Poste double avec le conjoint. 


Aucun texte ne s’oppose aux «postes doubles», c’est à dire lorsqu’un couple de diplomates travaille au sein de la même délégation à l’étranger. Quand l’un est numéro 2 et l’autre numéro 3 dans la hiérarchie, cela peut vite transformer une réunion de service en conseil de famille: pas toujours très confortable pour le ou les autres diplomates présents.

«Lorsque mon mari a été nommé consul général, j’ai pensé que travailler également dans le consulat sous ses ordres serait délicat», m’expliquait il y a quelques années une diplomate. Elle accepte alors une mission au ministère de la Défense à Paris, ce qui la conduit à faire de fréquents allers-retours mais lui semble plus éthique.

«Comment concilier « rentabilité », souci de chaque carrière et principes déontologiques? Voilà sans doute l’une des questions les plus complexes que nous avons à résoudre», reconnaît un ancien membre du comité d’éthique.

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