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Une fois l’emplacement de votre verger trouvé et l’espacement entre vos arbres défini, il vous faut maintenant planter ces derniers. Découvrez comment bien planter un arbre fruitier. Découvrez dans ce dossier tout ce qu’il faut savoir pour créer un verger. Nos conseils et astuces vous aideront pas à pas et vous pourrez bientôt vous régaler en savourant vos propres fruits !
Pour gagner du temps, vous allez pouvoir choisir des sujets déjà bien avancés en âge, susceptibles de vous offrir de premières cueillettes assez rapidement.
Les scions sont intéressants pour leur prix peu élevé et leur meilleure reprise, mais ils demandent plusieurs années pour produire convenablement.
Les fuseaux, dont la hauteur peut atteindre 2,50 à 3 m, avec une couronne oscillant entre 1,20 et 1,50 m de diamètre, seront certainement plus précoces, mais vous réclameront plus de soins.
Des variétés du terroir à préférer
Si possible, donnez toujours une préférence à des arbres bien adaptés à votre région, en vous adressant à un pépiniériste voisin de votre domicile.
En jouant sur les dates de floraison et de maturité, vous limiterez ainsi les éventuels dégâts du froid, de la chaleur et des pluies jusqu’à 700 m d’altitude.
Présentation des arbres achetés
Dans tous les cas, sachez que les sujets en motte seront plus faciles à transporter et plus rapides à planter que des arbres à racines nues.
Une astuce « gain de temps » consistera à acheter des tontines constituées d’une toile de jute maintenant la motte de terre, une protection qu’il vous suffira d’enlever au moment de la mise en place.
Cependant, afin d’aller encore plus vite, vous allez pouvoir acheter des arbres élevés en conteneurs de plastique, puis les installer à tout moment de l’année, lors d’une période creuse dans votre programme professionnel.
Travaux de plantation
Avant de planter des arbres et des arbustes fruitiers, il ne faudra pas oublier de réduire leur feuillage afin de compenser la taille des racines effectuée par le pépiniériste lors de l’arrachage. Rognez à peu près un tiers des rameaux des espèces à pépins, de reprise assez facile, et un peu plus sur les arbres à noyaux (comme le prunier et le cerisier notamment).
Planter un arbre à deux sera toujours plus simple : l’un de vous le maintiendra en place et l’autre ajoutera la terre nécessaire pour combler le trou. Si vous devez installer plusieurs sujets, il vous sera presque possible d’envisager un travail à la chaîne !
Pose de solides tuteurs
Vos travaux de plantation terminés, il ne faudra pas oublier de tuteurer vos jeunes arbres, surtout si votre région est venteuse, en utilisant des pieux de bois, en vente dans la plupart des jardineries.
Adoptez des ceintures spéciales, composées de deux fils d’acier, recuits et surmoulés, de 1,5 mm de diamètre environ chacun, torsadés pour offrir un maximum de sécurité.
De tels accessoires sont fabriqués avec un élastomère ne vieillissant pas sous l’effet des intempéries, résistant au froid et aux rayons ultraviolets.
Très souples, pour ne pas blesser les arbres, ils sont le plus souvent munis de rainures qui se tasseront au fur et à mesure du grossissement des troncs.
L’intérêt des arbres colonnaires
La colonne est une forme d’arbre fruitier très simple, constituée d’un tronc court d’environ 30 cm et qui se poursuit par une branche verticale atteignant entre 2,50 et 3 m de hauteur.
Des rameaux, porteurs de fruits, s’écartent alors peu de cette charpentière, au maximum à 20 cm de chaque côté. La place occupée par ce type d’arbre étant très faible, vous pourrez en planter plusieurs en les séparant d’un mètre.
La mise à fruits sera rapide, la première récolte ayant lieu l’année suivant la plantation, dans la partie basse de la colonne.
La taille de fructification sera par ailleurs réduite ou inutile. L’idéal pour un jardin de weekend !
Il vaudra mieux éviter d’effectuer une plantation sur plusieurs rangs espacés de 1 m et préférer un alignement de chaque côté d’une allée de 1,50 à 2 m de largeur.