IV. Examen clinique

Aucun des signes cliniques n’est spécifique de l’adénome prostatique, ils traduisent seulement une gêne à l’écoulement de l’urine. L’examen clinique permettra de découvrir l’adénome.

1. Examen de la miction

Demandez au malade d’uriner devant vous, dans un verre, la dysurie est souvent évidente : retard au début, jet faible, poussée, goutte retardataire qui en disent mieux qu un long discours.

Examinez l’urine :

  • limpide, transparente : il n’existe pas d’infection;
  • trouble, ne s’éclaircissant pas après avoir ajouté quelques gouttes d’acide acétique (vinaigre) : il y a une infection urinaire.

2. Palpation

Palpez le bas du ventre à la recherche d’un globe vésical.

3. Toucher rectal

C’est le geste essentiel. La prostate ne pourra être bien palpée que si la vessie est vide. En avant, à 5 cm de l’anus environ, vous palperez la prostate ; habituez-vous à ce geste, seule l’expérience vous permettra de juger.

En cas d’adénome, la prostate tombe dans le rectum. Elle est grosse, arrondie, bilobée, élastique (comparée à la consistance d’une balle de tennis). Avec un peu d’habitude, le diagnostic ne fait aucun doute.

4. Etude des antécédents

Recherchez des antécédents d’urétrite-blennorragie qui peuvent faire suspecter un rétrécissement urétral associé.

5. Examen général

Appréciez l’état général, recherchez une hernie.

L’interrogatoire et le toucher rectal vous auront permis de faire le diagnostic dans la majorité des cas. Mais si l’adénome ne s’est développé qu’au niveau du « lobe médian », le toucher rectal peut être normal.

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