Procédés électrolytiques

Le procédé électrolytique est beaucoup moins énergivore, mais rencontre 3 défis technologiques en plus de produire du magnésium à 99,8 %.

Tout d’abord, le procédé se base sur la réduction du chlorure de magnésium à 500 °C. À ces températures, le magnésium s’oxyde rapidement ce qui entraîne l’utilisation de gaz de protection très polluant (Hexafluorure de soufre (GWP 23 900 kg de CO2 éq.) ou R134a (GWP 1 430 kg de CO2 éq.)).

Ensuite, l’anode la plus employée est en carbone ce qui entraîne la production de BPC, dioxine et furane qu’il faudra éliminer.

Finalement, le chlorure de magnésium n’est pas très facile à obtenir et purifier comme le témoignent les 14 technologies en concurrence.

Mentionnons le procédé Dow Chemical; US magnesium llt à Great Salt Lake, Utah; Norsk Hydro et Magnola45,46.

{\displaystyle 2Cl^{-}\longrightarrow Cl_{2}+2e^{-}}

Réaction principale à l’anode : {\displaystyle 2Cl^{-}\longrightarrow Cl_{2}+2e^{-}}

{\displaystyle Mg^{2+}+2e^{-}\longrightarrow Mg}

Réaction principale à la cathode : {\displaystyle Mg^{2+}+2e^{-}\longrightarrow Mg}

Le magnésium étant envisagé comme un carburant solide, les recherches sur le recyclage de l’oxyde de magnésium par réduction à partir d’énergie solaire se multiplient depuis 2007 (voir moteur au magnésium), au même titre que celles sur la réduction d’autres oxydes métalliques47.

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