phrases courtes et se construit de façon à correspondre exactement au sujet et au propos développés dans le reportage et annoncés dans le lancement.
Fidèle sur le fond, le présentateur doit éviter la formulation identique aux différents niveaux :
TITRE : « Des chiffres catastrophiques pour la sécurité routière avec près de 8500 tués en 1998. Le bilan n’a pas été aussi lourd depuis dix ans ».
BANDEAU : ROUTES : LA MORT JEUNE
LANCEMENT : « La route a fait l’année dernière 23 morts par jour en France. Un bilan très préoccupant pour les autorités qui ont constater une augmentation du nombre de tués de 5.6%. Les jeunes de 18 à 24 ans sont particulièrement touchés. La route est pour eux la première cause de mortalité. Des jeunes qui en quelques instants voient leur destin brisé. »
Les séries télévisées sont devenues depuis quelques années en France les programmes les plus suivis à la télévision après les grands événements sportifs. Ces séries sont pour la plupart américaines même si certains pays comme Israël, la France, l’Angleterre ou encore les pays nordiques émergent de plus en plus avec des produits de qualité.
Les séries plaisent à un public très large allant de 7 à 77 ans comme le veut l’expression propre aux bandes dessinées Tintin. Il y en a pour tous les goûts : Des comédies, des drames, des séries historiques, des comédies musicales… Chaque téléspectateur se retrouve donc dans un catalogue de séries toujours plus conséquent.
Très importantes pour les chaînes de télévision, les séries tv permettent de fidéliser le téléspectateur en l’obligeant à regarder la suite du programme la semaine d’après. Aux Etats-Unis les séries des grandes chaines américaines durent généralement entre 20 et 24 épisodes et s’étalent de fin septembre à fin mai à raison d’un épisode de 42 minutes (pour les drames) ou 21 minutes (pour les comédies) par semaine.
Cependant l’apparition ces dernières années de nouvelles plateformes de visionnage comme Netflix viennent totalement redistribuer les cartes.
« Broen » : Une série nordique symbole de la mondialisation des séries tv. Elle est adaptée en France et Angleterre sous le nom « Tunnel » et aux Etats-Unis sous le nom « The bridge »
Table des matières
1) 1920-1960
Si elles apparaissent dès la fin des années 1920 et le début des années 1930 aux Etats-Unis, il faut attendre l’après Seconde Guerre mondiale pour que le genre « séries tv » se développe.
En effet avec la hausse de la consommation, les familles américaines se ruent sur un produit phare de l’époque : la télévision. Quatre chaînes nationales (NBC, CBS, ABC et DuMont) émettent alors à plein temps et remplissent leurs grilles avec de tout nouveaux programmes originaux : Les séries télévisées.
Ces fictions à épisodes se divisent en trois catégories : Les sitcoms, les dframas et les soap opéras. Les premières séries télévisées sont généralement diffusées en direct et voient l’avènement de grands acteurs comme Marlon Brando ou encore James Dean.
Les séries les plus populaires de l’époque sont « Zorro » mais également « La quatrième dimension »
La série Zorro
2) 1960-1980
A partir de 1957, il est désormais possible d’enregistrer à l’avance les séries et donc de ne plus les diffuser en direct. Les séries des années 1960 reflètent l’évolution progressive de la société américaine comme avec la série « Ma sorcière bien aimée » qui évoque la vie d’une femme au foyer avec des pouvoirs magiques.
Les séries américaines se tournent également vers la science fiction où la course à l’espace est un des enjeux majeurs de la guerre froide entre les USA et l’URSS. Ainsi deux séries mythiques voient le jour : « Les envahisseurs » et « Star Trek ».
Les séries se complexifient de plus en plus. On peut citer ici « Columbo » où l’assassin est présenté aux téléspectateurs dès les premières minutes de l’épisode, « les mystères de l’Ouest » où l’on injecte du fantastique à un western et même « Mission impossible » où l’espionnage devient un genre qui passionne les Américains dans une société marquée par la peur de l’espion communiste.
