V. Examens complémentaires

Leur but est de préciser le retentissement de l’adénome.

1. Dosage de l’urée sanguine, ou mieux, de la créatinine

Son élévation traduit l’insuffisance rénale qui peut parfois être réversible.

2. Examen cytobactériologique des urines

Pour rechercher l’existence d’une infection surajoutée.

3. Urographie intraveineuse

Cette radiographie permet d’opacifier les voies urinaires, elle va montrer l’adénome et son éventuel retentissement :

  • au niveau de la vessie, on voit la saillie de l’adénome et, éventuellement, des signes de lutte (cellules et colonnes, diverticule). On apprécie le degré de distension de la vessie et l’existence d’un résidu après miction, d’une éventuelle lithiase;
  • au niveau des uretères : leur extrémité est soulevée (en hameçon) par l’adénome. On apprécie leur degré de dilatation, l’existence éventuelle d’un reflux;
  • Au niveau des reins : leur valeur fonctionnelle peut être appréciée (retard des sécrétions, épaisseur du parenchyme, état des calices);

4. D’autres examens

Ils sont plus rarement utilisés :

  • urétro-cystoscopie qui, grâce à un appareil optique, permet de voir directement l’urètre et la vessie;
  • urétro-cytographie rétrograde : opacification radiographique de l’urètre en y injectant directement un produit opaque.

Ainsi l’examen clinique et la radiographie auront permis de différencier l’adénome des autres causes de dysurie :

  • le rétrécissement urétral (mais il peut être associé à l’adénome);
  • le cancer de la prostate (prostate dure au toucher rectal);
  • la prostatite (fièvre et douleur au toucher rectal).

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