Corruption. 

Il est rappelé que le code pénal punit «de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros le fait par une personne dépositaire de l’autorité publique» d’abuser «de son influence en vue de faire obtenir d’une autorité [une] décision favorable » et d’en tirer des «avantages quelconques».

Les plus vigilants devront être les agents consulaires dans les services des visas, où «des tentatives de corruption sont régulièrement relevées». Plusieurs trafics de visas ont été détectés ces dernières années dans des consulats français, dont en Russie en 2007 et en Côte d’Ivoire en 2012. A chaque fois, les agents ont été licenciés. La tendance est de confier la gestion des visas à des sociétés privées extérieures: une manière, pense le MAE, de réduire ces risques.

Entre 1995 et 2002, dans le cadre du programme de l’ONU «Pétrole contre nourriture», deux diplomates français de haut rang —parmi 19 accusés— auraient été rétribués par le régime de Saddam Hussein pour user de leur influence en faveur de l’Irak et de la levée des sanctions. Pour l’essentiel, des amendes ont été requises devant le tribunal correctionnel de Paris, qui rendra sa décision en juillet.

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