En 1969, 44 millions de foyers américains sont alors équipés d’un téléviseur. Les années 1970, marquées par la guerre au Vietnam, vont totalement bouleverser les séries américaines. Certaines se tournent avec nostalgie vers le passé comme « Happy Days » ou bien encore « La petite maison dans la prairie ».
D’autres séries évoquent les guerres passées comme la série MASH qui est une comédie qui suit une équipe de médecins lors de la guerre de Corée. Le dernier épisode de cette série a été diffusé le 28 février 1983 est reste l’épisode de série tv le plus vu de la télévision américaine avec 77% de part de marché soit 106 millions de téléspectateurs.
Les séries tv des années 1970 témoignent aussi de la ségrégation raciale aux Etats-Unis comme avec la série « Starsky et Hutch » où les Noirs sont cantonnés à des rôles secondaires et très stéréotypés.
La série MASH
3) Les années 1980
L’apparition du câble et surtout du magnétoscope va bouleverser le monde bien établi des séries télévisées. Une grève frappe le marché car les acteurs réclament des royalties sur la vente des cassettes et sur les rediffusions des épisodes sur le câble.
Mais les années 1980 se sont surtout les années de l’impérialisme américain et de l’essor du capitalisme avec notamment la série « Dallas ». Toutes les séries tv de ces années 1980 font la promotion du fameux american way of life c’est à dire du mode de vie américain.
On peut citer les séries « Magnum », « K2000 », « McGyver », « L’agence tous risques » ou bien encore « Madame est servie ». Une série va être particulièrement innovante, il s’agit du « Cosby show » qui est la première sitcom dont le casting est majoritairement afro-américain.
La série Dallas
4) Les années 1990
Les années 1990 sont les années du changement et de l’innovation avec notamment la diffusion du premier épisode de la série de David Lynch « Twin Peaks ». Nous allons nous attarder plutôt sur une autre série dérangeante : Il s’agit de la série satirique créé par Matt Groening « Les Simpson ».
Cette série se moque ouvertement des travers de la famille américaine et même plus généralement de la société en général. Les années 1990 c’est également la naissance des séries médicales comme « Urgences » avec Georges Clooney mais également des comédies générationnelles comme « Friends ».
Ces séries ciblent en priorité les ménagères pour le premier cas et les jeunes adultes célibataires pour le second cas. Les grandes chaînes américaines vont alors viser une nouvelle cible pour faire augmenter leurs revenus publicitaires : Il s’agit des adolescents. De très nombreuses séries pour ado vont alors voir le jour comme « Beverly Hills » ou bien encore « Buffy contre les vampires ».
Les Simpson de leur création jusqu’à aujourd’hui
5) Les années 2000
Dès la fin des années 1990, la chaîne câblée HBO se lancer dans la production de séries qui vont totalement changer la face et la vision des séries télévisées. HBO est une chaîne payante et dépend donc moins des revenus publicitaires ce qui lui garantit une totale liberté. HBO traite alors de sujets variés comme les aventures sexuelles de quatre New Yorkaises dans « Sex and the city », de la vie d’un mafieux dans « Les Soprano », d’une ville (Baltimore) rongée par la corruption et la criminalité dans « The Wire » et même la vie d’une famille de croque morts dans « Six feet under ».
Les autres chaînes câblées vont donc se lancer dans le développement de séries originales comme notamment « Dexter » sur Showtime qui suit la vie d’un tueur en série particulier puisque ses victimes ne sont que des criminels.
Pour réagir les grands networks américains lancent des séries au budget monumental comme « Lost » sur ABC et tentent de fixer les ménagères, cibles prioritaires avec les 18-25 ans, avec des séries comme « Desperate housewives ». Ces grandes chaînes se lancent également dans des paris qui vont s’avérer être une réussite avec la série « Docteur House) qui raconte la vie d’un médecin très particulier ou bien encore la série « 24h chrono » qui raconte des événements en temps réel.
La série The Wire (Sur écoute en français)
6) La fin des années 2000, un tournant
L’année 2007 marque un grand virage pour l »industrie des séries télévisées. En effet une grève des scénaristes perturbe la diffusion de séries télévisées très populaires. Plus méfiantes, les chaînes se montrent plus prudentes surtout avec l’apparition de la crise économique.
