Le cancer de la prostate : Les symptômes et facteurs de risque …

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Les Approches complémentaires du cancer de la prostate

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Important. 
Les approches suivantes concernent le cancer de la prostate. Plusieurs autres approches peuvent contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer (par exemple, l’acupuncture, la massothérapie et le yoga).

Consulter notre fiche Cancer pour un survol de l’ensemble des approches les plus étudiées. L’autotraitement est cependant déconseillé.

Il est recommandé d’en discuter avec son médecin et de choisir des thérapeutes détenant une expérience avec des personnes atteintes de cancer.
En prévention
Aliments riches en lycopène, produits du soja (tofu, lait de soja)
Sélénium, vitamine E
En traitement
Biofeedback (contre l’incontinence urinaire après une chirurgie à la prostate)
Lycopène

En prévention

Efficacité possible

 Aliments riches en lycopène.

Selon une analyse des experts du World Cancer Research Fund (WCRF), il existe un faisceau de preuves suffisant en faveur des effets protecteurs des aliments contenant du lycopène, en particulier la tomate et ses produits dérivés, sur le cancer de la prostate44. L’effet augmenterait avec la dose, et le lycopène serait mieux absorbé lorsque les aliments sont cuits et broyés.

Produits du soja (soya). La prévalence du cancer de la prostate est relativement faible en Asie. La forte consommation de soja pourrait expliquer ce phénomène, du moins partiellement45.

L’effet préventif des produits de soja contre ce cancer a été observé dans le cadre de diverses études20,21. Seuls les produits non fermentés, comme le tofu ou le lait de soja, seraient efficaces.

Dosage
Selon les recherches, la consommation quotidienne de 80 g à 160 g de produits de soja non fermentés peut avoir un effet préventif. Pour plus de détails, consulter notre fiche Protéines de soja.

Efficacité incertaine

 Sélénium.

Les résultats d’un essai clinique publié en 1996, auquel avaient participé 1 312 sujets pendant 6 ans (Nutritional Prevention of Cancer Study), suggéraient que la prise de suppléments de sélénium avait un effet préventif contre le cancer de la prostate24.

Or, une vaste étude menée ultérieurement n’a pas été concluante. Cette dernière étude a été financée par les National Institutes of Health des États-Unis (étude SELECT)25. Pour en savoir plus, consulter notre fiche Sélénium.

Efficacité incertaine

 Vitamine E.

Les données sur l’effet préventif de la vitamine E, qu’elle soit apportée par l’alimentation ou sous forme de suppléments, sont contradictoires.

Les études récentes suggèrent néanmoins qu’elle serait peu efficace, hormis chez les fumeurs30,32.

En 2008, un essai clinique d’envergure (étude SELECT)34 a même été interrompu avant son terme : les données préliminaires indiquaient que l’incidence du cancer de la prostate était légèrement plus élevée chez les participants qui prenaient seulement de la vitamine E que dans les autres groupes.

Important. Certains experts estiment qu’il serait prudent de procéder à un dosage de l’antigène spécifique prostatique (APS ou PSA) dans le sang33 avant de prendre des antioxydants en suppléments (comme le sélénium ou la vitamine E) dans le but de prévenir le cancer de la prostate. Une étude indique que lorsque le taux de PSA dans le sang est supérieur à 3 µg/l (indiquant qu’une personne présente un risque élevé de cancer de la prostate), les antioxydants auraient l’effet inverse : ils contribueraient à ce type de cancer.

En traitement

Efficacité possible

 Biofeedback (contre l’incontinence urinaire). Certains hommes peuvent souffrir d’incontinence urinaire après avoir subi une chirurgie à la prostate.

Dans une synthèse d’études13, le biofeedback est considéré comme un traitement pouvant apporter certains bénéfices aux hommes vivant ce problème. Ainsi, l’entraînement des muscles du plancher pelvien, accompagné du biofeedback, serait propice à un meilleur contrôle de la vessie lorsqu’il suit de près le retrait du cathéter en période postopératoire.

Efficacité incertaine

 Lycopène. En 2007, le rapport du World Cancer Research concluait, après analyse des études sur le sujet, que le lycopène freine le développement du cancer de la prostate. Cet effet serait d’autant plus marqué que le stade du cancer est avancé. Toutefois, une autre synthèse d’études parue en 2009 a indiqué qu’il était impossible de se prononcer sur les effets du lycopène comme traitement d’appoint en l’état actuel des connaissances16. Les chercheurs ont néanmoins souligné que le lycopène pourrait atténuer certains symptômes, comme la douleur et les troubles de la miction.

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