L’innovation disparaît alors au profit de suites, remakes ou spin-off de séries existantes. Nous pouvons citer ici le retour à la télévision de séries comme « Dallas » et « McGyver » qui sont de véritables échecs mais surtout les spin-off à n’en plus finir des « Experts » avec leur version à Manhattan ou à Miami. La série extrêmement populaire NCIS est elle même un spin-off d’une série militaire existante nommée « JAG ».
Il faut donc se tourner vers les chaînes câblées pour voir des séries innovantes comme « Game of thrones » sur HBO ou bien encore « The Walking Dead » et « Breaking Bad » sur AMC. Ces séries d’une grande qualité parviennent à survivre malgré des téléchargements de plus en plus nombreux qui privent donc les chaînes payantes de grandes rentrées financières.
La série d’HBO Game of thrones
6) Et aujourd’hui ?
Depuis quelques années de nouveaux acteurs viennent se mêler à la lutte, il s’agit d’acteurs qui viennent directement du WEB comme Netflix ou Amazon. Ces sites proposent aux téléspectateurs tous les épisodes d’un coup. On peut citer ici des séries comme « 13 reasons why » ou « Stranger Things ». Récemment c’est la série d’origine espagnole « La Casa De Papel » qui a trouvé ses heures de gloire sur la plateforme américaine.
Désormais il n’est plus indispensable d’attendre une semaine pour voir un nouvel épisode de sa série préférée. En effet ces nouvelles plateformes offrent tous les épisodes d’un coup ce qui permet de « binger » sa série en restant chez soi un week end entier.
Quoi qu’il en soit, les séries télévisées américaines n’ont pas fini de faire parler d’elles.
Face à cette situation, le père de famille a voulu dénoncer
cette persécution religieuse qui ne dit pas son nom mais il a été découragé par
sa femme.
Aujourd’hui, De Xavier Diatta, ancien parent d’élève à
Yavuz Selim, a prit son bâton de pèlerin pour apaiser les esprits et appeler à
la bonté de cœur et au développement de la culture de l’amour du prochain.
De plus, Yavuz Sélim, Jeanne d’Arc, Mariama Niasse et
autres, c’est une affaire de « bourgeoise bourguignonne » sénégalaise. Laissons
ces aristocrates régler leurs problèmes entre eux. En hommes cultivés, Ils
finissent toujours par s’entendre.
Refusons d’être enfermé dans ces petites considérations «
mystico-magico-religieuses » dont les pourfendeurs n’y croient même pas…
Que nous, parents, nous nous fassions violence pour laisser
nos enfants apprendre à se conformer aux règles et dogmes de la vie, car il y
en aura toujours des règlements intérieurs ou extérieurs, partout où ils iront.
Histoire des vacances scolaires - Le blog pédagogique de M ...
Affaire Yawuz Selim Les parents d’élèves menacent de …
De Xavier Diatta, ancien parent d’élève à Yavuz Selim, raconte le calvaire sa fille inscrite à Yavuz Sélim. Cet établissement aura été un « enfer pour ma fille mais aussi une expérience pour tester ma foi en Dieu pendant les quatre années d’études de ma fille dans cette établissement islamique ».
Je me serais bien gardé de donner un avis sur la question, car après mon post sur les assertions récurrentes de certains leaders d’opinion sur la représentativité de la communauté catholique au sein de la population sénégalaise, j’ai eu des retours à faire pâlir un moine en pleine méditation. Mais tant pis ; c’est dans la contradiction qu’éclot la construction.
Entre 2005 et 2009, j’avais ma fille inscrite à Yavuz Sélim. Elle faisait partie des rares enfants catholiques dans cette école. Pendant 4 années, ses vacances scolaires étaient décalées par rapport à celles des autres élèves du Sénégal : 2 jours à Noel, rien à Pâques par contre 2 semaines à la Korité et 2 autres à la Tabaski. Elle avait même cours le vendredi saint, le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte.
Quand j’ai interpellé la Direction de l’établissement, il
m’a été opposé des dispositions statutaires et réglementaires de
l’établissement. Au sein de l’association des parents d’élèves, j’avais été mis
en minorité pour ma demande de « conformisation » [1] de l’établissement au
calendrier officiel de l’État du Sénégal.
Comme je suis têtu, j’avais voulu interpeller par écrit
Monsieur le Ministre de tutelle avec ampliation Monsieur l’ambassadeur de
Turquie à Dakar, mais mon épouse a refréné mes ardeurs en me disant ceci :
« Xavier, je n’approuve pas ta démarche. Admettons que tu
réussisses à faire ployer l’administration, que retiendra ta fille ? Nous
l’avons inscrite dans un établissement dont les fondements éducatifs sont basés
sur le modèle des valeurs islamiques, en toute connaissance de cause. Notre
fille doit apprendre à se conformer au modèle qui lui est imposé où proposé. Où
sont passées les valeurs du vivre ensemble que tu prônes ?
Si même on lui imposerait le voile, je le lui ferais porter
contre vents et marées. Même si elle
devrait aller à l’école le jour de Pâques, je l’y conduirais moi-même. Nous
avons choisi pour elle, car c’est notre rôle. Nous l’avons fait en toute
connaissance de cause. Alors, assumons ! Je ne te laisserai pas polluer cette
enfant.
Si tu veux mener une bataille inter religieuse, épargne ta
fille. Elle ne doit pas servir d’alibi.
Par contre, le jour où tu voudras que nous la retirions de là,
parce que le modèle ne te séduit plus, nous pourrons en discuter librement.
Mais pour le moment
enseignons à notre enfant les vraies valeurs de la vie en communauté »
Avec le recul, j’ai trouvé que mon épouse avait entièrement
raison et j’ai laissé ma fille poursuivre son cursus au sein de
l’établissement, en participant même aux cours sur l’Islam. Ce qu’elle y a
gagné me rend fier aujourd’hui. Elle est devenue plus catholique que jamais.
Cette
leçon n’a pas seulement éduqué ma fille.
Moi aussi, j’ai tiré des enseignements de sagesse. L’actuel déchaînement de toute la presse
sénégalaise pour ce non-événement alors que les véritables enjeux et ses
corollaires éducatifs sont ailleurs…me rend triste.
Voir des professionnels de la communication passer à côté de
ce que je trouve d’essentiel, pour ne s’occuper que d’un épiphénomène, me
désole et me rend nerveux.
Pendant que les 99/ 100 des élèves du Sénégal sont encore en
vacances, l’à peine, un centième restant commence une nouvelle année studieuse
avec un programme propre sans que les hectolitres de larmes de la multitude [2]
qui a échoué en Juillet dernier ne nous interpellent …
Et les parents de ceux [3] qui vont ravir tous les prix du
Concours général 2020, voudraient enfermer tout le peuple sénégalais dans une
préoccupation qui n’est pas la sienne.
Tous ces énarques de l’éducation, y compris nos brillants
imams, qui s’en donnent passionnément avec des théories aussi fallacieuses
qu’inopportunes me font peur. En lieu et place d’une véritable introspection
pour faire avancer notre système éducatif, à l’image de ces bonnes écoles comme
Jean d’Arc, on nous plonge dans une querelle de borne fontaine.
Nous sommes à un mois de la rentrée scolaire officielle,
préoccupons-nous plutôt de l’aventure annoncée de la suppression du CFEE. Une
mutation qui transformerait le cycle primaire en une méga garderie d’enfants et
d’adolescents, auxquels, aucune évaluation sérieuse, parait-il, ne viendrait sanctionner
9 années d’apprentissage (maternelle comprise)
…..
Interdiction du voile à Sainte Jeanne d'Arc Le Conseil ...
L’UNAPECS (L’Union nationale des associations des parents d’élèves de l’enseignement catholique du Sénégal) a appelé mardi les différents acteurs à ‘’plus de discernement et plus de lucidité’’ relativement à la mesure d’interdiction du voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar.
‘’[…] Nous exprimons à la direction tout notre soutien dans sa politique éducative pour la réussite de nos enfants, et appelons tous les acteurs à plus de discernement et plus de lucidité pour le bien commun de nos enfants en particulier et en général pour le bien du peuple sénégalais’’, peut-on lire dans un communiqué parvenu à Kafunel.com.
L’Institution Sainte Jeanne d’Arc invoque un nouveau règlement intérieur de la « Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny », dont dépend l’école, pour justifier l’interdiction du voile à l’école.
En vertu de ce règlement, la « tenue autorisée (…) se composera à partir de la rentrée de septembre 2019 de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que les garçons ».
Face au tollé suscité par cette mesure, l’UNAPECS est montée au créneau, en faisant valoir son ‘’devoir historique d’éclairer l’opinion publique sur le sujet qui ne peut et ne doit en aucun cas être assimilé à un sujet religieux mais plutôt purement laïc, mieux un sujet citoyen’’.
‘’Il s’agit ici du premier discernement à faire’’, estiment les associations des parents d’élèves de l’enseignement catholique du Sénégal.
Elle ‘’saisit ici l’occasion pour apporter un éclairage responsable à tous ceux qui parlent en leur nom ou au nom d’un organe ou association relativement à l’application du règlement intérieur de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar’’.
Selon l’UNAPECS, le préambule du règlement intérieur de l’établissement stipule : ‘’L’Institution Sainte Jeanne d’Arc est un établissement biculturel qui enracine ses valeurs dans les statuts de l’Enseignement privé Catholique.
sainte jeanne d’arc de dakar
L’Institution est sous la tutelle de la congrégation Saint Joseph de Cluny, du Ministère de l’Education Nationale sénégalaise et de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’étranger.’’
Le préambule ajoute : ‘’L’inscription d’un élève vaut adhésion au règlement intérieur et engagement à le respecter. Tout manquement à ce règlement justifie la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire.’’
L’UNAPECS rappelle aussi les dispositions de l’article 5.2 du règlement sur le port vestimentaire, qui dispose que ’’la tenue vestimentaire doit être propre, décente, respectant les règles d’hygiène et de pudeur par respect pour autrui’’.
Selon ce même article, « la coiffure doit être discrète, soignée et découverte, aussi bien pour les filles que les garçons. Les chemises doivent être boutonnées, ne laissant ouvert que le bouton du col.
L’uniforme avec le logo de l’institut est obligatoire (pantalon/jupe/short, tee-shirt/polo/chemise, pull/gilet/veste) ; l’ensemble des tenues est vendu dans l’établissement. Aucune autre tenue supplémentaire n’est acceptée.’’
Pour l’UNAPECS, ‘’en apposant sa signature au document, le parent s’engage au respect strict dudit règlement’’. De fait, ‘’il doit assumer, avec responsabilité et non jouer dans la manipulation, les conséquences liées au non-respect de ce règlement’’.
‘’Nous savons tous qu’en acceptant d’inscrire son enfant dans un établissement privé ou public, le parent ou tuteur adhère, de facto, au règlement intérieur. Pour entrer dans l’armée, la police, la gendarmerie, au prytanée militaire, à l’école coranique, à l’école de douanes, etc.…. , on adhère fatalement et sans ambages au règlement intérieur.’’
Pour les associations des parents d’élève de l’enseignement catholique, la stabilité et la qualité d’une structure dépendent étroitement du ‘’respect des procédures et des processus érigés en règlement et acceptés de facto par tous ceux qui adhèrent au projet’’.
Un jeune homme de 19 ans a trouvé la mort tôt samedi matin à Mbour dans un accident impliquant un bus de transport en commun dont le conducteur avait été placé en garde-à-vue, a-t-on appris de source policière.
Le drame a eu lieu vers 5 heures du matin à hauteur de l’école privée « Acadmica » de Mbour, sur la route nationale numéro 1, suite à un mouvement de foule provoqué par le passage du Kankourang dont la victime est un des accompagnateurs ou ’’selbé’’.
Deux autres personnes, blessées dans cet accident, ont été admises à l’hôpital de Mbour, ont indiqué des témoins.
Le conducteur du bus mis en cause avait pris la fuite avant d’être finalement appréhendé par des éléments de la Gendarmerie nationale en faction à Sandiara, qui ont également immobilisé son véhicule.
Il a été conduit au commissariat urbain de Mbour où il a été placé en garde-à-vue en attendant d’être déféré au parquet.
La collectivité mandingue de Mbour a procédé dimanche dernier à la circoncision d’environ 500 à 600 enfants, un évènement marquant la sortie du Kankourang, un personnage mythique masqué dont les pouvoirs protègent les nouveaux circoncis.
Les périodes de sorties du Kankourang sont comprises entre le 8 et le 29 septembre dans la commune de Mbour, et à Mbodiène du 7 septembre au 28 septembre, y compris la nuit, conformément à l’arrêté préfectoral.
Le chef de l’exécutif départemental, le préfet Saër Ndao, avait insisté le 21 août dernier, lors d’un comité départemental de développement (CDD), sur la sécurité des personnes et des biens qui, selon lui, « a toujours posé problème » lors des sorties du Kankourang.
« Nous travaillons à faire en sorte que la prise en charge de la question sécuritaire soit profitable à tout le monde. Nous avons eu des réunions sectorielles avec les forces de défense et de sécurité et la collectivité mandingue, qui vont être reconduites afin que les populations aussi se sentent en sécurité durant cette période », avait-il assuré Saër Ndao.
Macky Sall à Brazzaville pour le Forum "Investir en Afrique’’
Le Président de la République, Macky Sall, se rendra ce mardi à Brazzaville (République du Congo), pour prendre part à la 5ème édition du Forum ‘’Investir en Afrique’’, annonce un communiqué de presse parvenu à Kafunel.com.
Le Pôle communication de la présidence de la République, qui donne l’information, indique que ce forum se tient de mardi à jeudi, ‘’sous le thème +Tirer parti des partenariats pour la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines+’’.
Le cinquième Forum Investir en Afrique (FIA5) ‘’examinera comment soutenir au mieux la diversification économique et la création d’emplois dans les pays africains’’, ‘’fera le point sur les progrès réalisés et tracera la voie à suivre’’, indiquent les organisateurs.
Ils soulignent en outre que ‘’les participants auront l’occasion de partager des expériences pertinentes en matière de mobilisation des investissements du secteur privé, parallèlement aux efforts déployés par le secteur public pour stimuler l’activité économique et la création d’emplois’’.
Le Forum ‘’Investir en Afrique’’ a été initié en 2015 ‘’en tant que plate-forme internationale pour promouvoir la coopération multilatérale et les opportunités d’investissement en Afrique’’. Il réunit ‘’chaque année plusieurs parties prenantes, des représentants des secteurs privé et public de Chine et d’Afrique, des institutions internationales et régionales, des partenaires au développement et des groupes de réflexion’’.
Après la capitale congolaise, le Chef de l’Etat est attendu à Ouagadougou (Burkina Faso), où il prendra part samedi au Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le terrorisme. Il regagnera Dakar le même jour.
La tenue de ce sommet avait été annoncée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l’occasion du sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), organisé en juillet dernier à Abidjan.
‘’Nous avons convenu d’un sommet extraordinaire de la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouests), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts et (…) prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de combattre le terrorisme’’, avait alors déclaré le président Ouattara.
Consommation Progression de 1, 6% de l'indice harmonisé des ...
indice prix
L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois d’août 2019 s’est accéléré de 1,9% comparé à celui du mois précédent, indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
« Cette évolution est expliquée essentiellement par la hausse des prix des +produits alimentaires et boissons non alcoolisées+ (+3,1%), des +articles d’habillement et de chaussures+ (+1,7%), des services de +santé+ (+1,1%), des services de +communication+ (+0,5%), ainsi que des +boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants+ (+0,5%) », explique l’agence dans un document consulté par l’APS.
La même source note qu’en variation annuelle, « les prix à la consommation ont augmenté de 1,3%. Le taux d’inflation annuel moyenne s’est établi à +0,9% » alors que l’inflation sous-jacente « a progressé de 0,3% en rythme mensuel et de 1,1% en variation annuelle ».
croissance
Les prix des produits locaux et importés « se sont relevés respectivement de 1,8% et 0,8% au mois d’août 2019 comparativement au mois précédent », selon toujours l’ANSD, soulignant qu’en variation annuelle, « les prix des produits locaux et importés ont augmenté concomitamment de 0,6% et 1,8% ».
